Aller au contenu

Le Café du Cadran

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Café du Cadran
Description de cette image, également commentée ci-après
Réalisation Jean Gehret et Henri Decoin
Scénario Pierre Bénard
Henri Decoin
Acteurs principaux
Sociétés de production Safia
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 80 minutes
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Café du Cadran est un film français réalisé par Jean Gehret et Henri Decoin, sorti en .

Un jeune couple auvergnat, Julien (Bernard Blier) et Louise Couturier (Blanchette Brunoy), vient d'acheter le café du Cadran au cœur de Paris. Dans un premier temps, Louise regrette sa province, mais son mari l'encourage à adopter la vie «parisienne» en étant plus coquette. Elle finit par y prendre goût et s'habitue à son nouveau style de vie. Elle se laisse séduire par un violoniste de renom, Monsieur Luigi, qui joue en face, au café de Paris, et qui fait tout pour la charmer. Louise ignore les avertissements de Grégorio, un riche tailleur de diamants qui se soûle tous les jours au Cadran.

Cependant, il sait en même temps observer les manœuvres du «râcleux», terme méprisant avec lequel il qualifie l'artiste du violon. Louise s'achète des toilettes coûteuses que son mari ne peut lui offrir qu'en fricotant avec Bianchi, un bookmaker et escroc notoire. Louise accepte les avances de Luigi et ment à son mari en prétextant un dîner avec une vieille tante de banlieue. Quand elle rentre, Julien, qui a fini par apprendre le manège, la tue d'un coup de revolver.

Le film se termine avec un autre jeune ménage qui reprend le café, reproduisant la scène initiale du film.

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]


Autour du film

[modifier | modifier le code]

Selon Bernard Blier, le véritable réalisateur du film est Henri Decoin : « C'est un film qui a été fait par un gars qui ne l'a pas signé. Il a été signé par un gars qui s'appelait Jean Gehret, qui était un ancien directeur de production de Renoir. C'était un Suisse très gentil, très marrant, mais qui ne pouvait pas être metteur en scène. Alors il a signé le film que Decoin a fait. Parce que c'était l'époque où Decoin et Clouzot étaient interdits pour faits de collaboration comme on dit. Ils n'ont pourtant jamais été collabos ni l'un ni l'autre[1]. »

Certains journalistes de l’époque sont également caricaturés dans ce film[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Henri Decoin n'est pas crédité en tant que réalisateur, mais l'a été dans les faits selon les déclarations de Bernard Blier[1].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Première, no 112, juillet 1986, p. 99.
  2. « Émile Alex » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  3. Charles Vissières dans rôle de Victor incarne le serveur Papillon, rendu célèbre avec l’expression Minute,Papillon
  4. Cinévie, Le Café du Cadran : Un couple bourgeois dans le Paris d'avant-guerre, (lire en ligne), p. 9

Liens externes

[modifier | modifier le code]