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Ivan Gaussen

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Ivan Gaussen
Fonctions
Majoral du Félibrige
-
Président
Société des félibres de Paris (d)
-
Jacques Loubière (d)
Président
Société des félibres de Paris (d)
-
Président
Union des syndicats d'initiative du Gard (d)
Sous-directeur (d)
Aide sociale à l'enfance
Paris
Réalisateur (en)
Le Gard (d)
Président
Les Enfants du Gard à Paris (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Ivan Louis GaussenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
La France latine (d), La Cigale uzégeoise (d), L'Écho du Vidourle (d), La Chronique nîmoise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Hippolyte Gaussen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Raoul Gaussen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Frédéric Gaussen
Françoise Gaussen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Félibrige
Les Enfants du Gard à Paris (d)
Société des félibres de Paris (d)
Fédération régionaliste française
Académie de NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Œuvres principales
Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ivan Gaussen (1896-1978) est un écrivain français appartenant au mouvement félibréen.

Fils d'Hippolyte Gaussen, maire de Sommières de 1899 à 1901, et frère de Raoul Gaussen, qui occupe le même mandat de 1930 à 1944, Ivan Gaussen naît le dans cette commune[1]. Après des études secondaires au lycée de garçons de Nîmes, puis de droit à Montpellier, il s'engage dans l'artillerie en 1916 (bien que réformé) et combat à la bataille de Verdun[1].

Après guerre, il reprend ses études de sciences politiques et économiques, soutient une thèse de doctorat (1921)[2], puis entame une carrière à l'Assistance publique de Paris[3] et collabore à la fondation du musée de l'Assistance[3][4].

Mainteneur, puis majoral du Félibrige de 1964 à sa mort, il préside pendant une quarantaine d'années à partir de 1938[5] la Société des félibres de Paris, et est vice-président de la Fédération régionaliste française[1].

À l'origine du développement du Syndicat d'Initiative, dont il assura la Présidence, il fut une véritable locomotive pour sa ville de SOMMIERES à une époque où l'impact touristique n'en était qu'à ses prémices, il assurait lui même les visites estivales de jour et de nuit, et fut le précurseur de représentations théâtrales dans l'enceinte du château.

Il meurt à Montpellier le , à l'âge de 83 ans[1]. Il repose au cimetière protestant de Nîmes[3].

Époux de Jacqueline Gaussen Salmon, peintre française d'inspiration réaliste, décédée à 41 ans, il est le père du journaliste Frédéric Gaussen[3], et de la pianiste Françoise Gaussen épouse de Michel Garcin directeur artistique chez ERATO.

Son œuvre est dédiée à la fois à l'« histoire locale », à la « littérature d'Oc » et au « mouvement félibréen », dont il est un responsable[1]. Outre de nombreux ouvrages, il donne une série d'études sur les marquis de Villevieille[1].

  • Poussigue-Meyrel, chansonnier du terroir, Uzès, La Cigale, 1933 (BNF 32543178).
  • Le Vidourle et ses vidourlades (préf. Jean Charles-Brun), Nîmes, Éditions méridionales, 1937 (BNF 32543179).
  • Sommières : promenade à travers son passé, Sommières, Demontoy, 1951 (BNF 36000100).
  • Paris et le félibrige, Avignon, Aubanel, 1954 (BNF 32150725).
  • Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, 1962 (BNF 33021783).

Références

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  1. a b c d e et f Bernié-Boissard, Boissard et Velay 2009.
  2. intitulée "Considérations sur les foires et les marchés de Sommières-en-Languedoc depuis leurs origines jusqu'à la Révolution. Un aspect de l'activité industrielle et commerciale de Sommières." Thèse de doctorat (sciences politiques et économiques), soutenue par Ivan Gaussen, publiée à Nîmes, impr. A. Chastanier, 12, rue Pradier, 1921, 256 p. conservée à la bibliothèque de la Faculté de droit de l'Université de Montpellier, voir BNF 32150722.
  3. a b c et d Château 1978.
  4. À sa mort, René Château souligne « son influence et son rayonnement » dans ces fonctions.
    Source René Château 1978.
  5. https://www.sceaux.fr/sites/default/files/files_d6/am_sceaux_bm_0083_1978_octobre_0.pdf.
  6. « Ivan GAUSSEN / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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