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Industrie pharmaceutique

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Personne qui travaille comme assistant pharmacien.

L'industrie pharmaceutique est le secteur économique qui regroupe les activités de recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire[1],[2]. Cette activité est exercée par les laboratoires pharmaceutiques et les sociétés de biotechnologie.

La pharmacie la plus ancienne recensée dans l’histoire date de 754[3]. Ouverte à Bagdad par des pharmaciens arabes, sous le califat Abbasside, les sayadilas[4], elle a rapidement été rejointe par d’autres, initialement dans le monde médiéval islamique et, par la suite, en Europe.

Au XIXe siècle, nombre de pharmacies européennes et nord-américaines sont devenues des sociétés pharmaceutiques à part entière, et, de fait, la plupart des sociétés pharmaceutiques actuelles ont été fondées à cette époque.

Aux XXe siècle, les découvertes centrales des années 1920 et des années 1930 dans le domaine de la médecine, telles que la pénicilline et l’insuline, commencent alors à être produites en quantité industrielle et distribuées au détail. La Suisse, l’Allemagne et l’Italie ont des industries particulièrement puissantes, suivies de près par le Royaume-Uni, les États-Unis, la Belgique et les Pays-Bas.

Une législation est adoptée pour encadrer les expérimentations et approuver les médicaments qui reçoivent un label adéquat. La distinction est faite entre les médicaments nécessitant une ordonnance et les médicaments en vente libre au fur et à mesure que l’industrie pharmaceutique grossit et mûrit.

L’industrie pharmaceutique se développe sérieusement à partir des années 1950 à la suite du développement d’une approche systématique et scientifique, d’une meilleure compréhension du corps humain (en particulier avec l’ADN) ainsi que l’apparition de procédés manufacturiers plus sophistiqués.

Durant les années 1950, plusieurs nouveaux médicaments sont développés et sont ensuite, dans les années 1960, distribués en grande quantité. Parmi ceux-là, on compte la première forme de contraception orale, « la Pilule », la Cortisone ainsi que des médicaments pour le contrôle de la pression artérielle et pour d’autres maladies cardiaques. Le domaine des médicaments pour les maladies psychiatriques et dépressives se développe aussi. Le Valium (diazepam) est découvert en 1960 et commence à être prescrit dès 1963, devenant alors le médicament le plus prescrit de l’histoire de la pharmacie.

Pour encadrer le développement des sociétés pharmaceutiques, les gouvernements prennent de nombreuses mesures législatives. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA), créée en 1906, est l'une des premières institutions étatiques à assurer le contrôle légal d'un marché jusqu'alors très libre. Elle est ensuite placée sous l’autorité du Ministère de la Santé de l’Éducation et du Bien-être à partir de 1953. En France, il faudra attendre 1993 et la création de « l’Agence du médicament » (aujourd’hui ANSM) pour voir apparaître un organe semblable[5].

En 1964, l’Association médicale mondiale publie la Déclaration d'Helsinki qui précise certaines règles de la recherche clinique et demande qu’un sujet donne son autorisation explicite avant de pouvoir être utilisé dans des tests cliniques pour des nouveaux médicaments. On demande alors aux sociétés pharmaceutiques de prouver l’efficacité des tests médicaux avant d’autoriser la mise en vente d’un nouveau médicament.

Jusqu’aux années 1970, cette industrie reste relativement circonscrite malgré un fort potentiel de croissance. Dans le cadre de la mondialisation et de la concurrence qu'elle a exacerbé, une course aux dépôts de brevets (qui permettent de protéger à la fois des produits et des techniques de production) a encouragé vers le milieu des années 1980 et dans les pays concernés, la création de partenariats commerciaux et de rachats entre de grandes firmes et les petits laboratoires de recherche ou start-ups qui peinent à survivre, entraînant un phénomène de concentration de la production et de la recherche pharmaceutiques, rapidement dominées par les plus grandes sociétés internationales qui maîtrisent les fonds et les structures. Ce phénomène de concentration s'est par exemple traduit en France en 30 ans (1970-2009) par une chute du nombre d'entreprises pharmaceutiques alors que leur taille augmentait et leur chiffre d'affaires était presque décuplé (multiplié par 7 en valeur à prix relatifs). La mondialisation disperse aussi la production : en 1970, le chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique française était essentiellement réalisé en France (87 %). Cette part n'était plus que de 53 % en 2010[6].

Les années 1980 sont une période-charnière où l'industrie du génie génétique obtient la possibilité de breveter le vivant (OGM), et où la réglementation s'internationalise et devient plus stricte pour ce qui concerne la maitrise du risque sanitaire et environnemental.

La génomique progresse rapidement, aidée par les progrès de la bioinformatique qui changent radicalement la manière de penser le médicament. C’est alors qu’apparaissent les premiers traitements pour lutter contre le SIDA.

Le médicaments sont principalement écoulés via la pharmacie d'officine et les hôpitaux. En France, le nombre des officines a fortement augmenté de 1963 au début des années 1980 pour se stabiliser vers 1985 puis légèrement diminuer (en raison des arrêtés limitant le nombre d’officines par zone à partir de 1994)[7]. Un débat existe sur l'opportunité d'ouvrir une partie de la pharmacie au non-pharmaciens et concernant les ventes de médicaments courants et à faible risque par Internet.

Au début du XXIe siècle, de nouvelles formes de recherche et de travail (par exemple basés sur un développement plus collaboratif de l'Open data en médecine) sur les médicaments laissent entrevoir de nouvelles perspectives pour le milieu pharmaceutique, dont pour les pays pauvres. Si jusqu’à présent la plupart de la recherche et du développement se basait sur la chimie et la biochimie, l'alliance de la bioinformatique, des biotechnologies et les nanotechnologies pourraient ouvrir de nouvelles frontières.

Recherche et développement

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Facteurs de croissance

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Les besoins en médicaments sont importants, du fait :

  • du vieillissement de la population[8];
  • d'un plus large accès aux services de santé dans de nombreux pays ;
  • des progrès thérapeutiques réalisés ;
  • de l'augmentation des maladies de longue durée (hypertension artérielle, diabète…)[9];
  • de l’apparition ou l’identification de nouvelles maladies;
  • de l’amélioration de la compréhension du corps humain.

L'industrie pharmaceutique mondiale doit relever plusieurs défis :

  • la difficulté, malgré les progrès de la recherche et de la médecine, de découvrir de nouveaux médicaments efficaces en de courts délais. Les nouvelles maladies découvertes nécessitent de plus en plus de recherche afin de mieux les comprendre, ce qui rallonge le temps de création d’un produit adéquat ;
  • l'arrivée sur le marché de plus en plus importante des médicaments génériques, favorisée par les politiques de réduction des coûts de santé, réalisées dans les différents pays développés. Le marché des génériques devrait croître annuellement de 9 % pour atteindre 75 milliards d’euros en 2008 (100 milliards de dollars) (estimation faite en 2005) ;
  • la plus grande vigilance des autorités de santé — FDA américaine, EMA européenneetc. — face aux apports thérapeutiques des nouveaux produits et à leurs effets secondaires. Les autorisations de mise sur le marché sont donc de moins en moins nombreuses ;
  • la montée de la biotechnologie, incontournable dans la découverte de nouvelles molécules, mais d'une culture différente de la culture chimique d'origine des laboratoires. Le secteur de la biotechnologie représentait 7 % du marché de l'industrie pharmaceutique en 2006. Il devrait fournir le meilleur potentiel de croissance de l'industrie, tout en modifiant l'écosystème ainsi que les enjeux du secteur[10].

Si les besoins en matière de santé sont infinis, les ressources qui peuvent y être consacrées sont limitées. Les systèmes publics ou privés de remboursement des dépenses de santé tentent de freiner la consommation de médicament en volume comme en valeur : incitation à l'utilisation de génériques, déremboursements, etc. Dans certains pays, des taxes sont directement établies sur les laboratoires pharmaceutiques.

Pour répondre à ces défis :

  • les laboratoires tentent de raccourcir les délais de découverte et de mise sur le marché des nouveaux médicaments tout en assurant la qualité de leurs produits ;
  • ils s’emploient à acquérir une véritable expertise et à fournir une innovation sur des marchés clés (diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer ou vaccins) ;
  • ils essayent d’augmenter le nombre de produits à fort potentiel se trouvant dans leur portefeuille de recherche.

La création d’un portefeuille de recherche composé de :

  • produits très spécialisés dont l’expertise est difficilement reproductible par la concurrence ;
  • produits s’adressant à la clientèle âgée des pays riches et les aidant réellement à améliorer leur santé générale (hypertension, bronchite, asthme, diabète, cancer…) et donc leur survie ;
  • nouveaux produits ayant la capacité à devenir des médicaments de masse.

Coût de l’innovation

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Si l’industrie pharmaceutique est semblable à toute industrie puisque ce qu’elle produit doit être vendu dans l’objectif d’en tirer un bénéfice afin que la compagnie continue d’exister et de grossir, elle est complètement différente de la grande majorité des autres industries à cause des très grands risques, économiques, sanitaires et sociétaux, que comporte son domaine.

Sur 10 000 molécules ciblées, l’industrie pharmaceutique peut espérer obtenir 10 médicaments dont 1 seul sera finalement autorisé à la vente[11]. Les frais les plus importants surviennent lors des premières phases de recherche et développement de molécules qui ne deviennent pas des médicaments autorisés. De plus, l’amortissement d’un nouveau médicament prend entre 7 et 10 ans et la part de médicaments qui permettent cet amortissement est très petite : 3 médicaments commercialisés sur 20 se repayent leurs propres frais de développement et, sur ces 3, un seul permet de couvrir les frais des autres ainsi que de tous les échecs qui l’ont précédé. Cela implique la nécessité, pour l’industrie pharmaceutique, de découvrir un médicament « blockbuster » (médicament dont les ventes sont supérieures à 750 millions d’euros, soit 1 milliard de dollars) à intervalles réguliers de quelques années[12].

De fait, le développement de nouveaux médicaments est extrêmement coûteux : de tous les composants destinés à l’usage par l’homme sur lesquels porte la recherche, seule une petite partie n’est autorisée par les gouvernements et les institutions de santé des divers pays qui en vérifient les risques avant d’en autoriser la commercialisation sur leur territoire. Proposer un médicament à la vente nécessite une investigation minutieuse des risques, ce qui entraîne un coût énorme en tests cliniques et études. Les médicaments qui ne passent pas ces tests ou ne sont pas autorisés à la vente induisent une multitude de coûts qui n’apportent aucun bénéfice.

En 2010, aux États-Unis 21 nouveaux médicaments ont été approuvés par la FDA, ce qui est moins qu’en 2009 où 26 ont été approuvés et qu’en 2008 où 24 ont été approuvés. La moyenne aux États-Unis depuis 2001 se situe aux alentours de 22,9 nouveaux médicaments par an.

En moyenne, le coût général d’un produit, de la phase de recherche à celle de commercialisation, est estimé à 1 milliard d’euros[13],[14] et peut atteindre les 1,5 milliard d’euros dans certains cas[15]. Entre 2000 et 2005, la hausse du prix d’un médicament enregistrée touche les 60 %[16]. Cette hausse s’explique par la baisse du ratio du succès des médicaments, passée de 1 sur 8 en 2002 à 1 sur 13 en 2012[17].

Les investissements nécessaires à long terme pour le développement d’un nouveau médicament justifient la multiplication des brevets qui est parfois critiquée. Il est en effet possible de remarquer que certains médicament sont couverts par des centaines de brevets, qui vont de la recherche à la technique de fabrication[18]. Toutefois, ces pratiques s’expliquent par la lenteur des procédures administratives qui précèdent la mise en vente d’un nouveau produit pharmaceutique.

En général, un brevet garantit l’exclusivité de tous les droits sur un produit durant 20 ans[19] mais le dépôt d’un brevet n’est pas la garantie d’une commercialisation rapide, ce qui est d’autant plus vrai dans le domaine pharmaceutique. Il faut compter entre 10 et 15 ans pour qu’un nouveau médicament dont le brevet a été déposé arrive sur le marché[20]. Le dépôt de plusieurs brevets garantit alors à la firme qui a développé le produit de pouvoir amortir les coûts de la recherche. Le certificat complémentaire de protection (CCP) permet une extension d'au maximum 5 ans du brevet initial[4].

Les médicaments génériques, soit les médicaments dont le brevet a expiré et qui sont donc tombés dans le domaine public, arrivent plus rapidement sur le marché et les sociétés qui les commercialisent ont beaucoup moins de frais de recherche et développement à amortir, ce qui leur permet de les proposer à un prix moins élevé. Les grandes sociétés pharmaceutiques peuvent alors décider de mettre sur le marché un générique correspondant à un médicament dont ils possèdent le brevet afin de prévenir l’arrivée des produits issus de sociétés concurrentes[21].

Le côté fondamental de la notion de propriété intellectuelle au niveau de l’innovation, et donc de l’innovation pharmaceutique, a été réaffirmé par la Commission européenne dans son rapport du [22].

De la recherche à la mise sur le marché

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Cette partie tente de donner un aperçu des étapes fondamentales de la création d’un nouveau médicament, en partant de la phase de recherche jusqu’à la mise sur le marché[11].

La période de recherche et développement

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La période de recherche pour un nouveau médicament dure, en moyenne, entre huit et dix ans. La décision de développer un nouveau médicament peut être justifiée de plusieurs raisons :

  • Une ou plusieurs avancées ou découvertes décisives réalisées au niveau de la recherche dite « fondamentale » (universités, hôpitaux, laboratoires…) ;
  • Une étude montrant une lacune dans l’offre présente sur le marché ou mettant en évidence un nouveau besoin médical ;
  • Une stratégie de développement au sein de l’entreprise.

À la suite de cela, les laboratoires commencent les essais dits « pré-cliniques », c'est-à-dire les essais qui ne sont pas effectués sur des volontaires humains. Cela permet d’identifier quelles molécules, cellules et traitements pourront éventuellement être, à terme, testés sur des êtres humains. Cette phase passe souvent par des essais sur des animaux dont le choix est justifié par des critères de proximité avec certaines caractéristiques de l’homme. À la fin des essais pré-cliniques il aura été possible, entre autres, d’étudier la faisabilité technique du nouveau médicament.

À ce point du développement commencent les essais dits « cliniques », c'est-à-dire les essais sur des êtres humains ayant donné leur accord. Ces essais sont effectués au sein d’un cadre réglementaire très strict et se déroulent en trois phases distinctes :

  • Une évaluation, sur des individus sains, de la tolérance de l’organisme à ce nouveau produit ;
  • Une évaluation de l’efficacité et de la tolérance du nouveau médicament sur un nombre limité de patients atteints de la maladie visée ;
  • Une évaluation du rapport efficacité/tolérance sur un nombre plus grand de personnes.

La période d’obtention des autorisations et de production

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Après la phase de recherche et développement, le médicament entre dans le circuit administratif afin d’obtenir les diverses autorisations qui suivent les contrôles effectués par des organismes gouvernementaux indépendants. Les autorisations sont alors délivrées à plusieurs niveaux. Pour la France, les autorisations sont délivrées au niveau européen, via l’EMA (European Medecines Agency) et au niveau national via l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament). Après délibération de l’ANSM, le dossier sur le nouveau produit passe dans les mains de la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS) qui doit donner son avis sur deux points différents : le service médical rendu (SMR) et l’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR)[4]. Une fois toutes les autorisations obtenues, le prix et le taux de remboursement sont fixés par le Comité Économique des Produits de Santé (CEPS[23]) et le médicament peut alors être commercialisé.

En moyenne, il faudra entre 1 et 3 ans entre la fin des essais cliniques et la commercialisation du nouveau produit qui aura alors obtenu son AMM (autorisation de mise sur le marché)[réf. nécessaire].

Parmi les critiques adressées à l’industrie pharmaceutique se trouve celle de la mise sur le marché de médicaments ayant obtenu une ASMR IV ou une ASMR V, soit les niveaux les plus bas de l’Amélioration du Service Médical Rendu. Appelés de « seconde génération », ils sont considérés comme de simples manières d’engranger des bénéfices[24].

La mise sur le marché

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Après le passage devant les diverses instances gouvernementales et sa production industrielle, le nouveau médicament entre sur le marché pharmaceutique et peut-être sujet a des études de phase IV (post-AMM), et à un Plan de Gestion des Risques (PGR) avec études pharmaco-épidémiologiques. Il est encore protégé par les divers brevets. Une fois ces brevets expirés, il peut devenir un médicament générique. Si c’est le cas, le dossier d’AMM devra avant tout repasser par les diverses étapes bureaucratiques et obtenir à nouveau toutes les autorisations de toutes les instances gouvernementales. Cela est nécessaire car de nouvelles données et de nouvelles découvertes peuvent donner lieu à un refus d’AMM pour un générique, exactement de la même manière qu’un médicament peut être retiré du marché à la suite de nouvelles découvertes qui invalideraient les décisions de la HAS ou de l’ANSM[4].

Économie et Industrie

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Liste au niveau mondial des 20 principaux laboratoires pharmaceutiques quant au chiffre d'affaires (données 2013)[25].

Rang Laboratoire pharmaceutique Pays Chiffre d'affaires (en milliards de dollars)
1 Novartis Suisse 46,01
2 Pfizer États-Unis 45,01
3 Roche Suisse 39,14
4 Sanofi France 37,70
5 Merck & Co. États-Unis 37,51
6 GlaxoSmithKline [GSK] Royaume-Uni 33,05
7 Johnson & Johnson [JnJ] États-Unis 26,47
8 AstraZeneca Royaume-Uni 24,52
9 Eli Lilly États-Unis 20,11
10 AbbVie États-Unis 18,79
11 Amgen États-Unis 18,19
12 Teva Israël 17,56
13 Bayer Allemagne 15,59
14 Novo Nordisk Danemark 14,88
15 Boehringer Ingelheim Allemagne 14,46
16 Takeda Japon 13,59
17 Bristol-Myers Squibb [BMS] États-Unis 12,30
18 Gilead Sciences États-Unis 10,80
19 Astellas Japon 10,43
20 Daiichi Sankyo Japon 10,26

Liste des 20 industries pharmaceutiques les plus importantes quant aux investissements dans la recherche et développement, au revenu net et au nombre d'employés.

Rang en 2013[26] Laboratoire Pays Investissements R&D (Milliards de dollars) Revenu net (Milliards de dollars) Employés
1 Pfizer États-Unis 7,599 19,337 122,200
2 Novartis Suisse 7,125 11,053 138,000
3 Merck & Co. États-Unis 4,783 4,434 74,372
4 Bayer Allemagne 1,791 6,450 106,200
5 GlaxoSmithKline Royaume-Uni 6,373 10,135 106,000
6 Johnson & Johnson États-Unis 5,349 7,202 102,695
7 Sanofi France 5,565 5,033 100,735
8 Hoffmann-La Roche Suisse 5,258 7,318 100,289
9 AstraZeneca Royaume-Uni 3,902 6,063 50,000
10 Abbott Laboratories États-Unis 2,255 1,717 66,800
11 Bristol-Myers Squibb États-Unis 3,067 1,585 60,000
12 Eli Lilly and Company États-Unis 3,129 2,663 50,060
13 Amgen États-Unis 3,366 2,950 48,000
14 Boehringer Ingelheim Allemagne 1,977 2,163 43,000
15 Schering-Plough États-Unis 2,188 1,057 41,500
16 Baxter International États-Unis 0,614 1,397 38,428
17 Takeda Pharmaceutical Co. Japon 1,620 2,870 15,000
18 Genentech États-Unis 1,773 2,113 33,500
19 Procter & Gamble États-Unis n/a 10,340 29,258
Total 70,843 110,077 1,342,700
Moyenne 3,542 5,504 67,135

Liste au niveau France des 10 premiers groupes industriels pharmaceutiques[27] :

Rang en 2020 Laboratoire Siège social Chiffre d'affaires
(Milliards d'euros)
1 Sanofi Pasteur Lyon 2,131
2 Laboratoires Servier Suresnes 2,015
3 Janssen Cilag Issy-les-Moulineaux 1,126
4 Bayer Heathcare SAS Loos 1,126
5 Mylan Saint-Priest 0,911
6 Boehringer Ingelheim Lyon 0,832
7 Laboratoires Pierre Fabre Castres 0,826
8 Ceva Santé animale Libourne 0,576
9 AstraZeneca Courbevoie 0,538
10 Teva Santé Courbevoie 0,519

Quelques chiffres de l’industrie pharmaceutique

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L’industrie pharmaceutique, de la direction des grandes sociétés aux circuits de distribution, compte des centaines des millions de personnes. En 2006, les 20 plus grandes compagnies pharmaceutiques du monde emploient plus de 1 342 000 personnes[26]. Le groupe français Sanofi, par exemple, emploie en 2012 environ 105 000 personnes dont 27 000 en France[28].

D’une manière plus globale, près de 103 900 personnes travaillent dans l’industrie pharmaceutique en France en 2010 (100 questions Leem – question 76). Ce nombre est proche du triple, 297 700 [29]personnes lorsqu’on prend en compte l’ensemble de la chaîne du médicament qui va des employés des sociétés jusqu’au commerce de détail réalisé dans les 22 949 pharmacies françaises qui emploient 73 127 pharmaciens[30].

Investissement

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Les besoins financiers du développement de nouveaux médicaments entraînent, de la part de l’industrie pharmaceutique, une nécessité d’investir des sommes particulièrement conséquentes dans ses projets.

L’industrie pharmaceutique européenne a, en 2017, investi 35 milliards d’euros[31] en recherche et développement ; les investissements dans ce domaine sont en augmentation constante : entre 2010 et 2017 la hausse a été de 26,4 % [31]. La part moyenne du chiffre d’affaires investi dans ce secteur par les groupes pharmaceutiques est d’environ 15 % en 2018 [31].

La France est un des principaux pays européens où les groupes investissent dans la recherche pharmaceutique, se plaçant au troisième rang pour la période 2007-2012 [32] avec 22 % des investissements totaux consacrés à ce domaine. Entre 2007 et 2010, près de 6,9 milliards d’euros ont été investis en France, soit, pour la recherche, 1,5 milliard d’euros[32]. Le syndicat des entreprises du médicament (le Leem), chiffre les investissements réalisés dans l'industrie pharmaceutique française durant l'année 2020 à 9 milliards d'euros (dont 2 milliards dédiés à l'outil industriel)[33].

L’économiste Mariana Mazzucato relève que « 75 % des nouvelles entités moléculaires prioritaires sont financées par des laboratoires publics. Certes, les “Big Pharma” investissent aussi dans l’innovation, mais surtout dans la partie marketing. Comme Pfizer et Amgen, elles dépensent plus pour racheter leurs actions afin d’en augmenter le cours que dans leur recherche et développement »[34].

L’industrie pharmaceutique, comme toute industrie, suit une logique de marketing afin de présenter ses produits et, en particulier, les nouveaux médicaments princeps. Dans ce milieu, le marketing prend différentes formes qui peuvent aller de la publicité directe vers le consommateur pour les médicaments sans ordonnance à la présentation aux médecins des nouveaux produits nécessitant une ordonnance (dont la publicité directement adressée au consommateur est interdite dans la plupart des pays, mais pas aux États-Unis[35]). Cette dernière est assurée par les visiteurs médicaux.

D’après un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), publié en , les dépenses en marketing de l’industrie pharmaceutique s’élèvent, pour la France, à près de 3 milliards d’euros par an[24],[36]. Aux États-Unis, ces dépenses s’élèvent à près de 19 milliards de dollars[37].

Ces sommes couvrent l’ensemble des diverses dépenses nécessaires à la promotion des nouveaux produits, y compris le coût des 18 300 visiteurs médicaux présents en France[38].

Bénéfices et dividendes

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Entre 1999 et 2017, les onze plus importants laboratoires ont engrangé 1019 milliards d’euros de bénéfices, dont 925 milliards ont été redistribués à leurs actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d’actions[39].

Mondialisation et indépendance pharmaceutique

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En 2020, selon l'Agence européenne du médicament, 80 % des principes actifs des médicaments disponibles dans l'Union européenne sont produits hors de l'Europe, contre 20 % il y a 30 ans. En France, la situation est moins disproportionnée : « 35 % des matières premières utilisées dans la fabrication des médicaments en France proviennent de trois pays : l'Inde, la Chine et les Etats-Unis », selon un rapport du Pôle interministériel de prospective et d'anticipation des mutations économiques de 2017. La crise sanitaire du coronavirus a fait prendre conscience que cette industrie est stratégique pour les États. L'État français a ainsi exprimé sa détermination à relocaliser la production de médicaments en France[40]. Dans le cadre du plan de relance 2020-2022 pour les industries de santé, 187 projets de relocalisation ont été soutenus, représentant une aide publique de 800 millions d'euros[41].

En 2023, 40 % des médicaments de l'Union européenne proviennent de pays tiers comme la Chine et l'Inde. 60 à 80 % des principes actifs y sont également fabriqués, comme le paracétamol, qui depuis 2008, ne serait plus produit en France. Sur plus de 300 médicaments autorisés en Europe entre 2016 et 2021, seulement 42 sont produits en France, contre 112 en Allemagne. Le délai d'accès des médicaments sur le marché serait également différent selon les pays. « Le produit arrive sur le marché en Allemagne en 130 jours, contre 500 pour la France »[41].

Médicaments génériques

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Position de l’industrie pharmaceutique

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Les médicaments génériques sont des médicaments dont le brevet a expiré. Étant tombée dans le domaine public, toute société peut alors produire la molécule en question qui sera alors commercialisée sous son nom scientifique, la dénomination commune internationale (DCI). Le coût de production d’un tel médicament est alors réduit puisque toutes les recherches nécessaires à son développement ont déjà eu lieu. Son prix de vente est en moyenne 50 % moins cher que le prix de vente du médicament princeps. Toutefois, avant de pouvoir être produit, un médicament générique doit aussi obtenir une autorisation de mise sur le marché.

L’industrie pharmaceutique est souvent l’objet de critiques visant à dénoncer une sorte de dénigrement des produits génériques. Toutefois, ce sont ces mêmes laboratoires qui ont produit les médicaments dits « princeps », les médicaments protégés par un brevet, qui s’emploient à la production des médicaments génériques. Novartis, par exemple, a réuni en 2003 14 marques de génériques sous un seul nom, Sandoz[42].

La position officielle de l’industrie pharmaceutique est de soutenir les médicaments génériques. Elle s’aligne sur l’avis donné par l’Académie nationale de pharmacie qui a, le , déclaré que « Les médicaments génériques ne présentent ni plus ni moins d’effets indésirables ou de réaction allergiques que les médicaments princeps »[43].

La majorité (55 %) des médicaments génériques achetés en France sont produits sur le sol français par les laboratoires pharmaceutiques[44].

Procès en propriété intellectuelle

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Une critique souvent soulevée à l’encontre de l’industrie pharmaceutique est celle de la multiplication des procédures pour propriété intellectuelle[22]. En effet, le rapport de la Commission européenne chiffre à 698 [22] le nombre de procédures sur la période 2000 – 2007 que les laboratoires de princeps ont entamé à l’encontre des laboratoires produisant des génériques.

La lecture en détail du rapport montre toutefois une situation beaucoup plus complexe que ce nombre peut laisser penser. On peut y lire : « Sur ces 698 affaires, 223 ont fait l'objet d'un règlement amiable et les tribunaux ont statué définitivement dans 149 affaires. Les 326 différends restants étaient en instance ou ont été retirés. Alors que, dans la majorité des cas, ce sont les laboratoires de princeps qui avaient engagé la procédure, les fabricants de génériques ont eu gain de cause dans 62 % des 149 affaires »[22].

Ce même rapport met en évidence la légitimité de ces procès : « Aller en justice pour exiger le respect d'un brevet est légitime et représente un droit fondamental garanti par la convention européenne des droits de l'homme : c'est un moyen efficace de s'assurer du respect des brevets »[22].

Principales polémiques

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Beaucoup de polémiques ont trait à la communication et au marketing qui communiquent des informations délibérément faussées, ou biaisées, ou omettent des études gênantes pour leurs intérêts.

Neutralité des publications médicales

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L’industrie pharmaceutique, en ce qu’elle est la principale source de recherche dans le domaine médical, édite des ouvrages qui font référence comme la société Merck & Co. qui publie le Manuel Merck de diagnostic et thérapeutique, l’un des ouvrages de référence en médecine, ainsi que l’Index Merck qui présente une liste de composés chimiques augmentée d’informations (à partir de 2013, l'Index Merck n'est plus publié par le laboratoire mais par la Royal Society of Chemistry).

Mais l’industrie pharmaceutique est accusée de contrôler l’information qui circule par ses canaux et d’essayer d’interdire la diffusion d’information en provenance d’autres sources, en particulier si cette information est contradictoire. Des assignations en justice ont alors lieu de la part des laboratoires[45].

Dans son article de 2009 intitulé « Sociétés pharmaceutiques et médecins : une histoire de corruption », publié dans le magazine New York Review of Books, Marcia Angell écrit[46] :

« … Des conflits d’intérêts et des préjugés similaires existent dans pratiquement tous les domaines de la médecine, en particulier ceux qui dépendent fortement de médicaments ou de dispositifs. Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie de la recherche clinique publiée ou de s’appuyer sur le jugement de médecins de confiance ou sur des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion, que j’atteins lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies en tant qu’éditeur au New England Journal of Medicine. »

Le lobbying de l'industrie pharmaceutique s’efforce d’influencer les prescriptions des médecins, par ses bureaux du service marketing ou ses visiteurs médicaux. En 2003, « l'industrie pharmaceutique dépense en France plus de 20 000 euros par an et par médecin » selon l'économiste de la santé Jean de Kervasdoué. Pour convaincre les prescripteurs de la supériorité de leurs produits, plus de 15 000 visiteurs médicaux sont payés par les laboratoires, ce qui correspond à un visiteur pour 10 praticiens[47].

Aux États-Unis, l'industrie pharmaceutique investit en un million de dollars en direction de membres du Congrès afin de les inciter à voter une loi entravant les activités de la DEA la concernant. Elle parvient en outre à recruter à son compte des dizaines d'anciens cadres de la DEA[48].

En 2000, les 10 principales entreprises pharmaceutiques dépensaient 14 % de leur revenus pour la recherche et le développement contre 34 % pour le marketing et l'administration[49],[50]. D'après Marcia Angell[50] :

« Au cours des deux dernières décennies, l'industrie pharmaceutique s'est très éloignée de son objectif initial de découvrir et de produire de nouveaux médicaments utiles. Désormais principalement une machine marketing pour vendre des médicaments dont les bienfaits sont douteux, cette industrie utilise sa richesse et son pouvoir pour coopter toutes les institutions qui pourraient lui faire obstacle, notamment le Congrès américain, la FDA, les centres médicaux universitaires et la profession médicale elle-même (la plupart de ses efforts de marketing visent à influencer les médecins, car ils doivent rédiger les ordonnances). »

Crise des opioïdes aux États-Unis

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En 2017, une enquête réalisée conjointement par différents journaux établit la responsabilité de l’industrie pharmaceutique dans l'épidémie d’opioïdes aux États-Unis. Plus de 200 000 Américains sont morts par overdose de cette substance entre 2000 et 2016. Le nombre de morts annuel est en augmentation constante[48].

En 2022, Purdue Pharma, contrôlée par la famille Sackler, est considérée responsable de la promotion agressive du médicament antidouleur OxyContin, déclencheur de la crise des opiacés à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en vingt ans aux Etats-Unis[51].

CVS et Walgreens ont annoncé qu’elles acceptaient de payer 5 milliards de dollars chacune en réponse aux poursuites liées à la crise des opiacés sans reconnaître leurs responsabilités. Walmart versera pour sa part 3 milliards de dollars pour solder les poursuites lancées par de nombreuses municipalités[52].

Médicalisation de la vie courante

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Le journaliste Jörg Blech estime que les grands groupes pharmaceutiques et les médecins organisés en réseau international redéfinissent le concept de santé afin de pouvoir proposer des nouveaux traitements pour des pathologies qui n’existaient pas jusqu’alors. Le journaliste pousse la critique encore plus loin considérant que, de fait, des comportements normaux sont interprétés comme pathologiques[53].

Pour le journaliste, cela est possible surtout grâce au supposé monopole de l’information dans le domaine de l’éducation de la santé qu’a l’industrie pharmaceutique.

Ghostwriting

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La pratique du ghostwriting (écrivain fantôme) est courante au sein des entreprises pharmaceutiques et dans le monde médical où les publications sont signés de la plume de chercheurs universitaires qui n'en sont pas les auteurs[54],[55],[56].

Cette pratique qui existait depuis longtemps dans la médecine universitaire, ne risquait pas de porter atteinte à l'intégrité de la recherche médicale[réf. nécessaire]. Aujourd'hui les départements marketing de certains groupes pharmaceutiques rédigent des articles qui sont ensuite signés par des leaders d'opinion et des chercheurs universitaires [54],[55],[56].

Communication sur Wikipédia

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Certains groupes pharmaceutiques exploitent Wikipédia pour vanter les effets de leurs médicaments et dénigrer la concurrence[57],[58]. Les cibles sont principalement la Wikipedia anglophone, puisque c'est là qu'est le plus gros enjeu[57],[58]

Associations d'industriels

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Autorités de régulation

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  • ANSM Agence nationale de sécurité du médicament
  • HAS Haute Autorité de Santé
  • EMA European Medicines Agency
  • FDA Food and Drug Administration (États-Unis)

Notes et références

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  2. « Chiffre d'affaires mondial du marché pharmaceutique 2001-2017 | Statistique », sur Statista.com (consulté le )
  3. (hr) S Hadzović, « Pharmacy and the great contribution of Arab-Islamic science to its development », Medicinski arhiv, vol. 51, nos 1–2,‎ , p. 47–50 (ISSN 0350-199X, OCLC 32564530, PMID 9324574)
  4. a b c et d Mathieu Guerriaud, « Droit pharmaceutique », sur elsevier-masson.fr (ISBN 9782294747564, consulté le )
  5. « Agence du médicament. France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. http://www.irdes.fr/EspaceEnseignement/ChiffresGraphiques/Cadrage/SecteurPharma/IndustriePharma.htm Évolution de la production pharmaceutique (1970-2010) : Nombre d'entreprises pharmaceutiques et chiffres d'affaires] ; Source : Eco-Santé France 2012, d'après données Leem, consulté 2015-01-04
  7. Évolution du nombre des officines de 1963 à 2010 source : Eco-Santé France 2012, d’après données du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP)
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  9. (en) « Données de cadrage : Les affections de longue durée (ALD) », sur Site de l'IRDES, (consulté le )
  10. entretien avec Jean-Christophe Marcoux, « Les sociétés de biotechnologie françaises sont-elles suffisamment protégées ? », sur portail-ie.fr, (consulté le )
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  18. Brigitte Rossigneux, « Les ruses des labos pour piller la Sécu », Le Canard enchaîné, 21 octobre 2009, p. 4.
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  21. [PDF] « Assessment of Authorized Generics in the U.S », IMS Consulting, (consulté le )
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  34. Laura Raim, « Idées reçues sur la relance économique », sur Le Monde diplomatique,
  35. Cf. Direct-to-consumer advertising (en)
  36. Source : mensuel Ça m'intéresse, no 322, décembre 2007, p. 9.
  37. Moynihan R (2003-05- cvc31). Who pays for the pizza? Redefining the relationships between doctors and drug companies. 2: Disentanglement. BMJ: British Medical Journal. Volume 326, numéro 7400, p. 1193–1196.
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  54. a et b (en) Jeffrey R. Lacasse, and Jonathan Leo, « Ghostwriting at Elite Academic Medical Centers in the United States », PLoS Med., no 7(2): e1000230,‎ (lire en ligne)

    « Medical ghostwriting, the practice of pharmaceutical companies secretly authoring journal articles published under the byline of academic researchers, is a troubling phenomenon because it is dangerous to public health. Ghostwriting was once the “dirty little secret” of the medical literature , but this no longer is the case. Pharmaceutical companies have used ghostwriting to market sertraline, olanzapine, gabapentin estrogen replacement therapy , rofecoxib , paroxetine , methylphenidate , milnaciprin , venlafaxine , and dexfenfluramine . Ghostwriting is now known to be a major industry. »

  55. a et b (en) Leemon McHenry,, « On the Origin of Great Ideas: Science in the Age of Big Pharma », Hastings Center Report 35, no no. 6 : 17-19,‎ (lire en ligne)

    « To some extent, academic medicine has long involved ghostwriting. Scientific writers have often written up the results of studies. But while this practice deprives the authors of the credit they rightly deserve, it does not threaten to undermine the scientific integrity of medical research. What is relatively new on the scene is industry-sponsored ghostwriting. (…) In the new, industry-sponsored ghostwriting, pharmaceutical companies fight for market share using "key opinion leaders" paid to sign on to articles authored by marketing departements. »

  56. a et b (en) L McHenry, « Ethical issues in psychopharmacology », J Med Ethics, no 32(7): 405–410.,‎ (lire en ligne)
  57. a et b Mikkel Borch-Jacobsen, « L'industrie pharmaceutique manipule Wikipédia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rue89.nouvelobs.com, (consulté le )
  58. a et b Mikkel Borch-Jacobsen, « L’industrie pharmaceutique cible Wikipédia », sur books.fr, (consulté le )

Bibliographie

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Vidéographie

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Articles connexes

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Liens externes

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