Jacques Merli
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Jacques Merli, né le dans le 15e arrondissement de Paris et mort pour la France le à Noyon (Oise), est un avocat français et membre de l'Action française.
Présentation
[modifier | modifier le code]Né dans une famille catholique le , Jacques Merli est élevé en partie chez les Jésuites.
Il est diplômé en Sciences politiques, licencié en droit et devient avocat à la Cour de Paris. Il défend de nombreux Camelots du Roi qui passent devant les tribunaux. Royaliste lui-même, il est rédacteur de la chronique judiciaire dans L'Action française[1].
Jacques Merli est également un catholique dévot, il se rend en pèlerinage annuellement à Lourdes comme brancardier[1].
En 1908, il est réformé du service militaire. Il partage sa déception à son ami Abel Manouvriez mais parvient à s'engager volontaire au début de la Première Guerre mondiale dans le 104e régiment d'infanterie[2]. Il participe à la bataille de Verdun puis combat à Gagny avant de se joindre à la bataille de la Marne.
Il est criblé de blessures aux bras et aux jambes le près de Roye et fait prisonnier par les Allemands. Il est transféré à l'hôpital civil de Noyon où les sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve tentent de le soigner. Devant sa piété, les Allemands le transfèrent dans une salle réservée aux officiers malgré son grade. Il décède de ses blessures en captivité à Noyon le [3].
Conformément aux souhaits de Jacques Merli, les mentions de brancardier de Lourdes et d’avocat à la Cour de Paris sont inscrites sur sa tombe. Il est décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume[1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « MERLI Jacques (1888-1914) », sur memoire.avocatparis.org (consulté le )
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Association des anciens élèves de l'Institut catholique de Paris, Livre d'or des anciens élèves et professeurs de l'Institut catholique de Paris, morts pour la France : 1914-1919, (lire en ligne), p. 431-433