Laurent Faulon
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités |
Représenté par |
---|
Laurent Faulon né le à Nevers est un plasticien français. Il vit à Genève.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Laurent Faulon est le benjamin d'une fratrie de trois garçons. L'artiste Claude Lévêque, né aussi à Nevers, étudiant aux Beaux-Arts et moniteur de centre aéré, fréquente assidûment la famille et fait découvrir la culture punk aux trois frères puis invite Laurent Faulon, âgé de 16 ans, à le rejoindre pour les vacances à Paris. Il l’exhibe comme un « singe savant » à des galeristes et des commissaires d'exposition qui découvrent son travail[1]. En 1986, il met fin à sa relation avec Claude Lévêque de seize ans son aîné[2]. En 1988, Laurent Faulon expose à la Fondation Cartier à Jouy-en-Josas[3].
Formation
[modifier | modifier le code]De 1987 à 1991, il étudie l'art à Londres au Goldsmith's College. Influencé par l’art corporel, l’actionnisme viennois et le milieu punk, il rejoint les Beaux arts de Grenoble et fonde le Brise-Glace, un squat d'artistes local[4]. En 2002, il s'installe à Genève.
Carrière
[modifier | modifier le code]Depuis 2004, il enseigne à l’École supérieure d'art Annecy Alpes[5]. Il expose régulièrement avec sa compagne Delphine Reist[4].
Accusations de pédocriminalité contre Claude Lévêque
[modifier | modifier le code]En 2019, Laurent Faulon adresse une lettre au tribunal de Bobigny. Il décrit sa relation avec Claude Lévêque de ses 10 à 17 ans : attouchements, viols. Le parquet de Bobigny ouvre une enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans[3],[6]. En janvier 2021, Laurent Faulon raconte son histoire à la presse afin de faire accélérer la procédure en cours[7]. Dans un entretien accordé à Mediapart, Laurent Faulon réclame l'imprescriptibilité des faits de pédocriminalité[8].
Galerie
[modifier | modifier le code]Expositions sélectives
[modifier | modifier le code]- 1988
- Atelier en liberté, Fondation Jacques Cartier, Jouy-en-Josas
- 2004
- Carrière brisée, Festival Kronstadt Forever
- 2005
- Flaque, Haut parleur générant des ondes à la surface de l'eau, en collaboration avec Antez, Abattoirs , Riom
- Congélateur, Nouvelle galerie, Grenoble
- 2006
- Fête foraine, P.O.S. occupation des sols, Greenhouse, Saint-Étienne
- 2007
- Tables de jardin, galerie Chappe
- Méchoui, galerie Candyland, Stockholm
- Let it bleed, Back to wild Life, galerie Candyland, Stockholm
- 2008
- Garden Party, Manoeuvres 1/3, Fonds Cantonal d'Art Contemporain, Génève
- Front de mer, Chantier du collège Sismondi, Genève
- Table, galerie Stargazer, Genève
- 2009
- Ensemble, Chantier du collège Sismondi
- Mein Ferrari, Ludwigsburg
- 2011
- Fêt Nat, Ferme asile, Sion, Suisse
- Salon de Jardin MonterBau, Plan-Les-Ouates, Suisse
- 2023
- Idéal standard, Three Bro, centre d’art L’Onde, Vélizy-Villacoublay[9]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Life! Life! Life!, 2013, éditions Aparte Ch (ISBN 9782839911436)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Clémentine Mercier, « Laurent Faulon, les maux bleus », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Emmanuel Macron : ce tapis à l’Elysée qui le met dans l’embarras », sur Femme Actuelle (consulté le )
- « « Tout le monde savait » : Claude Lévêque, une omerta au nom de l’art », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « ENTRETIEN : LAURENT FAULON, ANTI-HEROS », sur INFERNO, (consulté le )
- Pierre Tillet, « Life ! Life ! Life : catalogue monographique », sur espacepicto.ch, (consulté le )
- Le Point.fr, « Claude Lévêque, célèbre plasticien, visé par une enquête pour viols sur mineurs », sur Le Point, (consulté le )
- « Le milieu de l’art entaché par une affaire de pédocriminalité », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- MeToo: après l’affaire Claude Lévêque, la riposte des jeunes artistes, Mediapart
- Avec « Idéal standard », Laurent Faulon expose son supermarché détraqué à Vélizy-Villacoublay, Le Monde