Jill St John
Naissance | |
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Nom de naissance |
Jill Arlyn Oppenheim |
Surnom |
Jill St John |
Nationalité | |
Formation |
Université de Californie à Los Angeles Hollywood High School (en) Hollywood Professional School (en) |
Activités | |
Période d'activité |
Depuis |
Conjoint |
Robert Wagner (depuis ) |
Yeux |
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Jill Arlyn Oppenheim, dite Jill St John, est une actrice américaine née le à Los Angeles (Californie, États-Unis). Elle est surtout connue pour son rôle de Tiffany Case dans Les diamants sont éternels, un James Bond sorti en 1971.
Biographie
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]Jill St John est née Jill Arlyn Oppenheim à Los Angeles, de confession juive, fille d'Edward Oppenheim (1912-1986), un propriétaire prospère de restaurant, et de son épouse Betty Lou (née Goldberg, 1912-1998)[1],[2].
Petite fille, elle suit des cours de danse au Children's Ballet Company avec Natalie Wood et Stefanie Powers. Elle est déjà actrice à 6 ans à la radio.
En 1949, âgée de 9 ans, elle fait ses débuts dans un film et dans un spectacle à la télévision. Elle apparaît ensuite à 11 ans dans plusieurs épisodes de feuilletons et séries télévisées.
La toute jeune fille suit des cours en matinée pour les enfants du show-business à la Hollywood Professional School (connue aussi sous le nom de « Hollywood Conservatory of Music and Arts ») ; elle y décroche précocement (à 14 ans) son diplôme de fin d'études. C'est à cette époque de l'adolescence que sa mère change le nom de sa fille pour qu'il ait une consonance hollywoodienne : St John[1].
Élève brillante, Jill s'inscrit à l'université de Los Angeles (UCLA) à l'âge de 15 ans. En parallèle, elle joue dans plusieurs spectacles radiophoniques dont One Man's Family[3].
Studios de cinéma
[modifier | modifier le code]En , elle signe chez Universal Pictures un contrat de sept ans, rémunéré 200 dollars par semaine.
En 1958, elle fait ses débuts au cinéma dans Summer Love, tout en continuant de se produire à la télévision, notamment dans des épisodes de The Christophers, Schlitz Playhouse et DuPont Show of the Month[3].
Elle enchaîne sur une signature auprès de la 20th Century Fox qui tente de faire d'elle une étoile. Elle figure au générique de plusieurs productions pour « des rôles de starlette », selon ses déclarations : The Remarkable Mr. Pennypacker en 1959, Holiday for Lovers la même année et The Lost World en 1960[4].
En 1961, elle travaille ponctuellement pour la Warner Bros. dans The Roman Spring of Mrs. Stone (le Visage du plaisir) et, l'année suivante, dans Tender Is the Night.
Le , elle épouse l'acteur Robert Wagner.
Actions caritatives
[modifier | modifier le code]Jill St John prend la suite de sa mère Betty Oppenheim pour s'occuper de diverses associations fournissant des aides d'urgence aux nécessiteux, telles (en) « People Helping People USA », « Sylmar Valley Earthquake », (en) « Care America » devenu (en) « People Helping People, USA » ou « Screen Smart Set ».
Vie privée
[modifier | modifier le code]Jill St John se marie quatre fois :
- Neil Dubin ( – )
- Lance Reventlow ( – )
- Jack Jones ( – )
- Robert Wagner ( – aujourd'hui).
Entre ses mariages, St John a entretenu une liaison avec Henry Kissinger et George Lazenby.
Filmographie sélective
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1952 : Tonnerre sur le temple (Thunder in the east) de Charles Vidor
- 1958 : Summer Love (en) de Charles F. Hass : Erica Landis
- 1958 : The Remarkable Mr. Pennypacker de Henry Levin : Kate Pennypacker
- 1959 : Holiday for Lovers de Henry Levin : Meg Dean
- 1960 : Le Monde perdu (The Lost World) de Irwin Allen : Jennifer Homes
- 1961 : Le Visage du plaisir (The Roman Spring of Mrs. Stone) de José Quinterro : Barbara
- 1962 : Tendre est la nuit (Tender Is the Night) de Henry King : Rosemary Hoyt
- 1963 : Mercredi soir, 9 heures... (Who's Been Sleeping in My Bed?) de Daniel Mann : Toby Tobler
- 1963 : T'es plus dans la course, papa ! (Come Blow Your Horn) de Bud Yorkin : Peggy John
- 1963 : Un chef de rayon explosif (Who's Minding the Store ?) de Frank Tashlin : Barbara Tuttle
- 1964 : Honeymoon Hotel de Henry Levin
- 1965 : The Liquidator de Jack Cardiff : Iris MacIntosh
- 1965 : The Oscar de Russell Rouse : Laurel Scott
- 1967 : Eight on the Lam de George Marshall : Monica
- 1967 : Tony Rome est dangereux (Tony Rome) de Gordon Douglas : Ann Archer
- 1967 : Banning de Ron Winston : Angela Barr
- 1967 : Le Pirate du roi (The King's Pirate) de Don Weis : Jessica Stephens
- 1971 : Les diamants sont éternels (Diamonds Are Forever) de Guy Hamilton : Tiffany Case
- 1972 : La Cible hurlante (Sitting Target) de Douglas Hickox : Pat Lomart
- 1982 : The Concrete Jungle de Tom DeSimone : Warden Fletcher
- 1982 : The Act de Sig Shore : Elise
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1966 : Batman, S01E01 et E02 : Molly
- 1978 : La croisière s'amuse, S021E25 : Meurtre au large
- 1979 : Pour l'amour du risque (Hart to Hart), S01E01 : Se refaire une santé (Pilot) : Sylvia Maxwell
- 1981-1982 : Magnum (Magnum P.I.), S02E22 : Tout au dernier vivant (Three minus Two) : Jan Kona
- 1983-1984 : Scandales à l'Amirauté (Emerald Point N.A.S.) : Deanna Kincaid
- 1984-1986 : Mission casse-cou (Dempsey & Makepeace), S03E01 : L'Étincelle - 1re partie (The Burning, part I), E02 : L'Étincelle - 2e partie (The Burning, part 2) : Mara Giardino
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1963 : nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour son interprétation dans T'es plus dans la course, papa !.
Voix françaises
[modifier | modifier le code]Katy Vail dans Batman (épisodes 1 et 2 dans le rôle de Molly)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jill St. John » (voir la liste des auteurs).
- « Jill St. John - The Private Life and Times of Jill St. John. Jill St. John Pictures. », sur www.glamourgirlsofthesilverscreen.com (consulté le )
- (en) Variety Staff, « Betty Lou Oppenheim, dead at 85 », sur Variety, (consulté le )
- Lovely Jill Goes Up the Hill to Stardom: JILL ST. JOHN 'High-Q' No Problem Hopper, Hedda. « Los Angeles Times », 28 septembre 1958 : E1
- Too Many Jacks for Jill: Hollywood's most irrepressible redhead says she likes the idea of marriage, but... Goldberg, Hyman. Los Angeles Times 5 Jan 1964: B12.
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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