Joseph François Ignace Maximilien Schiner
Joseph François Ignace Maximilien Schiner | ||
Naissance | Sion (Suisse) |
|
---|---|---|
Décès | (à 83 ans) Châteauneuf-sur-Loire (Loiret) |
|
Origine | Suisse | |
Allégeance | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1780 – 1832 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
|
modifier |
Joseph François Ignace Maximilien Schiner, né le à Sion et mort le à Châteauneuf-sur-Loire (Loiret), est un général suisse des guerres de la Révolution et de l'Empire.
Carrière
[modifier | modifier le code]Ancien régime
[modifier | modifier le code]Joseph Schiner s'engage le , comme sous-lieutenant au régiment de Courten et sert avec ce régiment suisse à Belle-Île-en-Mer l'année suivante[1].
Révolution française
[modifier | modifier le code]Licencié comme tous les régiments suisses le , Schiner intègre alors l'état-major de l'armée du Nord comme capitaine adjoint aux adjudants-généraux le [1]. Promu provisoirement adjudant-général chef de brigade le , il participe à la prise de Menin le au sein de la division Moreau[1].
Passé à l'armée d'observation du Rhin le , il combat en Suisse comme chef d'état-major de la division Legrand.Il concourt à la victoire des forces helvético-françaises lors de la Bataille de Finges le 27 mai 1799. Passé à la division Montrichard, il participe aux batailles de Stockach et de Moesskirch, au lendemain de laquelle il est nommé général de brigade le [1]. Il est blessé deux fois lors de la fin de la campagne.
Employé le à la 1re division militaire (Paris), il est muté le au camp de Nimègue et commande la 3e brigade de la division Montrichard au sein de la nouvelle armée de Hanovre[1]. Muté au camp de Saint-Omer le , il remplace le le général Saligny à la tête d'une brigade de la division Vandamme au sein du 4e corps d'armée.
Premier Empire
[modifier | modifier le code]Après la capitulation de Memmingen, le général Schiner est chargé par le maréchal Soult de l'exécution de la convention[2]. Il participe à la bataille d'Austerlitz à la tête de sa brigade, composée du seul 24e régiment d'infanterie légère et de ses 1 300 hommes[3]. Il fait ensuite les campagnes de Prusse et de Pologne sous Vandamme, Leval et Carra-Saint-Cyr[1].
Mis en disponibilité le , il exerce des commandements territoriaux puis reprend du service en 1809 à la tête du contingent hessois de la division Carra-Saint-Cyr[1]. Après avoir combattu en Allemagne, il est rappelé en France le . De 1810 à 1812, le général Schiner commande le département du Loiret, malgré un cours intermède au début de l'année 1812 où il commande une brigade de la garde nationale, puis est envoyé à Utrecht en 1813[1].
Restauration
[modifier | modifier le code]D'abord mis en non-activité au retour des Bourbons, il commande le département des Hautes-Pyrénées de janvier au . Mis à la retraite dès , il est élevé au grade de lieutenant-général honoraire le [1].
Il est compris dans la réorganisation de l'état-major de 1831 puis remis à la retraite le [1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Le général Schiner est fait commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur le et chevalier de Saint-Louis le . Il est aussi titulaire de la grand'croix de l'Ordre de Louis de Hesse[1].
Il est créé baron de l'Empire, par décret du , lettres patentes du [4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Six 1934, p. 434-435
- ↑ Gotteri 2000, p. 180
- ↑ Quintin et Quintin 2004, p. 18
- ↑ Tulard 2001, p. 280
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicole Gotteri, Le Maréchal Soult, Charenton, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 805 p. (ISBN 2-909034-21-6)
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Austerlitz : dictionnaire biographique des soldats de Napoléon tombés au champ d'honneur, Paris, Archives et culture, , 298 p. (ISBN 2-911665-95-3)
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, t. 2, Paris, Saffroy, , p. 434-435
- Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9)