Juan Asensio
Naissance | |
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Université Paris-Nanterre (à partir de ) Université Jean-Moulin-Lyon-III |
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Père |
Juan Asensio Herrero (d) |
Blog officiel |
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Juan Asensio, né le à Lyon, est un essayiste et critique littéraire français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Né le [1] à Lyon, Juan Asensio est élève à Sainte-Marie jusqu'à une classe de khâgne. Licencié en philosophie et diplômé d'études approfondies ès lettres modernes de l'université Jean-Moulin-Lyon-III, il mène ensuite à Paris-X-Nanterre, selon ses dires, une recherche[2] sur la figuration du diable dans les romans de Georges Bernanos, Julien Green et François Mauriac mais abandonne cette thèse en cours de route.
Il intègre aussi, une année durant, l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Celsa dans le cadre d'un mastère spécialisé en journalisme.
Carrière
[modifier | modifier le code]Alors qu'il est étudiant, Juan Asensio fonde avec Gaël Fons Dialectique — de tendance maurrassienne[3] — et Les Brandes[n 1].
Ayant écrit dans plusieurs hebdomadaires et revues, dont Études, Valeurs actuelles, L'Atelier du roman, la Revue des Deux Mondes, Contrelittérature, Les Études bernanosiennes, Nunc, Cancer !, Immédiatement, Les Provinciales, La Sœur de l'ange ou encore Raskar Kapac, Accattone, Livr'arbitres et La Femelle du requin, il a été également membre du comité de rédaction des revues Esprits libres et Libres.[réf. nécessaire]
À partir de 2010, il fait partie du jury du prix du livre incorrect.[réf. nécessaire]
En il fonde un blog[4] à l'adresse juanasensio.com, auquel il donne comme nom « Stalker » — du nom du film d'Andreï Tarkovski[5] — et comme sous-titre « dissection du cadavre de la littérature ».
Il y effectue une critique de la littérature principalement contemporaine qui se veut « réactionnaire »[5], érudite et polémique. Pierre Assouline loue son « indépendance » et Valeurs actuelles sa « liberté de ton totale »[6].
En 2008, Ariel Wizman qualifie Stalker de meilleur blog littéraire de l'année sur Canal +[6]. En 2009, le blog revendique 40 000 « visiteurs uniques » par mois[6].
En 2014, Benoît Poelvoorde dit « [ne lire] aucune critique, sauf sur le site Stalker[7]. »
Publications
[modifier | modifier le code]Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Essai sur l'œuvre de George Steiner : la parole souffle sur notre poussière, Paris-Montréal-Budapest, L'Harmattan, coll. « L'Ouverture philosophique », , 250 p. (ISBN 2-7475-0751-3).
- La Littérature à contre-nuit : textes sur la littérature et le mal, Cluny, A contrario, coll. « La Sœur de l'ange : les inédits », (réimpr. 2007), 298 p. (ISBN 978-2-35122-027-6, lire en ligne).
- La critique meurt jeune, Monaco-Paris, Le Rocher, , 245 p. (ISBN 2-268-05792-5). Réédition en 2007 chez Sulliver.
- Maudit soit Andreas Werckmeister !, Arles, La Nuit, coll. « Maëlstrom », , 106 p. (ISBN 978-2-917431-09-2).
- Avec William Kidd et Julie Ouelette, Sous le soleil de Satan, Caen, Lettres modernes Minard, coll. « Archives Bernanos » (no 11), , 99 p. (ISBN 978-2-256-90489-9).
- La Chanson d'amour de Judas Iscariote, Paris, Le Cerf, coll. « Cerf littérature », , 125 p. (ISBN 978-2-204-09073-5).
- Le temps des livres est passé (préf. Pierre Mari), Nice, Ovadia, coll. « Les Carrefours de l'être », 2018, 704 p. (ISBN 978-2-36392-305-9).
Préfaces
[modifier | modifier le code]- Georges Bernanos, L'Imposture, Bordeaux, Le Castor astral, , 302 p. (ISBN 978-2-85920-823-3, présentation en ligne).
- Michel Bernanos (postface Dominique de Roux, ill. Jean-Michel Perrin), La Montagne morte de la vie, Talence, L'Arbre vengeur, , 222 p. (ISBN 979-10-91504-46-1, présentation en ligne).
- George R. Stewart (trad. de l'anglais), La Terre demeure, Lyon, Fage, , 366 p. (ISBN 978-2-84975-492-4, présentation en ligne).
- Serge-Simon Held, La Mort du fer, Talence, L'Arbre vengeur, , 426 p. (ISBN 978-2-37941-004-8, présentation en ligne).
- Ernesto Sabato, Hommes et engrenages, R & N, 2019.
- Arthur Machen, Le Grand Dieu Pan, Lumpen, 2021, 192 p.
- Abel Bonnard, Océan et Brésil, Pardès, 2021, 202 p.
Autres contributions
[modifier | modifier le code]- « George Steiner et Boutang », dans Antoine-Joseph Assaf (dir.), Pierre Boutang, Lausanne-Paris, L'Âge d'Homme, coll. « Les Dossiers H », (ISBN 2-8251-1426-X).
- « Ernesto Sábato, le dernier sondeur des abîmes », dans Johann Cariou et Bruno Deniel-Laurent (dir.), Gueules d'amour : ils interrogent les fantômes, mais ils s'adressent aux vivants, Paris, Mille et une nuits, (ISBN 2-84205-770-8, lire en ligne).
- « De la déchéance ontologique à la mise en accusation de la parole », dans Pierre-Emmanuel Dauzat (dir.), Steiner, Paris, L'Herne, coll. « L'Herne » (no 80), (ISBN 2-85197-094-1).
- « L'état de la parole depuis Joseph de Maistre : quelques réflexions sur le langage et le mal chez Maistre, Conrad et Robin », dans Philippe Barthelet (dir.), Joseph de Maistre, Lausanne-Paris, L'Âge d'Homme, coll. « Les Dossiers H », (ISBN 2-8251-1871-0).
- « Infréquentable », dans Gilles Grelet (dir.), Théorie-rébellion : un ultimatum, Paris-Budapest-Kinshasa, L'Harmattan, coll. « Nous, les sans-philosophie », (ISBN 2-7475-9210-3)
- « Tristesse et joie de la parole », dans Jacques de Guillebon (dir.), Vivre et penser comme des chrétiens, Toulon-Cluny, Immédiatement-A contrario, coll. « Témoignages », (ISBN 2-7534-0030-X, lire en ligne).
- « De l'évolution du livre », dans Arnaud Bordes, Stéphan Carbonnaux et Serge Takvorian (dir.), Enquête sur le roman, Paris, Le Grand Souffle, (ISBN 978-2-916492-16-2, lire en ligne).
- « La parole souffle sur notre poussière : essai sur l’œuvre de George Steiner », dans Ricardo Gil Soeiro (pt) (dir.), O pensamento tornado dança: Estudos em torno de George Steiner [« La Pensée faite danse : études autour de George Steiner »], Lisbonne, Roma Editora, 2009 — traduit en anglais.
- « George Steiner tel qu'en lui-même Pierre Boutang le révèle », dans Pierre-Yves Rougeyron (dir.), Pourquoi combattre ?, Paris, Perspectives Libres, (ISBN 9-791090-742482), p. 60-72.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Revue dont il fut par ailleurs l'unique rédacteur.
Références
[modifier | modifier le code]- Notice de la Bibliothèque nationale de France.
- Dirigée par Monique Gosselin-Noat.
- Fiammetta Venner, Extrême France : les mouvements frontistes, nationaux-radicaux, royalistes, catholiques traditionalistes et provie (thèse de doctorat en science politique remaniée), Paris, Grasset, , 518 p. (ISBN 2-246-66601-5, lire en ligne), p. 216.
- « Cyberpolémiques littéraires », Les Échos, 29 septembre 2006.
- « Enquête sur les blogs littéraires », sur magazine-litteraire.com, .
- Julie Malaure, « Le tout-à-l’ego des blogs littéraires », sur valeursactuelles.com, .
- Geneviève Simon, « La 3ème [sic] édition de l'intime festival veut titiller la curiosité », sur lalibre.be, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Sur Cairn
- Essayiste français du XXIe siècle
- Critique littéraire français
- Polémiste français
- Blogueur français
- Collaborateur de Valeurs actuelles
- Auteur ayant écrit sur Georges Bernanos
- Étudiant de l'université Jean-Moulin-Lyon-III
- Élève de l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication
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