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Jean-Serge Bokassa

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Jean-Serge Bokassa
Fonctions
Ministre de l'Administration du territoire
Gouvernement Sarandji II
-
Ministre de l'Intérieur
Gouvernement Sarandji I
-
Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture
Gouvernement Touadéra 3
-
Député
4e législature de l'Assemblée nationale de la République centrafricaine (d)
depuis le
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Famille
Père
Fratrie
Georges Bokassa (d)
Jean-Bedel Bokassa IIVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle

Jean-Serge Bokassa, né le à Bangui, est un homme politique centrafricain.

Enfance et débuts

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C'est le quinzième enfant de Jean-Bédel Bokassa[1] qui dirige la Centrafrique de 1966 à 1979[2].

Il s'engage en politique en 2003 et devient député de Mbaïki, puis ministre de la Jeunesse et des Sports de 2011 à 2013[1].

Il n'est engagé dans aucun parti mais soutient le Kwa Na Kwa de Bozizé avant la chute de ce dernier. Bien qu'il mette en avant une « aversion pour la violence », il défend le principe des actions des anti-balakas durant la troisième guerre civile centrafricaine de 2013 : « Le fait que les musulmans soient une minorité leur donne-t-il le droit de tuer si massivement ? »[1].

Il se présente à l'élection présidentielle centrafricaine de 2015 en tant que candidat indépendant. Il obtient 6,56 % des suffrages[3]. Il soutient alors Faustin Touadéra pour le second tour[4]. Le , il est nommé ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du Territoire du Gouvernement Sarandji[5]. Il est limogé le . Son désaccord avec Touadéra vient en partie de l’installation d'instructeurs russes dans l'ancien palais de son père[6],[7].

A l'élection présidentielle de 2020, il arrive en huitième position avec seulement 1,40 % des voix, derrière le président sortant, réélu dès le premier tour[8].

Notes et références

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