Le Musée des merveilles
Titre québécois | Après la foudre |
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Titre original | Wonderstruck |
Réalisation | Todd Haynes |
Scénario | Brian Selznick |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Killer Films Cinetic Media FilmNation Entertainment Picrow Features |
Pays de production | États-Unis |
Genre | drame |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Musée des merveilles (ou Après la foudre au Québec ; Wonderstruck, littéralement « émerveillé ») est un film dramatique américain réalisé par Todd Haynes, sorti en 2017. Il s’agit d’une adaptation du roman Black Out (Wonderstruck) de Brian Selznick, publié en 2011.
Le film est présenté en sélection officielle en avant-première le au Festival de Cannes.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère l'indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre original : Wonderstruck
- Titre français : Le Musée des merveilles
- Titre québécois : Après la foudre
- Réalisation : Todd Haynes
- Scénario : Brian Selznick, d'après son propre roman Black Out (Wonderstruck, 2011)
- Direction artistique : Mark Friedberg
- Décors : Ryan Heck et Kim Jennings
- Costumes : Sandy Powell
- Photographie : Edward Lachman
- Montage : Affonso Gonçalves
- Musique : Carter Burwell
- Production : Pamela Koffler, John Sloss et Christine Vachon
- Sociétés de production : Killer Films, Cinetic Media, FilmNation Entertainment et Picrow Features
- Sociétés de distribution : Roadside Attractions et Amazon Studios
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues originales : anglais et langue des signes américaine
- Format : couleur/noir et blanc
- Genre : Film dramatique
- Durée : 117 minutes
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes) ; (sortie nationale)
- États-Unis :
- Québec :
- Belgique :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Oakes Fegley (VF : Timothé Vom Dorp ; VQ : Matis Ross) : Ben
- Julianne Moore (VF : Déborah Perret ; VQ : Marie-Andrée Corneille) : Lillian Mayhew / Rose âgée
- Michelle Williams (VF : Valérie Siclay ; VQ : Pascale Montreuil) : Elaine
- Millicent Simmonds : Rose
- Jaden Michael (VF : Kylian Trouillard ; VQ : André Kasper) : Jamie
- Cory Michael Smith : Walter
- Tom Noonan (VF : Philippe Ariotti) : Walter âgé
- Amy Hargreaves : Tante Jenny
- Raul Torres (VF : Geoffrey Pitault Esperansa) : le père de Jamie
- James Urbaniak : Dr Kincaid
- Anthony Natale : Dr Gill
- Sources et légende : Version française (VF) selon le carton de doublage; Version québécoise (VQ) selon carton et Doublage.qc.ca
Production
[modifier | modifier le code]Tournage
[modifier | modifier le code]Musique
[modifier | modifier le code]La musique originale est composée par Carter Burwell[1].
Des extraits musicaux sont aussi inclus dans le film :
- Space Oddity de David Bowie (version originale et version par The Langley Schools Music Project (en)).
- Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss (version par Eumir Deodato).
Accueil
[modifier | modifier le code]Critique
[modifier | modifier le code]Site | Note |
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Metacritic | 71/100 |
Rotten Tomatoes | 66% |
Allociné |
Périodique | Note |
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Les Inrockuptibles | |
Télérama | |
Le Monde | |
Le Nouvel Observateur | |
Le Figaro |
En France, l'accueil critique est bon : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,7/5, et des critiques spectateurs à 3,6/5[2].
Aurélien Allin du Cinemateaser souligne que « chaque séquence déborde d’un appétit insatiable de storytelling et d’aventures »[3]. Jean-Marc Lalanne des Inrockuptibles « jamais Todd Haynes n'aura joint à ce point le trajet d'une vie au tracé de l'histoire du cinéma »[4]. Jean-Claude Raspiengeas de La Croix admet que « si l’on veut bien admettre que le cinéma ressemble à un cabinet de curiosités, où le spectateur est envoûté par ce qu’il ne s’attendait pas à découvrir, la nouvelle réalisation de Todd Haynes l’enchanteur se hisse à la hauteur de son titre. Son labyrinthe, qui serpente au milieu d’un passé figé, est un musée des merveilles »[5]. Thomas Sotinel du Monde assure qu’« il n’y a pas d’autres effets spéciaux que ceux qui sont nés de l’esprit du bricoleur délicat qu’est Todd Haynes, et pourtant, ce film est plus magique que ceux qui ont mobilisé des ordinateurs gros comme ceux du Pentagone. »[6].
Seule Stéphanie Belpêche du Studio Ciné Live prévient négativement qu’« aucune place n'est laissée à l'émotion. Seules les vingt dernières minutes (…) laissent entrevoir un beau film. Trop tard »[réf. nécessaire].
Box-office
[modifier | modifier le code]Anecdotes
[modifier | modifier le code]- On peut entendre à plusieurs reprises dans le film la chanson Space Oddity de David Bowie. Velvet Goldmine, un précédent film de Todd Haynes, mettait en scène Brian Slade, une rock star largement inspirée de David Bowie et son personnage de Ziggy Stardust.
- Sur un des intertitres du film dans lequel joue Lillian Mayhew, Daughter of the Storm, on peut lire "Where can we find shelter from the storm ?" (en français "Où pouvons-nous trouver refuge dans la tempête ?"), qui peut évoquer la chanson Shelter from the Storm de Bob Dylan à qui Todd Haynes a consacré un biopic, I'm Not There.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Sélection
[modifier | modifier le code]- Festival de Cannes 2017 : en sélection officielle
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le Musée des Merveilles (2017) », sur cinezik.org (consulté le )
- « Le Musée des Merveille », sur Allociné (consulté le ).
- Aurélien Allin, « Le Musée des Merveille : chronique », sur Cinemateaser, (consulté le ).
- Jean-Marc Lalanne, « Le Musée des Merveille », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- Jean-Claude Raspiengeas, « « Le Musée des merveilles », un hymne à l’enfance », sur La Croix, (consulté le ).
- Thomas Sotinel, « « Le Musée des merveilles » : à Manhattan, l’enfance de l’art », sur Le Monde, (consulté le ).
- JP-Boxoffice.com ; page du film Le Musée des Merveilles consulté le 7 février 2018.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Brian Selznick (trad. Danielle Laruelle), Black Out, éditions Bayard Jeunesse, coll. « Littérature 10 ans et + », Paris, .
- Adrien Gombeaud, « L'Oddity de l'espace », Positif no 681, Institut Lumière-Actes Sud, Paris, , p. 44-45, (ISSN 0048-4911)
- Anonyme, « Contes pour enfants et pour le cinéma », Le Républicain lorrain N°2118, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p.21, (ISSN 0397-0639)
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Film américain sorti en 2017
- Film dramatique américain
- Film réalisé par Todd Haynes
- Adaptation d'un roman américain au cinéma
- Film se déroulant dans les années 1920
- Film se déroulant dans les années 1970
- Film tourné à New York
- Film sur les musées
- Film mettant en scène une personne sourde ou muette
- Film en langue des signes américaine
- Film de Killer Films
- Film distribué par Amazon Studios
- Film avec une musique composée par Carter Burwell