Hugues d'Arles
Roi d'Italie | |
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Comte de Vienne |
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Boson d'Arles Teutberge d'Arles Lambert de Toscane Guy de Toscane Ermengarde de Toscane (en) |
Conjoints |
Hilda (d) (de à ) Marozie Ire () Berthe de Souabe (de à ) |
Enfants |
Hubert de Spolète Alda d'Italie (d) Lothaire II d'Italie Vertha of Provence (d) |
Hugues d'Arles, né vers 880 et mort le , est roi d'Italie, petit-fils de Lothaire II de Lotharingie.
Il est le fils de Théobald d'Arles et de Berthe, fille illégitime de Lothaire II de Lotharingie[1]. Élevé à la dignité de comte d'Arles et comte de Vienne puis marquis de Provence en 905 par son parent, l'empereur Louis III l'Aveugle, Hugues devient roi d'Italie (926-947).
Biographie
[modifier | modifier le code]Un Bosonide
[modifier | modifier le code]Fils de Théobald d'Arles, petit-fils de Hucbert, abbé de Saint-Maurice-en-Valais, et arrière-petit-fils du fondateur de la famille des Bosonides, Boson l'Ancien[2], Hugues est un bosonide.
Il serait né au début des années 880 ; l'historien Pierre Riché considère par exemple qu'il est âgé d'une quarantaine d'années en 924[3]. À la mort de son père, Hugues hérite des comtés d'Arles et de Vienne, ce qui en fait un des plus importants personnages du royaume de Bourgogne ; d'après l'historien Poupardin, il paraît avoir autorité à Vienne dès 903[4].
Lorsque son cousin[5], l'empereur d'Occident Louis III, également roi de Provence, est capturé, aveuglé et exilé d'Italie en 905, Hugues devient son conseiller personnel et régent. Tout en restant maître de Vienne, Hugues reçoit les titres de duc et de marquis et selon Liutprand, celui de « comte des Provençaux ». De plus il n'y a plus, comme au temps de Fulcrad, un duc de Lyon qui puisse lui faire contrepoids dans le royaume[6]. Hugues exerce alors la plupart des prérogatives du royaume de Provence.
Le comte d'Arles
[modifier | modifier le code]En 911, Louis III lui cède les titres de duc de Provence et de marquis de la Viennoise[7]. Il succède notamment au comte de Provence Thibert appelé aussi Teutbert. Hugues quitte Vienne et s'installe à Arles, siège d'origine de sa famille, avec une cour bourguignonne importante. En 912, il épouse Willa de Provence, possible demi-sœur du roi Louis et fille de Boson de Provence et de Ermengarde d'Italie dont il est veuf en 914. Willa est la récente veuve de Rodolphe Ier de Bourgogne († ).
Arles devient la vraie capitale du Royaume et Vienne n'est plus dès lors que la résidence du malheureux souverain infirme Louis III. Toutefois, la venue d'Hugues crée de fortes tensions entre l'aristocratie locale et l'aristocratie bourguignonne amenée par le comte. On peut se rappeler par exemple, que Manassès d'Arles, archevêque d'Arles en 920, était fils d'un vicomte de Troyes et de Sens et neveu d'Hugues[8]. Ces tensions qui se traduisent par de grandes violences entre nouveaux venus et aristocrates installés. Cela entraîne notamment le meurtre de Fulcher le Jeune, et l’exil à Mâcon de sa famille, et notamment Saint Mayeul, dans les années 915-920.
En 924, Raoul, neveu du roi Boson de Provence[9] et frère de Hugues le Noir, élu roi des Francs, intervient dans le royaume de Provence. Hugues d'Arles doit lui consentir hommage et scelle une alliance par le mariage de Berthe, sa nièce[10], avec Boson le frère de Raoul.
Roi d'Italie
[modifier | modifier le code]Comme le roi Louis, Hugues a des ambitions en Italie. Probablement dès la fin des années 910, une armée provençale conduite par Hugues, son frère Boson et son neveu Hugues de Vienne, envahit la Lombardie avec le soutien de la mère d'Hugues, Berthe qui, veuve de son premier mari Théobald d'Arles, a épousé vers 898 le marquis de Toscane Adalbert II. Cette expédition se termine apparemment sans succès. Selon une chronique de Constantin VII Porphyrogénète, cet événement se passe en 923 ou 924 contrairement à l'opinion de Liutprand de Crémone qui situe cette opération militaire beaucoup plus tôt, entre 917 et 920[11]. De 922 à 924, à la suite d'une révolte d'une grande partie de la noblesse italienne qui élit Rodolphe II de Bourgogne roi d'Italie contre l'empereur Bérenger, la guerre civile fait rage et se termine par le par l'assassinat de ce dernier.
Hugues tente alors à nouveau sa chance. En juillet 926, Hugues quitte Arles pour prendre la couronne de roi d'Italie[12] à Pavie dans la basilique San Michele Maggiore[13]. Soutenu et élu par les grands, il s'empare du trône avec le soutien de Rodolphe II de Bourgogne (880 †937) avec qui il a passé un accord. Le , il est couronné roi d'Italie à Pavie. Il transmet alors le comté d'Arles à son frère Boson (dit Boson d'Arles ou Boson VI de Provence) qui le remplace en Provence.
La succession de Louis III en Provence
[modifier | modifier le code]À la mort de Louis III l'Aveugle en 928, Hugues revient en Provence pour lui succéder sur le royaume de Provence et de Bourgogne Cisjurane. Hugues doit toutefois renoncer à ses droits au royaume de Provence et reconnaît le fils légitime de Louis III, Charles Constantin. Il semble aussi qu'il doive céder le Viennois au roi Raoul. À la mort de Charles Constantin en 932[14] (ou 934 ?), il reconnaît Rodolphe II de Bourgogne Transjurane comme le roi de Provence et lui abandonne ses droits. En échange, selon l'accord de 926, Rodolphe II lui abandonne ses prétentions en Italie. Hugues continue toutefois de porter le titre de marquis de Provence où il est toujours richement possessionné.
Les conflits italiens
[modifier | modifier le code]Assuré de ses arrières en Provence, Hugues s'attelle à imposer son autorité et restaurer l'ordre en Italie. Déjà en 931, il avait fait aveugler son demi-frère Lambert de Toscane[15], marquis de Toscane et confié le marquisat de Toscane à son frère Boson d'Arles.
En 932, Hugues épouse Marozie, sénatrice du Latran, et veuve de Guy de Toscane, demi-frère de Hugues, dans la ville de Rome. Mais le coup de force du propre fils de Marozie, Albéric II, lors des cérémonies mêmes du mariage rend ce dernier caduc : Marozie est emprisonnée et Hugues ne doit son salut qu'à la fuite[16].
En Italie, Hugues veille à mettre fin aux désordres nés des conflits pour la couronne avant de lutter plus efficacement contre les Magyars et les Sarrasins qui lui infligent une véritable injure avec la prise de Gênes en 934[17]. Il intervient à plusieurs reprises pour régler le problème des Sarrasins qui avec leur flotte ou à partir du Fraxinet pillent les côtes et l'intérieur de la Provence et des Alpes. Selon des Annales du Califat de Cordoue (Ibn Hayyan, Al-Muqtabis fi Tarikh al-Andalus)[18], des réactions diplomatiques peuvent lui être attribuées (940). De même, en 942, Hugues organise une attaque combinée par terre et par mer de ce même réduit du Fraxinet. Pour se procurer des bateaux, il fait appel au basileus Romain Lecapène. Toutefois, au dernier moment, il préfère traiter avec les Sarrasins et les utiliser à son profit dans le cadre de ses affaires italiennes[19]. Malgré cela, Hugues parvint à stopper l'anarchie dans la péninsule.
La tentative de récupérer la Bourgogne Transjurane
[modifier | modifier le code]À la mort de Rodolphe II de Bourgogne en 937, Hugues tente d'unir le royaume de Bourgogne Transjurane au sien. Retournant en Provence, il force Berthe de Souabe — veuve de Rodolphe II de Bourgogne et fille de Burchard II de Souabe, duc de Souabe —, à l'épouser[20] et unit son fils Lothaire à la sœur du jeune héritier de Rodolphe, Conrad, fille donc de sa nouvelle épouse. Mais ce projet d'alliance est mis en échec par l'intervention du roi de Germanie Otton Ier (il recueille le jeune Conrad), qui ne peut accepter l'unification des deux royaumes. Cependant, ce mariage avec sa nouvelle épouse, qui réside essentiellement dans son château de Colombier, n'empêche pas Hugues d'avoir de nombreuses maîtresses et de nombreux bâtards. Selon une chronique, il aurait aussi, semble-t-il, déshonoré sa belle-fille Adélaïde de Bourgogne, avant même qu'elle ne fût parvenue à la couche de son fils.[réf. nécessaire]
La fin
[modifier | modifier le code]En dépit de cet échec, alors que son autorité semble bien assurée, Hugues d'Arles voit apparaître en 940 un dangereux rival en la personne de Bérenger II d'Ivrée. Hugues réussit toutefois à le vaincre en 941, l'obligeant à fuir en Germanie à la cour d'Otton Ier. Se méfiant de la puissance grandissante du royaume d'Italie, Otton Ier soutient la seconde tentative de Bérenger II, qui réussit, en 945, à convaincre de nombreux aristocrates italiens de le suivre en promettant terres et honneurs. Battu militairement, Hugues est dépossédé par une diète tenue à Milan, mais il réussit à conserver en théorie la couronne et le titre de roi. En avril 945, Hugues, se voyant isolé, abandonne le trône d'Italie, qu'il confie à son fils Lothaire, bien que le pouvoir réel soit désormais dans les mains de Bérenger[21], et se réfugie auprès de sa nièce Berthe à Arles où il meurt le .
Généalogie
[modifier | modifier le code]Voir aussi Bosonides
Ses aïeux
[modifier | modifier le code]┌─ Hucbert (v.830-864), abbé de Saint-Maurice en Valais. ┌─ Théobald d'Arles (v.850-v.895). │ └─ X │ Hugues d'Arles(† 947) │ │ ┌─ Lothaire II de Lotharingie (v.825-† 869). └─ Berthe (v.865-v.925). └─ Walrade (v.845-879).
Sa descendance
[modifier | modifier le code]Avec quatre femmes et au moins quatre maîtresses, Hugues laisse au moins huit enfants :
Avec Willa, avec qui il se marie en 912, Hugues n'a pas d'enfant. Les seuls enfants légitimes d'Hugues sont de sa seconde femme Alda ou Hilda, d'origine germanique, qu'il épouse avant 924 ; il y a une fille, Alda, future femme d'Albéric II, et Lothaire, qui sera son successeur en Italie. De ses deux dernières femmes : Marozie, épousée en 932, et Berthe de Souabe, épousée en 937 du vivant de la précédente, il n'a pas de descendants.
Son fils Hubert, qu'il fera marquis de Toscane, est son premier bâtard, issu des relations avec la noble Wandelmoda. Avec une autre maîtresse, de basse origine, dénommée Pazola, mais appelée communément Venerem, Hugues a une fille, Berthe, qui épousera l'empereur byzantin Romain II et prendra le nom d'Eudokia. Elle héritera des domaines paternels de Provence. Berthe a un frère appelé Boso, futur évêque de Piacenza et chancelier impérial. La troisième maîtresse d'Hugues est Rotrude ou Rosa, appelée aussi Iunonem. Elle donne à Hugues une fille, Rotlinde ou Rolende, qui épousera Bernard, comte de Pavie. Avec sa quatrième maîtresse, Stéphanie, romaine surnommée Semelen, Hugues a un fils, Tebald, qu'il essayera d'installer sur l'archevêché de Milan. Son plus jeune fils, Geoffroy, abbé de Nonantola, est le fruit d'une liaison avec une maîtresse inconnue.
Hugues d'Arles 1) 912 ép.Willa de Provence, veuve de Rodolphe Ier de Bourgogne 2) av.924 ép. Alda ou Hilda │ ├─Lothaire (v.925-† 950). │ ép. Adélaïde (cf. Welfs) └─Alda (?-?). ép. Albéric II duc de Spolète (cf.Théophylactes) 3) 932 ép. Marozie Ire (cf. Théophylactes) 4) 937 ep. Berthe de Souabe, veuve de Rodolphe II de Bourgogne et fille de Burchard II, duc de Souabe Hugues d'Arles eut également des enfants illégitimes, 1) de Wandelmoda : │ └─ Hubert de Spolète. 2) de Pazola (appelée aussi Venerem) : │ ├─ Berthe (elle prendra le nom d'Eudokia) │ ép. l'empereur byzantin Romain II └─ Boso, futur évêque de Plaisance et chancelier impérial. 3) de Rotrude ou Rosa (appelée aussi Iunonem) │ └─ Rotlind ou Rolend ép. Bernard, comte de Pavie. 4) de Stephanie (surnommée Semelen) │ └─ Tebald qu'Hugues essayera d'installer sur l'archevêché de Milan. 5) d'une maîtresse inconnue │ └─ Geoffroy, abbé de Nonantola (en).
Postérité
[modifier | modifier le code]À la mort d'Hugues, aucun de ses descendants ne peut s'imposer. Le royaume de Provence revient, avec l'appui de l'empereur Otton Ier, au jeune roi Conrad qui s'attache, pour mieux asseoir son pouvoir, à y nommer non un seul comte, mais trois, dont l'un Boson, sera le père du fondateur de la première dynastie des comtes de Provence. En Italie, après quelques péripéties, le royaume échoit à Otton Ier. Ainsi, en ce milieu du Xe siècle commence la domination du Saint-Empire romain germanique.
Toutefois, on peut ajouter qu'un de ses arrière-petits-enfants devient roi des Francs. La fille de son fils Lothaire II et d'Adélaïde, Emma épouse en 965 Lothaire roi des Francs de 954 à 986 et leur fils Louis V est le dernier roi carolingien de 986 à 987. Cette date marque ainsi la fin cette famille appelée Bosonides.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Généalogie de Hugues d'Arles sur le site Medieval Lands.
- Pierre Riché - Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe - Annexe XII, Bosonides.
- Pierre Riché - Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe - p. 262.
- René Poupardin - Le Royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933?) - p. 205 :
- « Dès le 7 avril 903, il paraît comme exerçant son autorité à Vienne ».
- Pierre Riché - Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe - Annexe XII, Bosonides : Hugues et Louis ont tous les deux comme bisaïeul, Boson l'Ancien.
- René Poupardin - Le Royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933?) - p. 206.
- McKitterick, 267.
- Neveu d'Hugues, par la sœur de ce dernier, Teutberge.
- Richard le Justicier, son père, et Boson de Provence sont frères.
- La fille de son frère Boson d'Arles.
- Previté Orton, 340.
- Augustin Fabre - Histoire de Provence, page 375 ici :
- il partit du port de Marseille, au mois de juillet 926, avec une armée navale. La plus grande partie de la noblesse provençale l'accompagnait. Il aborda à Pise, y fut très-bien reçu par le Légat du Pape et par plusieurs seigneurs, se porta de suite à Pavie, y fut élu et sacré roi par l'archevêque de Milan....
- Gillian Elliott, « "Representing Royal Authority at San Michele Maggiore in Pavia" Zeitschrift fur Kunstgeschichte 77 (2014) », Zeitschrift fur Kunstgeschichte, (lire en ligne, consulté le ).
- Probablement en raison d'un autre événement car Charles-Constantin est mort en 962.
- LAMBERT (-after 938). Liudprand names Lambert as brother of Guido[618]. He succeeded in 931 as LAMBERT Marchese of Tuscany. He was deposed and blinded in 931 by Ugo King of Italy, who installed his brother Boso as Marchese of Tuscany until 936 when he was in turn deposed in favour of King Ugo's illegitimate son. Cf : Les marquis de Toscane.
- Son deuxième mari étant mort en 929, Marozie négocia un mariage avec le demi-frère de celui-ci, Hugues d'Arles, qui avait été élu roi de l'Italie. Hugues avait déjà une femme, mais ce mariage fut annulé, afin qu’Hugues et Marozie pussent convoler. Mais Albéric II, le propre fils de Marozie, prit la tête de l'opposition aux deux nouveaux maîtres. En 932 il fit un coup de force, au moment même des cérémonies du mariage, et emprisonna sa mère jusqu'à sa mort. Hugues réussit à s'échapper de la ville.
- (it) B. Z. Kedar, « una nuova fonte per l'incursione musulmana del 934-935 e le sue implicazione per la storia genovese », Oriente e occidente tra medioevo ed età moderna. Studi in onore di Geo Pistarino, .
- P.A. Février (sous la direction de) - La Provence des origines à l'an mil, page 491.
- Ibidem.
- Le mariage est prononcé le 12 décembre 937.
- Lothaire meurt en 950, assassiné sur les ordres de Bérenger.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Riché, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », (réimpr. 1997), 490 p. (ISBN 2-01-278851-3, présentation en ligne).
- Augustin Fabre - Histoire de Provence.
- Jean-Charles Volkmann, Bien connaître les généalogies des rois de France, Éditions Gisserot, , 127 p. (ISBN 978-2-87747-208-1).
- Michel Mourre, Le Petit Mourre. Dictionnaire d'Histoire universelle, Éditions Bordas, (ISBN 978-2-04-732194-2).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Histoire de la Provence
- Marseille
- Liste des souverains de Provence
- Histoire d'Arles à l'époque haute-médiévale
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Hugues de Provence
- Bosonides
- Comte du Moyen Âge
- Comte de Vienne
- Comte d'Arles
- Histoire d'Arles
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- Histoire de l'Italie médiévale
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- Bâtard du Xe siècle
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- Personnalité provençale du Xe siècle
- Naissance à Arles
- Date de naissance incertaine (IXe siècle)
- Décès en 947
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- Noblesse franque