La Neuville-Garnier
La Neuville-Garnier | |
La mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | Communauté de communes des Sablons |
Maire délégué Mandat |
Gisèle Roelants 2019-2020 |
Code postal | 60390 |
Code commune | 60455 |
Démographie | |
Population | 259 hab. (2016 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 00″ nord, 2° 02′ 27″ est |
Altitude | Min. 145 m Max. 232 m |
Superficie | 7,85 km2 |
Élections | |
Départementales | Chaumont-en-Vexin |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Les Hauts Talican |
Localisation | |
modifier |
La Neuville-Garnier est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Elle a fusionné le avec Beaumont-les-Nonains et Villotran pour former la commune nouvelle des Hauts Talican , dont elle devient une commune déléguée.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La Neuville-Garnier est un village du haut-Thelle située à 13 km au sud de Beauvais, à 3,5 km du chef-lieu de la commune nouvelle des Hauts Talican.
Hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La Neuville-Garnier compte un hameau en limite est de son territoire, Malassise.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes de Nova villa que fuit domini Garnerii (1218) ; Nova villa supra Bernatum (vers 1260) ; Nova villa supra Barnotum (vers 1275) ; Nova villa (1285) ; la Neufville sur Barneul (1327) ; la Neuville messire Garnier (1406) ; la Neufville messire Garnier (1454) ; la Neuville messire Garnier (1454) ; la Neuville seigneur Garnier (1555) ; la Neufville (vers 1580) ; la Neufville messire Guernier (XVIe) ; Neuville sur Barnueil (1631) ; la Neuville Mre Garnier (1667) ; Neufville messire Garnier (1674) ; Neuville messire Garnier sur Berneuil (XVIIe) ; la Neuville sur Berneuil (XVIIIe) ; la Neuville-Garnier (1794)[1].
Le nom Neuville dérive du latin novavilla, ou « nouveau domaine ». L'existence de la nouvelle communauté (nova villa) est attestée en 1204 par une charte réglant un conflit entre les chanoines de Ressons et ceux d'Auteuil sur un bois situé entre ces communes.
« (La) nouvelle ville qui appartenait au seigneur Garnerius ». Messire Garnier de Hermes est le fondateur de la communauté de la Neuville-Garnier.
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce village fut en effet fondé par le chevalier Garnier de Hermes (Messire Garnier), dans la deuxième moitié du XIIe siècle. En 1136, Garnier, propriétaire féodal du village de Hermes avait abandonné ses droits au profit de l'abbaye de Froidmont, et était ensuite allé chercher fortune de l'autre côté du Thérain, en allant défricher une partie de la forêt de Thelle de sa "montagne" . L'existence de la nouvelle communauté (nova villa) est attestée en 1204 par une charte réglant un conflit entre les chanoines de Ressons et ceux d'Auteuil sur un bois situé entre ces communes.
Depuis cette époque, la Neuville Messire Garnier verse la dîme aux bénédictines de l'abbaye de Saint-Paul-les-Beauvais et continuera de le faire jusqu'à la Révolution.
De la seconde moitié du XVe siècle à la première du XVIe, la Neuville Messire Garnier aura pour seigneurs les Le Masson, dont certains sont échevins de Paris.
De 1683 à 1720, elle devient fief des Combaud, seigneurs d'Auteuil.
De 1748 à 1860, ses seigneurs seront les Titon. Ceux-ci descendent de Maximilien Titon, marchand, directeur du magasin des armes royales de Louis XIV. Son petit-fils, Jean-Batiste Maximilien, conseiller au Parlement de Paris, deviendra en 1748 seigneur du village voisin Villotran et de la Neuville Garnier. Un an plus tard, il cède Villotran à son fils et conserve la Neuville Garnier, où il fait construire un château, de 1760 à 1764.
Son fils, Jean-Batiste Maximilien Pierre, également magistrat, sera rapporteur de l'affaire du collier de la Reine devant le Parlement de Paris.
Le , l'église Saint-Éloi de la Neuville-Garnier servit de repère pour la "Première course d'aéroplanes du Monde", le circuit de l'Est (Paris, Troyes, Nancy, Mezières, Douai, Amiens, Paris). Le drapeau rouge et blanc placé sur son clocher constituait une balise pour les sept aviateurs concurrents[2].
La Neuville-Garnier a décidé de fusionner avec ses voisines, Beaumont-les-Nonains et Villotran, afin de créer la commune nouvelle des Hauts Talican[3], ce qui est acté par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [4].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La Neuville-Garnier se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Auneuil[5]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée à celui de Chaumont-en-Vexin, jusqu'à la fusion de 2019.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La Neuville-Garnier faisait partie de la communauté de communes des Sablons jusqu'à la fusion de 2019.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2016, la commune comptait 259 habitants[Note 1], en évolution de −3 % par rapport à 2010 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,1 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 25,4 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 12,6 %) ;
- 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 26,8 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 14,8 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Éloi de La Neuville-Garnier de 1147, avec un reste de corniches romanes[13].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Éloi Laurent Despeaux général de la Révolution française et baron de la Restauration est né à Malassise, hameau voisin de la Neuville-Garnier le . Il a habité la commune autour des années 1800.
- Bertrand Créac’h, sculpteur né le , vit près du village.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de La Neuville-Garnier se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- La Neuville-Garnier sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune la Neuville-Garnier (60455) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 390.
- "Une paroisse du Haut Thelle et son église". (1983) Bulletin du Groupe d'Étude des Monuments et Œuvres d'art du Beauvaisis (GEMOB) 19:15-34. (ISSN 0224-0475)
- Melanie Carnot, « Quatre fusions de communes programmées avant le 1er janvier 2019 dans l’Oise : Alors que le préfet de l’Oise s’oppose définitivement à la fusion de Rochy-Condé et Warluis, deux villages du Beauvaisis, quatre autres seront validées avant la fin de cette année », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de "Les Hauts Talican" », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, , p. 20-21 (lire en ligne [PDF])
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Vincent Lepreux, « Malassise demande des comptes à son maire : Un pylône de 45 mètres doit être implanté », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « La Neuville-Garnier : Gisèle Roelants seule en lice : Gisele Roelants, 74 ans, briguera un 3e mandat de maire à la Neuville- Garnier », L'Observateur de Beauvais, no 834, , p. 27.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à La Neuville-Garnier en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Dominique Vermand, « Église saint-Éloi à La Neuville-Garnier », Diocèse de Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).