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Horacio Verbitsky

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Horacio Verbitsky
Description de l'image Verbitsky en el Museo Nacional de Bellas Artes (cropped).jpg.
Nom de naissance Horacio Verbitsky
Alias
"El Perro"
Naissance (82 ans)
Buenos Aires, Argentine
Activité principale

Horacio Verbitsky (né le à Buenos Aires) est journaliste et écrivain argentin, ex-militant du Parti justicialiste et du mouvement armé Montoneros pendant la période de la dictature argentine.

Horacio Verbitsky a travaillé pendant trente ans comme pour le quotidien progressiste Pagina 12 et a soutenu avec sa plume les gouvernements successifs de Néstor Kirchner et de son épouse Cristina Kirchner[1].

Il a été président du CELS depuis 2000 et a intégré la commission directive de Human Right Watch pendant plusieurs années. Il a été renvoyé de Pagina 12 sous la pression du Président Mauricio Macri en 2017. Il a créé le site d'information, El Cohete a la Luna[2].

Il fut secrétaire de rédaction dans La Opinión, journal fondé par Jacobo Timerman, et Il a écrit dans Clarín et Noticias. Il a aidé à concilier l’hebdomadaire CGT.

Il a publié un livre important sur le massacre d'Ezeiza, ainsi que cinq tomes sur l'Église catholique en Argentine et divers ouvrages sur le pouvoir politique local. Il s'est également intéressé à d'autres pays latino-américains comme le Pérou et le Nicaragua aoinsi qu'à la guerre des Malouines.

Engagements politiques

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Durant les années 1970, Horacio Verbitsky fut membre des Montoneros, une organisation péroniste de lutte armée[3]. En 1976, quelques mois après le coup d'État militaire, il fut inculpé avec 6 autres Montoneros pour avoir été impliqué dans la planification et l'exécution d'un attentat contre la police fédérale faisant 21 morts parmi les agents du renseignement. La procédure judiciaire sera finalement close en 2007 en raison de la loi de prescription[4].

Dans les années 90, à la direction de Pagina 12, il contribue à révéler plusieurs affaires de corruption et de pots-de-vin touchant le gouvernement ou la famille du président Carlos Menem puis apporte dans les années 2000 et 2010 son soutien aux politiques menées par les gouvernements de Nestor et Cristina Kirchner[5].

Horacio Verbitsky publie en 2005 un livre polémique intitulé El Silencio où il revient sur les années de dictature (1976-1984) et s'en prend à l’Église catholique argentine qu'il accuse de complicité avec les militaires. Dans ce livre, il accuse nommément Jorge Bergoglio, l'ancien provincial de la Compagnie de Jésus en Argentine et futur pape François, d'être impliqué dans l'enlèvement de deux jeunes prêtres jésuites (adeptes de la théologie de la libération) par les militaires. Sa version des faits, dénoncée comme calomnieuse par le Vatican, n'a cependant pas été confirmée par le père Jalics tandis que le père Yorio déclarait avant son décès en 2000 n'avoir aucun indice lui permettant de penser que Bergoglio soit intervenu pour sa libération bien qu'un témoin affirme que Bergoglio « a remué ciel et terre pour faire libérer les deux prêtres »[6]. D'autres témoignages affirment que le futur pape a également aidé de nombreuses victimes[1].

Livres journalistiques

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Récompenses et distinctions

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Prix littéraires

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Notes et références

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  1. a et b Christine Legrand dans Le pape et les « années de plomb » en Argentine, Le Monde, 16 mars 2013
  2. (es) « Inicio | El Cohete a la Luna » (consulté le )
  3. Verbitsky y su militancia en Montoneros: "Participé en enfrentamientos armados y, por suerte, no murió nadie", interview de H. Verbitsky, Perfil, 4 novembre 2007
  4. Fallo favorable a Montoneros de la Cámara Federal, La Nación, 21 décembre 2007
  5. Interview a Jorge Fontevecchia, Perfil, 4 novembre 2007.
  6. “La double face du cardinal”, blog de Marie-Monique Robin]
  7. Achevé d'imprimer par Elkar S. Coop. 48012 Bilbao, Espagne. Dépôt légal : 1er trimestre 1996. Trad. : Anatole Muchnik.
  8. (en) « La libertad no es un Milagro », sur worldcat.org (consulté le )
  9. Éditorial

Articles connexes

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Liens externes

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