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Jean-Baptiste Corneille

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Jean-Baptiste Corneille
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique
Distinctions

Jean-Baptiste Corneille, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un peintre et graveur français.

Jean Baptiste Corneille est le plus jeune fils de Michel Corneille l'Ancien (1601 ou 1602-1664). Son frère aîné, Michel Corneille le Jeune (1642-1708) était également un peintre renommé. Il reçoit une formation artistique auprès de son père et entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture où il est distingué, notamment en 1663. En 1665, il est envoyé à Rome par Jean-Baptiste Colbert avec pension et s'y rend, « à pied », en compagnie du peintre Pierre Mosnier et du graveur Étienne Baudet. Il va alors étudier en Italie, effectuant le Grand Tour, et bien entendu à Rome où l'Académie de France est inaugurée le 11 février 1666.

À son retour à Paris, il est reçu membre de l'Académie royale le pour son envoi, la Punition de Busiris par Hercule (musée du Louvre). Il œuvre pour des églises parisiennes et, en 1679, il achève un Saint Pierre délivré de prison pour la cathédrale Notre-Dame. Avec Jacques Vouet[réf. nécessaire], il est chargé des décorations du palais des Tuileries. On lui doit également des compositions décoratives pour l'hôtel des Ambassadeurs de Hollande à Paris, ainsi qu'une participation à la peinture d'un des globes de Coronelli.

En 1692, est nommé professeur à l'Académie royale.

Il meurt à Paris le .

Comme son frère, Michel, Jean-Baptiste Corneille est influencé par l'école du Desiderosi. Plusieurs de ses peintures ont été gravées par certains de ses contemporains, comme Jean Mariette qui fut son élève. Lui-même a gravé à l'eau-forte quelques-unes de ses œuvres, s'inspirant des Carracci.

  • Buste de Michel-Ange.
  • Saint Bernard.
  • Mercure dans le ciel.
  • Saint-Jean dans le désert, d'après Annibale Carracci.
  • Apparition du Christ ressuscité à Sainte-Thérèse et Saint-Jean de la Croix, 1672, Paris, église Saint-Joseph-des-Carmes.
  • La Mort de Caton d'Utique, 1687, huile sur toile, 131 × 163 cm, Dijon, musée des beaux-arts.
  • L'Ange Gardien, huile sur toile, 137 × 95 cm, Dijon, musée des beaux-arts.
  • L'Apparition de la Vierge à saint Bernard, huile sur toile, 287 × 195 cm, Dijon, musée des beaux-arts.
  • Archimède et le soldat, esquisse, Dijon, musée Magnin.
  • Hercule punissant Busiris, huile sur toile, 141,5 × 197,5 cm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
  • La Résurrection de Lazare, huile sur toile, 356,5 × 255,5 cm, provient de l'église des Chartreux à Paris, Rouen, musée des beaux-arts.
  • La Résurrection de Notre-Seigneur, maître-autel de l'église Saint-Martin de Meudon, localisation actuelle inconnue.
  • Jupiter chassant Vulcain de l'Olympe, huile sur toile, 45 x 31,5 cm, musée des beaux-arts de Brest[1].


Notes et références

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  1. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.

Bibliographie

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  • M.-L. Blumer, « Corneille (Michel) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 9, Paris, [détail des éditions] , col. 676–678.
  • Pierre-Marie Auzas, « Les Quatre Mays des trois Corneille », La Revue du Louvre, 1961, 4-5, p. 187-196.
  • Yves Picart, Jean-Baptiste Corneille 1642-1695, une âme violente et tourmentée, Paris, CdP, 1987.
  • Nathalie Delosme, Le peintre Jean-Baptiste Corneille (1649-1695), mémoire de DEA, Université Paris IV, 1992.
  • Anne Le Pas de Sécheval, « Du nouveau sur Jean-Baptiste Corneille : autour d'un tableau retrouvé », Revue de l'Art, n°123, 1999, p. 32-38. (Lire en ligne)
  • Moana Weil-Curiel, « Un tableau pour le Grand Commun : le Saint Roch de Jean-Baptiste Corneille », La Tribune de l'Art, 20 novembre 2012. (Lire en ligne)

Liens externes

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