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La Neuville-Garnier

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La Neuville-Garnier
La Neuville-Garnier
La mairie.
Blason de La Neuville-Garnier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes des Sablons
Maire délégué
Mandat
Gisèle Roelants
2019-2020
Code postal 60390
Code commune 60455
Démographie
Population 259 hab. (2016 en évolution de −3 % par rapport à 2010)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 00″ nord, 2° 02′ 27″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 232 m
Superficie 7,85 km2
Élections
Départementales Chaumont-en-Vexin
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Les Hauts Talican
Localisation
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La Neuville-Garnier

La Neuville-Garnier est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Elle a fusionné le avec Beaumont-les-Nonains et Villotran pour former la commune nouvelle des Hauts Talican , dont elle devient une commune déléguée.

Géographie

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Localisation

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La Neuville-Garnier est un village du haut-Thelle située à 13 km au sud de Beauvais, à 3,5 km du chef-lieu de la commune nouvelle des Hauts Talican.

Hameaux et écarts

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La Neuville-Garnier compte un hameau en limite est de son territoire, Malassise.

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Nova villa que fuit domini Garnerii (1218) ; Nova villa supra Bernatum (vers 1260) ; Nova villa supra Barnotum (vers 1275) ; Nova villa (1285) ; la Neufville sur Barneul (1327) ; la Neuville messire Garnier (1406) ; la Neufville messire Garnier (1454) ; la Neuville messire Garnier (1454) ; la Neuville seigneur Garnier (1555) ; la Neufville (vers 1580) ; la Neufville messire Guernier (XVIe) ; Neuville sur Barnueil (1631) ; la Neuville Mre Garnier (1667) ; Neufville messire Garnier (1674) ; Neuville messire Garnier sur Berneuil (XVIIe) ; la Neuville sur Berneuil (XVIIIe) ; la Neuville-Garnier (1794)[1].
Le nom Neuville dérive du latin novavilla, ou « nouveau domaine ». L'existence de la nouvelle communauté (nova villa) est attestée en 1204 par une charte réglant un conflit entre les chanoines de Ressons et ceux d'Auteuil sur un bois situé entre ces communes.
« (La) nouvelle ville qui appartenait au seigneur Garnerius ». Messire Garnier de Hermes est le fondateur de la communauté de la Neuville-Garnier.

Ce village fut en effet fondé par le chevalier Garnier de Hermes (Messire Garnier), dans la deuxième moitié du XIIe siècle. En 1136, Garnier, propriétaire féodal du village de Hermes avait abandonné ses droits au profit de l'abbaye de Froidmont, et était ensuite allé chercher fortune de l'autre côté du Thérain, en allant défricher une partie de la forêt de Thelle de sa "montagne" . L'existence de la nouvelle communauté (nova villa) est attestée en 1204 par une charte réglant un conflit entre les chanoines de Ressons et ceux d'Auteuil sur un bois situé entre ces communes.

Depuis cette époque, la Neuville Messire Garnier verse la dîme aux bénédictines de l'abbaye de Saint-Paul-les-Beauvais et continuera de le faire jusqu'à la Révolution.

De la seconde moitié du XVe siècle à la première du XVIe, la Neuville Messire Garnier aura pour seigneurs les Le Masson, dont certains sont échevins de Paris.

De 1683 à 1720, elle devient fief des Combaud, seigneurs d'Auteuil.

De 1748 à 1860, ses seigneurs seront les Titon. Ceux-ci descendent de Maximilien Titon, marchand, directeur du magasin des armes royales de Louis XIV. Son petit-fils, Jean-Batiste Maximilien, conseiller au Parlement de Paris, deviendra en 1748 seigneur du village voisin Villotran et de la Neuville Garnier. Un an plus tard, il cède Villotran à son fils et conserve la Neuville Garnier, où il fait construire un château, de 1760 à 1764.

Son fils, Jean-Batiste Maximilien Pierre, également magistrat, sera rapporteur de l'affaire du collier de la Reine devant le Parlement de Paris.

Le , l'église Saint-Éloi de la Neuville-Garnier servit de repère pour la "Première course d'aéroplanes du Monde", le circuit de l'Est (Paris, Troyes, Nancy, Mezières, Douai, Amiens, Paris). Le drapeau rouge et blanc placé sur son clocher constituait une balise pour les sept aviateurs concurrents[2].

La Neuville-Garnier a décidé de fusionner avec ses voisines, Beaumont-les-Nonains et Villotran, afin de créer la commune nouvelle des Hauts Talican[3], ce qui est acté par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [4].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La Neuville-Garnier se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Auneuil[5]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée à celui de Chaumont-en-Vexin, jusqu'à la fusion de 2019.

Intercommunalité

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La Neuville-Garnier faisait partie de la communauté de communes des Sablons jusqu'à la fusion de 2019.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1998[6] 2001 Guy Mellon    
mars 2001[7] décembre 2018 Gisèle Roelants   Retraitée de la fonction publique
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2019 En cours Gisèle Roelants   Retraitée de la fonction publique

Démographie

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Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

En 2016, la commune comptait 259 habitants[Note 1], en évolution de −3 % par rapport à 2010 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
351296349318325335334341370
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
339336324312281284267256253
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
238247221205204177164141141
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
142115110117207254276276267
2015 2016 - - - - - - -
259259-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges en 2007

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,1 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 25,4 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 12,6 %) ;
  • 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 26,8 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 14,8 %).
Pyramide des âges à La Neuville-Garnier en 2007 en pourcentage[11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90  ans ou +
0,7 
1,5 
75 à 89 ans
1,4 
10,4 
60 à 74 ans
12,7 
23,1 
45 à 59 ans
19,0 
25,4 
30 à 44 ans
26,8 
12,7 
15 à 29 ans
16,2 
26,1 
0 à 14 ans
23,2 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90  ans ou +
0,8 
4,5 
75 à 89 ans
7,1 
11,0 
60 à 74 ans
11,5 
21,1 
45 à 59 ans
20,7 
22,0 
30 à 44 ans
21,6 
20,0 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
19,9 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Éloi.
  • L'église Saint-Éloi de La Neuville-Garnier de 1147, avec un reste de corniches romanes[13].

Personnalités liées à la commune

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  • Éloi Laurent Despeaux général de la Révolution française et baron de la Restauration est né à Malassise, hameau voisin de la Neuville-Garnier le . Il a habité la commune autour des années 1800.

Héraldique

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Armes de La Neuville-Garnier

Les armes de La Neuville-Garnier se blasonnent ainsi :
de gueules au chevron d'argent accompagné de trois heaumes du même tarés de profil.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

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  1. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 390.
  2. "Une paroisse du Haut Thelle et son église". (1983) Bulletin du Groupe d'Étude des Monuments et Œuvres d'art du Beauvaisis (GEMOB) 19:15-34. (ISSN 0224-0475)
  3. Melanie Carnot, « Quatre fusions de communes programmées avant le 1er janvier 2019 dans l’Oise : Alors que le préfet de l’Oise s’oppose définitivement à la fusion de Rochy-Condé et Warluis, deux villages du Beauvaisis, quatre autres seront validées avant la fin de cette année », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de "Les Hauts Talican" », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise,‎ , p. 20-21 (lire en ligne [PDF])
  5. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. Vincent Lepreux, « Malassise demande des comptes à son maire : Un pylône de 45 mètres doit être implanté », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « La Neuville-Garnier : Gisèle Roelants seule en lice : Gisele Roelants, 74 ans, briguera un 3e mandat de maire à la Neuville- Garnier », L'Observateur de Beauvais, no 834,‎ , p. 27.
  8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
  11. « Évolution et structure de la population à La Neuville-Garnier en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Dominique Vermand, « Église saint-Éloi à La Neuville-Garnier », Diocèse de Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).