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Le Chien jaune

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Le Chien jaune
Auteur Georges Simenon
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Roman policier
Éditeur A. Fayard
Lieu de parution Paris
Date de parution 1931
Nombre de pages 189
Chronologie
Série Commissaire Maigret

Le Chien jaune est un roman policier de Georges Simenon écrit en à l'hôtel La Michaudière, château de Guigneville-sur-Essonne, et publié en avril 1931.

Le commissaire Maigret a été envoyé en renfort à Concarneau, petite sous-préfecture du Finistère. À peine arrivé, il doit débusquer un tueur qui assassine un client d'un café, tente d'empoisonner un autre client, s'en prend à une troisième personne. Il fait régner en quelques jours la terreur dans la petite ville portuaire. La présence d'un mystérieux chien jaune participe à l'angoisse des habitants. L’enquête se déroule du 7 au , soit durant quatre jours. Maigret forme des hypothèses se fondant sur l’intuition plutôt que sur la déduction, à la différence de son jeune collègue, féru de méthodes scientifiques. La présence du chien jaune aux tournants de l’action peut apparaître comme le motif symbolique de la peur mystérieuse qui plane sur les événements.

Personnages

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  • Les enquêteurs
    • commissaire Maigret.
    • Inspecteur Leroy : 25 ans ; collaborateur occasionnel de Maigret ; il vient de sortir de l'école et réalise sa première enquête avec le commissaire.
  • Victimes, suspects et témoins
    • Jean Goyard, alias Jean Servières : journaliste.
    • Le Pommeret :
    • Ernest Michoux : docteur en médecine qui a renoncé à exercer pour administrer une société de lotissement de terrains à bâtir ; la trentaine ; divorcé sans enfants ; il vit avec sa mère.
    • Emma : 24 ans et célibataire ; fille de salle de l’Hôtel de l’Amiral.
    • Léon Le Guérec : ancien marin.
  • Autres personnages
    • Le maire de Concarneau.
    • La mère du docteur Michoux.
    • Le lieutenant de gendarmerie.

Le roman est présenté en 11 courts chapitres.

Mise en place de l'intrigue

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Chapitres 1 à 3.

Envoyé en renfort à Concarneau, Maigret découvre des faits alarmants.

C’est d’abord la tentative d’assassinat dont est victime l’honorable M. Mostaguen, un soir au sortir de sa partie de cartes à l’Hôtel de l’Amiral : il reçoit au ventre une balle tirée de la boîte aux lettres d’une maison vide.

Et le sort semble s’acharner sur ses partenaires, car, deux jours après l’arrivée du commissaire Maigret, l’un des habitués du café, un journaliste du nom de Jean Servières disparaît, et sa voiture est retrouvée dans les environs, le siège avant maculé de sang.

C’est au tour de M. Le Pommeret, qui meurt empoisonné.

Le quatrième du groupe, le docteur Michoux, qui s’attend à y passer aussi, n’en mène pas large.

Chapitres 4 à 9.

Maigret le fait incarcérer pour le protéger.

Ces événements attirent une foule de journalistes, d’autant plus que la feuille locale a imprimé un article alarmiste qui signale la présence d’un chien aux poils jaunes, maigre sur pattes, un chien errant apparu dès le premier soir, et qui appartient sans nul doute à un inquiétant rôdeur dont on a repéré les traces. Les gendarmes, en effet, ne tardent pas à arrêter le vagabond, un colosse, qui leur échappe en plein marché et s’enfuit dans un pâté de maisons et de hangars aux multiples issues, près de l’Hôtel de l’Amiral. Sur ces entrefaites, Servières est retrouvé à Paris, où il s’était rendu après avoir confié au Phare de Brest le papier anonyme qui a répandu la terreur à Concarneau.

C’est par Emma, la fille de salle de l’hôtel, personnage auquel Maigret s’est intéressé dès son arrivée, que l’affaire s’éclaircira. Le soir des derniers événements, la jeune fille est aperçue par Maigret et son adjoint, l’inspecteur Leroy, dans le galetas où elle rejoint le vagabond qui s’y est réfugié. Une fouille dans la chambre d’Emma révèle au commissaire, par une lettre signée « Léon », l’existence d’un ancien projet de mariage entre la jeune fille et un marin qui venait d’acquérir, grâce à un prêt bancaire, un bateau appelé « La Belle-Emma ». La capture du vagabond – qui n’est autre que l’ex-marin Léon Le Guérec – et la confrontation générale que Maigret provoque dans la cellule du docteur Michoux vont mettre au grand jour la manière.

Dénouement et révélations finales

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Chapitres 10 et 11.

Le chien jaune, lui, n’a pas survécu à la blessure reçue au cours des incidents qui ont marqué la chasse au vagabond.

Il y a quelques années, Le Guérec, abusé et trahi par le trio peu recommandable : Michoux, Servières, Le Pommeret, s’est retrouvé ruiné aux États-Unis, et emprisonné à Sing-Sing près de New York, pour transport de drogue. Mais son retour inopiné à Concarneau, après plusieurs années, a déclenché la panique chez ses anciens commanditaires. Pour la brute au chien jaune qu’était devenu Léon, c’était la vengeance qui se profilait, et il fallait l’accomplir par tous les moyens. L’un de ceux-ci consistait à lui faire endosser des actes criminels capables d’angoisser la population et dont Ernest Michoux était lui-même, non sans maladresse, l’auteur ou le complice.

On apprend en fin de roman que Michoux a été condamné à la peine de 20 ans de réclusion criminelle à passer au bagne de Cayenne. Sa mère tente d'obtenir un procès en révision, sans succès jusqu'à présent. Léon Le Guérec a épousé Emma ; le couple, qui a eu une enfant, a quitté Concarneau pour vivre au Havre. Léon est redevenu pêcheur.

Adaptations

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Livre audio

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Notes et références

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  1. « Le Chien jaune » [livre], sur livredepoche.com, (consulté le ).
  2. « Zalozhniki strakha (1994) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).

Source bibliographique

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  • Maurice Piron, Michel Lemoine, L'Univers de Simenon, guide des romans et nouvelles (1931-1972) de Georges Simenon, Presses de la Cité, 1983, spécialement p. 264-265 (ISBN 978-2-258-01152-6).

Articles connexes

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Liens externes

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