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Labeur

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Labeur
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Labeur est une association belge d'artistes active à Bruxelles de 1898 à 1907.

L'association est fondée en par quelques artistes issus du groupe La Patte de Dindon, sous la présidence d'honneur du publiciste Émile Cauderlier[1]. Initialement appelé « Labeur et Espoir », le cercle adopte quelques mois plus tard le nom de « Labeur »[2].

Le principal objectif du cercle est d'organiser une exposition annuelle où les membres peuvent exposer leurs travaux. Ils disposent, à l'instar d'autres associations d'artistes bruxelloises, de locaux au Musée royal d'Art moderne à Bruxelles. Le style artistique des membres du groupe démontre que Labeur n'avait pas de programme vraiment défini. Outre la peinture, la sculpture et la musique sont également pratiquées dans le cercle. Des concerts et des conférences y sont régulièrement organisés[2].

Les œuvres réalisées et exposées sont d'abord de facture plutôt traditionnelle, mais elles évoluent ensuite vers un style plus progressiste. Quelques fauves brabançons intègrent ensuite le groupe et, conjointement avec le cercle L’Effort, Labeur sera un des principaux vecteurs de fauvisme brabançon tardif.

Dès le début, Labeur invite aussi d’autres artistes, parmi lesquels Jef Lambeaux (en 1898)[3], puis des membres de l’École de La Haye, Eugeen van Mieghem, Armand Rassenfosse, Valerius De Saedeleer, Jules De Bruycker, Victor Hageman et Walter Vaes.

Membres fondateurs

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Les douze membres fondateurs sont[4],[2] :

Membres adjoints

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La majorité des membres sont originaires de Bruxelles, le secrétaire est Désy Élias, également conférencier, puis, à partir de 1900 l'écrivain Sander Pierron qui donne de nombreuses conférences au cercle. La figure de proue du groupe est le peintre Auguste Oleffe qui progresse dans son art au fur et à mesure des expositions[4].

Réception critique

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Lors de l'exposition de 1903, la critique du Journal de Bruxelles estime « cette sixième exposition fort méritante [mais] l'ensemble est calme, sage[5]. ». En 1905, Edmond Picard décrit le salon comme un ensemble « vivant, varié où tout est bon sans qu’il s’y voie rien d’extraordinaire[6]. ».

Expositions

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Labeur organise dix expositions annuelles, de 1898 à 1907 : 1898 (I), 1899 (II), 1900 (III), 1901 (IV), 1902 (V), 1903 (VI), 1904 (VII), 1905 (VIII), 1906 (IX) et 1907 (X).

Références

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  1. Émile Verhaeren, « Le Salon de Labeur », Journal de Bruxelles, no 247,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c Rédaction, « Petite chronique », L'Art moderne, vol. 18, no 21,‎ , p. 169 (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Rédaction, « Bruxelles », L'Indépendance belge, no 244,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Virginie Mamet, « Auguste Oleffe », sur koregos.org, (consulté le ).
  5. a et b E. J., « Le Salon de Labeur », Journal de Bruxelles, no 279,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Edmond Picard, « VIIIe salon annuel du Labeur », La Belgique artistique et littéraire, no 2,‎ , p. 282.
  7. Rédaction, « Beaux-arts », Le Vingtième Siècle, no 135,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  8. E.J., « Bruxelles », Journal de Bruxelles, no 286,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  9. E.J., « Bruxelles », Journal de Bruxelles, no 276,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  10. Rédaction, « Les salonnets », Journal de Bruxelles, no 275,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  11. Rédaction, « Le Salon de Labeur », Le Vingtième siècle, no 270,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  12. Rédaction, « Le Salon de Labeur », L'Indépendance belge, no 272,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  13. Rédaction, « Le Salon de Labeur », Le Soir, no 275,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Rédaction, « Le Salon de Labeur », L'Indépendance belge, no 278,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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  • E. Louis, « La Cinquième de “Labeur” », La Fédération Artistique, no 2, 1902, p. 30.

Articles connexes

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Liens externes

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