Les Belles de nuit (film)
Réalisation | René Clair |
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Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Comédie, film musical, fantastique |
Durée | 89 minutes |
Sortie | 1952 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Belles de nuit est un film de production franco-italien réalisé par René Clair, sorti en 1952.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Au début des années 1950, nuit après nuit Claude (Gérard Philipe), jeune instituteur et compositeur, travaille sur un opéra mais jusqu'à présent, ses œuvres ne lui ont rien rapporté, aussi doit-il gagner sa vie comme professeur de musique dans une petite ville de province, donnant aussi quelquefois aussi des leçons particulières. Hélas, ce qu'il gagne ne lui suffit pas pour payer à temps son loyer chaque mois. Pour fuir ses soucis et le bruit insupportable de son quartier, il préfère se réfugier dans son lit et se mettre à rêver d'une vie plus facile. S’inspirant de l’adage « Autrefois tout allait beaucoup mieux ! », il erre à travers les siècles passés dans son monde imaginaire. Parfois il est un compositeur d'opéra à succès au temps de la belle époque, parfois un officier héroïque chargé de conquérir l'Algérie ou encore un courageux révolté pendant la Révolution française. Il est toujours entouré de belles femmes langoureuses dont il connait les visages dans la vie réelle, comme celui de la charmante Edmée de Villebois, à la fille de laquelle il donne des leçons particulières, ou celui de la caissière d'un café qui se métamorphose dans son rêve et devient Leïla, la séduisante femme d'un harem. À plusieurs reprises, c’est sa jolie voisine Suzanne qui apparait aussi dans ses châteaux en Espagne.
À mesure que le temps passe, Claude en arrive à se soustraire de plus en plus à la réalité au point qu'il ne peut plus y faire face : sa carte d’identité n'est plus valable et il se retrouve en prison un moment pour insulte à un représentant de l’État. Il veut même se procurer des somnifères afin de pouvoir dormir plus longtemps. Déjà ses amis s'inquiètent pour lui. Ils craignent qu’il soit fatigué de la vie au point qu’il en vienne à se jeter du haut d'un pont ou à en finir avec des somnifères, c'est pourquoi ils font tout ce qu’ils peuvent, allant jusqu’à payer son loyer pour empêcher son suicide qu’il a apparemment planifié. Mais voilà que Claude, alors qu'il s'abandonne à ses fantasmes, rencontre des difficultés inattendues dans son monde fait de rêves : un mari jaloux, par exemple, le défie en duel, une armée de soldats algériens en veut à sa vie ou encore le voilà plongé dans la tourmente sanglante de 1789. Quand il se réveille, épouvanté par ses visions barbares, le présent ne lui semble plus tellement horrible. Il commence à apprécier la réalité quotidienne autour de lui, ainsi que la vraie Suzanne qui a bien mieux à lui offrir que n'importe quelle illusion. Pour échapper à ses poursuivants imaginaires, il n’a plus envie de dormir. Entre-temps, une lettre l'attend toujours au bureau de poste, lettre qu’on a refusé de lui remettre puisque sa carte d'identité était périmée. Grâce à ses amis, il peut enfin la recevoir. C'est la réponse positive du directeur de l'Opéra de Paris à qui il avait envoyé une de ses compositions quelques mois avant.
Le directeur a ainsi aimé son opéra, Claude peut désormais envisager un avenir florissant, avec Suzanne à ses côtés.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Les Belles de nuit
- Réalisation : René Clair
- Réalisateur adjoint : Michel Boisrond
- Scénario, Adaptation et Dialogue : René Clair
- Collaborateurs à l'adaptation : Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy
- Assistant réalisateur : Serge Vallin
- Images : Armand Thirard, assisté de Robert Juillard, Louis Née
- Opérateur : Gilbert Chain, assisté de Jean Dicop et Robert Florent
- Son : Antoine Petitjean
- Décors : Léon Barsacq, assisté de André Bask, Jacques Chalvet
- Costumes : Rosine Delamare, Georgette Fillion
- Musique : Georges Van Parys
- Scripte : Francine Corteggiani
- Montage : Louisette Hautecoeur, assistée de Denise Natot
- Production : Franco-London Films/Angelo Rizzoli Films
- Directeur de production : Léon Carré
- Photographe de plateau : Henri Thibaud
- Distribution : Gaumont (35 et 16 mm)
- Tournage dans les studios de Boulogne
- Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville - Système sonore Western Electric
- Pays de production : France - Italie
- Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - Son mono
- Durée : 89 min
- Genre : Comédie, film musical et fantastique
- Dates de sortie :
- France - 14 novembre 1952
- Royaume-Uni à Londres : au cinéma Rialto
- Visa d'exploitation : 12544
Distribution
[modifier | modifier le code]- Gérard Philipe : Claude, un jeune compositeur à l'imagination féconde
- Magali Vendeuil : Suzanne, la fille du garagiste et Suzanne 1789
- Martine Carol : Edmée de Villebois et Edmée 1900
- Gina Lollobrigida (VF : Claire Guibert) : la caissière du café et Leïla 1830
- Raymond Bussières : Roger, l'employé du garage, un ami de Claude
- Raymond Cordy : Gaston, le garagiste et le marquis 1789, père de Suzanne
- Bernard Lajarrige : Léon, le policier, un ami de Claude
- Jean Parédès : Paul, le pharmacien, un ami de Claude
- Albert Michel : le facteur et geôlier 1789
- Pierre Palau : le vieux monsieur qui critique les époques
- Marilyn Buferd : la postière et Constance Bonacieux
- Paolo Stoppa : le directeur de l'Opéra.
- R.J. Chauffard: M. de Villebois, le mari d'Edmée
- Bernard Dhéran : l'aviateur, le fiancé de la caissière du café
- Henri Marchand : l'abbé 1789
- Paul Demange : le petit monsieur qui veut reprendre le piano
- Gil Delamare : D'Artagnan
- Monique Aïssata : la servante de Leïla
- Robert Balpo : le directeur du collège
- Madeleine Barbulée : une cliente de la poste
- Georges Bever : le garçon de café
- Jacky Blanchot : un sbire algérien et Porthos
- Mathilde Casadesus : la gouvernante de Suzanne 1789
- Marcel Charvey: un témoin du duel
- André Dalibert : le général
- Joe Davray : un frère de Leïla
- Jean Daurand : un révolutionnaire
- Paul Faivre : l'huissier à l'Opéra
- Bernard Farrel : un sans-culotte
- René Fluet : le deuxième déménageur du piano
- Édouard Francomme : un laquais, un voisin, un révolutionnaire…
- Guy-Henry : un homme préhistorique
- Léon Larive : un révolutionnaire
- Julien Maffre : un agent
- Alain Malloire : un enfant de Villebois
- Michel Malloire : un enfant de Villebois
- Yannick Malloire : Catherine de Villebois
- Franck Maurice : un révolutionnaire
- Bernard Musson : un témoin du duel
- Henri Niel : le président du conseil
- Jean Ozenne : l'administrateur de l'Opéra
- Georges Paulais fils : le compositeur refoulé
- Jane Pierson : une dame au guichet de la poste
- Philippe Richard : un homme
- Marcel Rouzé : un homme
- Eugène Stuber : un déménageur du piano
- Jean Sylvain : un homme au guichet de la poste
- Jimmy Perrys : un consommateur jouant du chapeau
- Palmyre Levasseur : la dame au parapluie
- Max Dalban : l'Oriental qui amène les ciseaux
- Chantal Tirède
- Roger Vincent
- Jacques Beauvais
- Christian Chantal
- Monique Darval
- Pierre Fleta
- Abel Jores
- Marcelle Legendre
- Dominique Marcas
- Marcel Méral
- Jean Morel
- François Nadal
- Piot
- François Richard
- Le Chœur Marguerite Murcier
Récompenses
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gilbert Salachas, Téléciné N° 40-41, F.L.E.C.C., Paris, Janvier-, Fiche N° 219.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Film français sorti en 1952
- Film italien sorti en 1952
- Comédie fantastique française
- Comédie fantastique italienne
- Film français en noir et blanc
- Film italien en noir et blanc
- Film réalisé par René Clair
- Film produit par Angelo Rizzoli
- Film se déroulant dans les années 1950
- Film se déroulant dans les années 1780
- Film se déroulant dans les années 1800
- Film se déroulant dans les années 1890
- Film sur les rêves
- Prix FIPRESCI à la Mostra de Venise