Jack Davis (auteur)
Naissance |
Atlanta (Géorgie) |
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Décès |
(à 91 ans) Athens (Géorgie) |
Nationalité | américaine |
Profession | |
Formation | |
Distinctions |
prix de la publicité (1981), prix Inkpot (1985), prix Milton Caniff (1997), prix Reuben (2001), Temple de la renommée Will Eisner (2003) |
Jack Davis né à Atlanta en Géorgie le et mort le à Athens (Géorgie)[1], est un dessinateur américain de bandes dessinées. Il a dessiné de nombreuses histoires publiées par EC Comics, notamment des revues Tales from the Crypt et Mad Magazine. Par la suite il travailla pour plusieurs éditeurs (Marvel, Dell, EC, etc.). À partir des années 1960 il illustra de nombreux objets (affiches, pochettes de disque…) et se lança dans le monde du dessin animé.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jack Davis dessinateur de comics
[modifier | modifier le code]Jack Burton Davis naît le à Atlanta en Géorgie[2]. Très jeune il s'intéresse au dessin et, à l'âge de 12 ans, il envoie sa première bande dessinée à la revue pour adolescents Tip Top Comics[3],[4]. Durant la seconde guerre mondiale il est incorporé dans la marine où il crée la bande dessinée Boondocker pour le journal Navy News. Après la guerre il retourne à l'université de Géorgie. Il produit plusieurs illustrations pour le journal du collège, pour des publicités de Coca-Cola, etc[2]. Lorsqu'il quitte l'université, il part pour New York afin de se lancer dans une carrière de dessinateur et achever sa formation à la New York's Art Students League. Il assiste Ed Dodd sur le comic strip Mark Trail[3] puis encre le comic strip Le Saint dessiné par Mike Roy. Il crée le strip Beauregard qui est diffusé par McClure Newspapers Syndicate[2].
En 1950 il part travailler pour EC Comics. C'est en novembre de cette année qu'est publié sa première histoire The Living Mummy dans Haunt of Fear n° 4[5]. Par la suite, il illustre de nombreuses histoires dans des genres différents (horreur, guerre, science-fiction, humour, etc.) et participe à l'écriture de quelques scénarios, surtout pour les comics de guerre[2]. Lorsqu'en est lancé le comics Mad, il est un des auteurs qui y participe et il signe les dessins de la première histoire, qui est une parodie des récits d'horreurs que l'on pouvait trouver dans les comics, Haunt of Fear, Tales of the Crypt et Vault of Horror publiés par EC Comics. Lorsque Harvey Kurtzman quittera EC Comics, Jack Davis travaillera encore pour les magazines qu'il dirige, Trump, Humbug et Help[6]. Le succès de EC Comics est mis à mal lorsque des voix s'élèvent pour condamner les comics d’horreur comme cause de la hausse de la délinquance juvénile. Parmi ces critiques, l'une des plus remarquée est celle du psychologue Fredric Wertham qui dans son ouvrage Seduction of the Innocent présente deux dessins de Jack Davis comme exemples de la nocivité des comics sur l'esprit des enfants[4]. Lorsque EC Comics est contraint d'abandonner les comics d'horreur à la suite de la mise en place de la « Comics Code Authority », Davis participe aux comics de la nouvelle direction. L'échec de cette nouvelle politique éditoriale initiée par William Gaines, propriétaire de EC oblige Jack Davis, comme ses collègues travaillant pour EC, à chercher un emploi chez d'autres éditeurs ; il participe cependant encore à Mad dirigé par Al Feldstein. De 1956 à 1963, il travaille pour Atlas, sur des comics de western et de science-fiction et assiste Will Elder sur la bande dessinée Little Anny Fanny[3] scénarisée par Harvey Kurtzman. Il participe aussi au lancement du comics d'humour Yak Yak, édité par Dell de 1961 à 1962. En 1964, il commence à dessiner pour les magazines Creepy, Eerie et Vampirella de Warren Publishing.
Jack Davis illustrateur
[modifier | modifier le code]Parallèlement à sa carrière de dessinateur de comics il crée aussi de nombreuses illustrations : cartes de chewing gum, affiches de film (Un monde fou, fou, fou, fou, Les Russes arrivent, Le ciel peut attendre, De l'or pour les braves, Bananas, Les Producteurs, Le Privé, La Party, Les Trois Sergents, Alice in Wonderland: A Musical Porno)[7], pochettes de disques, couvertures de livres, publicités, couvertures de magazines tels que TV Guide, Time, Life, Playboy, Ebony, Esquire[2].
Jack Davis et les dessins animés
[modifier | modifier le code]À partir de 1960 Jack Davis travaille aussi dans le domaine de l'animation. La bande annonce du film Un monde fou, fou, fou, fou est faite au moyen de ses dessins. En 1967 il est le créateur des poupées utilisées dans le film Mad Monster Party?. Au sein de la société Phil Kimmelman and Associates en association avec Phil Kimmelman, il crée de nombreux designs pour des spots publicitaires réalisés en dessin animé. Il est par ailleurs character designer de la série animée consacrée par le réseau ABC aux Jackson 5, en 1971.
Affiches de cinéma
[modifier | modifier le code]- 1979 : Cactus Jack, de Hal Needham
Récompenses
[modifier | modifier le code]- 1981 : prix de la publicité de la National Cartoonists Society[Note 1]
- 1985 : prix Inkpot
- 1997 : prix Milton Caniff pour l'ensemble de son œuvre de la National Cartoonists Society[6].
- 2001 : prix Reuben pour ses publications dans Mad
- 2003 : Temple de la renommée Will Eisner
- Posthume
- 2019 : Prix Inkwell spécial Stacey-Aragon, pour l'ensemble de son œuvre d'encreur[8]
Publications en français
[modifier | modifier le code]- Les Années folles de Mad (Éditions du Fromage, 1978)
- Mad se paie une toile (Neptune, 1984)
- albums Albin Michel collection « Spécial USA »
- Horreur : une anthologie en bandes dessinées (éd. Williams, 1974)
- albums Les Humanoïdes Associés collection « Xanadu »
- série Tales from the crypt (éd. Albin Michel)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Société nationale des dessinateurs = National Cartoonists Society
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Jack Davis- 1924-2016 - sur le site de l'illustrateur Tom Richmond.
- « Biography of Illustrator/Artist Jack Davis - Crazy Campsongs », sur www.crazycampsongs.com (consulté le )
- Knudde et Schuddeboom 2017.
- Markstein 2010.
- [1] bibliographie des œuvres réalisées par Jack Davis sur le Grand Comic Database p.1
- [2] The animated Television Commercial Art of Jack Davis sur le site thedeeparchives.com
- [3] Jack Davis sur le site americanartarchives.com
- (en) Rhys Evans, « Your 2019 Eisner Awards Winners », sur inkwellawards.com, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrick Gaumer, « Davis, Jack Burton », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 231.
- (en) Kjell Knudde et Bas Schuddeboom, « Jack Davis », sur Comiclopedia, (consulté le ).
- (en) Donald D. Markstein, « Jack Davis », sur Toonopedia, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à la bande dessinée :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Naissance à Atlanta
- Naissance en décembre 1924
- Dessinateur américain de bande dessinée
- Dessinateur américain de presse
- Scénariste américain de bande dessinée
- Affichiste de cinéma
- Membre du temple de la renommée Will Eisner
- Animateur américain
- Lauréat du prix Milton Caniff
- Lauréat du prix Inkpot
- Lauréat du prix Inkwell
- Lauréat du prix Reuben
- Décès en juillet 2016
- Décès dans le comté de Clarke (Géorgie)
- Décès à 91 ans