Léon Vaudoyer
Architecte diocésain Archidiocèse de Marseille | |
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Inspecteur général des édifices diocésains (d) | |
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(à 68 ans) 16e arrondissement de Paris |
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École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Antoine Vaudoyer |
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Société centrale des architectes français (d) () Académie des beaux-arts () |
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Distinctions |
Prix de Rome () Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (- Officier de la Légion d'honneur |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/19/7233)[1] |
Cathédrale Sainte-Marie-Majeure, hôtel de ville d'Avignon (d) |
Léon Vaudoyer, né le à Paris où il est mort dans le 16e arrondissement le [2], est un architecte et historien de l'architecture français.
Influencé par les idées de Saint-Simon et d’Auguste Comte, Léon Vaudoyer, fils d’Antoine Vaudoyer, fut l’un des pères de l’architecture historiciste.
Biographie
[modifier | modifier le code]Léon Vaudoyer, fils d'Antoine Vaudoyer, fait ses études au Collège Sainte-Barbe, dont il sort en 1818. Élève de l'École des beaux-arts, dans l'atelier de son père Antoine Vaudoyer, et de son cousin Hippolyte Lebas[3]. il obtient le grand prix de Rome en 1826 et le premier prix au concours pour la construction de l’hôtel de ville d’Avignon en 1838. Il séjourne à la villa Médicis de 1826 à 1832[4].
Il réalise en 1828, avec Paul Le Moyne (buste) et Louis Desprez, le Monument à Nicolas Poussin pour la basilique San Lorenzo in Lucina de Rome, qui lui a été commandé par Chateaubriand.
En 1833, Vaudoyer ouvre son atelier pour former des élèves d’architecture à l’École des beaux-arts de Paris. Il est nommé premier inspecteur des travaux du palais du Conseil d'État et de la Cour des comptes la même année.
Il participe à l'Encyclopédie nouvelle de Pierre Leroux et Jean Reynaud de 1834 à 1836.
Il est nommé architecte du Conservatoire national des arts et métiers en 1838 et à la Commission des arts et édifices religieux en 1848.
En 1853 il est nommé inspecteur général des édifices diocésains en compagnie de Léonce Reynaud et d'Eugène Viollet-le-Duc. L'année suivante, il est architecte diocésain du diocèse de Marseille[5].
Il est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil no 1 de la section architecture en 1868, en remplacement de Louis-Hippolyte Lebas. Il fut le professeur de Juste Lisch.
Marié en 1860 à Mary Ann Bulkley (mère en premières noces de William Bouwens van der Boijen), puis en 1869 à Marie-Joséphine-Clémence Mira (remariée à l'avocat Henri Singer), Léon Vaudoyer est le père de l'architecte Alfred Vaudoyer et le grand-père de l'écrivain Jean-Louis Vaudoyer, de l'Académie française.
La rue Léon-Vaudoyer, dans le 7e arrondissement de Paris ainsi que l’avenue Vaudoyer dans le 2e arrondissement de Marseille, est nommée en son honneur.
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Monument à Léon Vaudoyer (1906), cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille.
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Portrait de l'architecte Léon Vaudoyer, à Rome (1832).
Œuvres architecturales
[modifier | modifier le code]- Construction de l’hôtel de ville d’Avignon (1838)
- Agrandissement, avec Gabriel-Auguste Ancelet, des bâtiments du prieuré Saint-Martin-des-Champs occupé par le Conservatoire national des arts et métiers et nouvelle façade de style néo-flamboyant pour l'église (à partir de 1845)
- construction de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille (à partir de 1852)
- isolement, dégagement des abords et agrandissement de la Sorbonne à Paris (à partir de 1852).
Prix et décorations
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur (15 décembre 1855)[6]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-8iqv4e8ca-y5goejniesim »
- Son acte de décès (n°84) dans les registres de décès du 16e arrondissement de Paris pour l'année 1872.
- Théodore Ballu, Notice sur M. Léon Vaudoyer, Paris, Institut de France. Académie des Beaux-arts, , 11 p. (lire en ligne)
- Institut national de l'histoire de l'art, notice biographique Léon Vaudoyer
- Dossier de Léon Vaudoyer, Archives nationales, F/19/7233, voir l'inventaire en ligne
- Institut national de l'histoire de l'art, notice biographique Léon Vaudoyer ; Archives nationales, dossier de Légion d'honneur, LH/2679/33, consultable en ligne
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Théodore Ballu, Notice sur M. Léon Vaudoyer, Firmin Didot Frères, Paris, 1873
- Barry Bergdoll, Daphné Doublet, Antoinette Le Normand-Romain et Marie-Laure Crosnier Leconte, Les Vaudoyer : une dynastie d’architectes, Réunion des musées nationaux, Paris, 1991, (ISBN 2711824861)
- (en) Barry Bergdoll, Léon Vaudoyer : historicism in the age of industry, New-York ; Cambridge, Architectural History Foundation ; MIT Press, 1994, (ISBN 0262023806)
- (en) David Van Zanten, Designing Paris : the architecture of Duban, Labrouste, Duc, and Vaudoyer, MIT Press, Cambridge, 1987, (ISBN 0262220318)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressources relatives à l'architecture :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Notice sur le site de la Médiathèque du patrimoine
- Institut national de l'histoire de l'art, notice biographique Léon Vaudoyer et article
- Architecte français du XIXe siècle
- Architecte diocésain
- Historien français de l'architecture
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Prix de Rome en architecture
- Pensionnaire de la Villa Médicis
- Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Enseignant au Conservatoire national des arts et métiers
- Académie des beaux-arts (France)
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1855
- Naissance en juin 1803
- Naissance dans l'ancien 10e arrondissement de Paris
- Décès en février 1872
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 68 ans