Homosexualité dans la chanson française
L'homosexualité dans la chanson française peut prendre plusieurs formes. Au fil des époques les chansons peuvent caricaturer, ignorer, défendre ou militer pour l'acceptation de cette orientation sexuelle, quelle que soit l'orientation sexuelle de leurs auteurs ou de leurs interprètes. Mode d'expression populaire par excellence, la chanson permet à la fois le divertissement et le débat. La culture gay et lesbienne en a fait un médium privilégié d'expression, mais la chanson peut être également utilisée pour la railler ou la parodier.
Histoire
[modifier | modifier le code]Déjà présente à une époque où le terme « homosexuel » n'existait pas encore, le thème de l'homosexualité a véritablement éclos dans la chanson française à l'avènement de la Troisième République grâce à l'explosion des cafés-concerts[c 1],[a 1] — à la suite des décrets de 1867 et de 1880 —, lieux de toutes les licences (qu'elles soient alcooliques ou morales) malgré une censure toujours attentive. Il s'agissait à l'époque plus de caricaturer la « tante » comme sujet de moquerie parmi tant d'autres (soldats, belles-mères...), même si peu à peu des artistes et auteurs ouvertement homosexuels tendent à donner une image plus troublante, sortant de la moquerie pour évoquer la vie homosexuelle de l'époque et l'ivresse de ces amours interdites[d 1].
Du sous-entendu grivois distillé par Yvette Guilbert, Suzanne Lagier ou Charlotte Gaudet[d 2] à l'apparition du style « tapette » popularisé par Mayol[a 1] (et rapidement parodié, parfois de façon non subtile), le XXe siècle franchit allègrement le pas. À l'image des milieux littéraires qui voient s'épanouir Marcel Proust[c 2], André Gide[c 2], Colette ou Jean Cocteau, les music-halls deviennent des pépinières d'artistes « invertis », ainsi que des lieux de drague très courus. C'est le règne de la chanson interlope[c 3]. Bien sûr, le voile de l'ambiguïté plane toujours la plupart du temps sur les textes, mais la vie privée des vedettes des « années folles » est de notoriété publique : les producteurs Henri Varna[a 1] et Oscar Dufrenne, le compositeur Gaston Gabaroche[d 3], les auteurs Jean Lorrain, Maurice Aubret et Louis Amade ne cachent pas leurs préférences. Le bal du Magic-City[a 2], inauguré en 1922 rue de Lappe, organise chaque année au Mardi gras un grand concours de travestis[c 2]. Charpini[c 4] ou O'dett[c 5] triomphent en précurseurs des drag queen dans des parodies d'opérette[1] ou des imitations de comédiennes célèbres. Les chanteurs Reda Caire, Max Trébor, Jean Lumière, André Claveau, Jean Tranchant ou Jean Sablon font rêver les femmes[c 6],[a 3],[d 4] sans qu'elles soient dupes. Côté femmes, Fréhel, Damia, Suzy Solidor[c 7] ou Yvonne George[c 8] profitent de la brèche ouverte par le roman à scandale La Garçonne de Victor Margueritte[c 9] pour s'approprier des textes « masculins[a 4]. »
La Seconde Guerre mondiale incite à plus de discrétion, qui plus est à partir de la loi du sur l'incitation à la débauche[a], même si le style zazou de Charles Trenet véhicule toujours quelques sous-entendus[c 10]. La Libération en revanche est une période de remise aux normes assez brutale que l'arrivée du « rock », symbole de virilité, ne contredira pas[a 3]. Luis Mariano, Jean-Claude Pascal, Mick Micheyl ou Colette Mars[c 11] se retranchent prudemment derrière les convenances face à l'expansion d'un discours homophobe sous le masque de la caricature[a 3]. D'autres comme Gribouille[a 3] se réfugieront dans l'alcool et les barbituriques, elle en mourra le [2].
C'est paradoxalement grâce à des chanteurs « hétéros » que l'homosexualité va peu à peu devenir un sujet plus anodin à partir de 1968. Juliette Gréco, Régine ou Mouloudji interprètent des auteurs ouvertement gays comme Frédéric Botton ou Jean Genet, et surtout des textes qui évoquent l'homosexualité sans en faire un objet de condamnation ou de moquerie[a 3]. Charles Aznavour aborde le sujet en 1972 avec Comme ils disent[c 12],[a 5] en énonçant pour la première fois "homo" (écrit « homme oh[a 6] ») et en prêchant la tolérance[3].
Les années disco imposent la mode androgyne personnifiée par les Bee Gees, ou Patrick Juvet[a 6], tandis que des chanteurs comme Dave continuent à chanter les amours hétérosexuels sans dissimuler leurs propres préférences[a 7], et que les Village People[b], ou Boys Town Gang prêchent l'hédonisme décomplexé de certains milieux gays de l'époque, véhiculé par des chanteurs et danseurs dont la plastique est mise en valeur. Dans les années 1990, les boys band garderont leur principe de présenter des hommes comme objets sexuels, mais sans connotation homosexuelle affichée. Au début des années 1980, plusieurs artistes prennent ouvertement la défense de la cause homosexuelle comme Dalida qui soutient la Radio Fréquence Gay et participe dès 1985 à un gala pour aider la recherche contre le virus du SIDA[4]. À ce propos, elle déclare publiquement à l'antenne en direct : « Moi je trouve ça merveilleux, les homosexuels ça existe et ça a toujours existé depuis toujours et c'est merveilleux que maintenant c'est au grand jour en liberté. Je pense que chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps. »[5].
Parallèlement, des artistes plus discrets comme Dick Annegarn ou Yann-Fañch Kemener trouvent également leur terrain d'expression[a 8].
L'épidémie de sida qui se répand à partir du milieu des années 1980 chasse les paillettes et le discours devient plus politique. Alors que Mylène Farmer construit sa notoriété sur (entre autres) le thème de la bisexualité, Jean Guidoni choque en développant un univers d'une noirceur et d'une crudité rarement évoquées jusque-là[a 6],[a 9]. D'autres ne cachent pas leur homosexualité, sans en faire un sujet central de leur art, comme Juliette[a 7]. Ce n'est qu'avec les années 2000 (et la relative normalisation de l'homosexualité grâce à des lois comme le PACS) que, sans renoncer à un certain militantisme, la chanson homosexuelle retrouve un peu de légèreté grâce à des artistes comme Mouron, Nicolas Bacchus[a 7] ou Laurent Viel et qu'on voit même apparaître des artistes ouvertement gays dans des milieux jusqu'alors plutôt fermés comme le rock ou le rap, genre qui cristallise également depuis quelques années les attaques les plus homophobes[a 7].
Chansons traitant de l'homosexualité ou de la bisexualité
[modifier | modifier le code]Entre 1900 et 1950
[modifier | modifier le code]- 1909 : Le P'tit Jeune Homme (Ramis/E. Météhan) par Charlotte Gaudet[d 2]
- 1920 : C'était une fille (C. Abadie-F. Pearly/G. Gabaroche-F.Pearly) par Maurice Chevalier, le mariage d'une garçonne avec un travesti[c 13],[d 5]
- 1922 : Le Petit Rouquin du faubourg Saint-Martin (A. Montagard/F. Mêlé) par Fortugé[c 14],[d 6]
- 1923 : La Garçonne (J. Rodor-J. Bertet/V. Scotto) par Georgel[c],[c 15],[6]
- 1929 : Henri, pourquoi n'aimes-tu pas les femmes ? par Dranem[d 7]
- 1933 : Imprudentes ! (Georgius-M. Bertal-L. Maubon/J.Eblinger) par Georgius[d 8]
- 1933 : Ouvre par Suzy Solidor[d 9],[b 1],[d]
- 1936 : Quand même (L. Poterat-J. Mario/J. Wiéner) du film La Garçonne par Édith Piaf[7],[b 2]
- 1939 : Vous êtes jolie par Charles Trenet[réf. nécessaire]
- 1947 : Les Mamelles de Tirésias de Francis Poulenc[8]
- 1949 : Ils en sont tous (R. Rocca/G. Planet) par Robert Rocca[d 10]
Années 1950 et 1960
[modifier | modifier le code]- 1957 : Le Jardin extraordinaire de Charles Trenet[9],[10]
- 1957 : Le tourbillon de la vie par Jeanne Moreau[11],[12]
- 1958 : Je cherche un millionnaire par Coccinelle[13]
- 1959 : Tout l'amour de Dario Moreno[9]
- 1960 : Rien ne peut changer ma joie de Charles Trenet[14]
- 1961 : Nous les amoureux par Jean-Claude Pascal[9],[15]
- 1963 : Le Monsieur et le Jeune Homme de et par Guy Béart, également chantée par Juliette Gréco[d 10],[16]
- 1963 : Chercher la femme par Coccinelle[17],[d 11]
- 1964 : Mon cher Albert par Jean Yanne[3]
- 1965 : Les P.D. d'Henri Tachan[3]
- 1966 : La grande Zoa par Régine[18],[3],[1],[19]
- 1968 : On dit qu'il en est par Fernandel[3],[1]
Années 1970
[modifier | modifier le code]- 1970 : Copain, ami, amour de Dave[3],[16]
- 1970 : Masculin, singulier de Michel Delpech[3]
- 1971 : Le rire du sergent par Michel Sardou[20]
- 1971 : Les Pingouins (F. Botton) par Juliette Gréco[21],[9],[b 3]
- 1972 : Comme ils disent de et par Charles Aznavour[22],[9],[23],[3]
- 1972 : Pour ne pas vivre seul (S. Balasko / D. Faure) par Dalida[24],[25]
- 1973 : L'espionne lesbienne par le groupe Ange[réf. nécessaire]
- 1973 : Oh les filles ! par le groupe Au bonheur des dames[26],[27]
- 1975 : Chanson pour les non-mâles de et par Serge Utgé-Royo[e],[29]
- 1976 : Sensuelle par Catherine Lara[30]
- 1978 : J'avais un ami de et par le groupe Bijou[31]
- 1978 : Les amitiés particulières c'est quand les filles nous font peur par Serge Lama[3],[29]
- 1978 : Les femmes ça fait pédé par Régine[32]
- 1978 : Un garçon pas comme les autres (Ziggy) de la comédie musicale Starmania (Luc Plamondon/Michel Berger) par Fabienne Thibeault[18],[3],[9] et repris avec succès en 1991 par Céline Dion
- 1978 : Travesti de la comédie musicale Starmania (Luc Plamondon/Michel Berger) par Nanette Workman[réf. nécessaire]
- 1979 : Depuis qu'il vient chez nous (C.Carmone, V.Buggy, J.Barnel) par Dalida[24],[33]
- 1979 : Mes parents, sachez-le (J.Gabriel/M.Frantz) par Daniel Roux[f]
- 1979 : Laissez-nous aimer (J.M.Keller/D.Carlet) par Daniel Roux[15]
- 1979 : Comme les princes travestis chanté par Marie Paule Belle[3],[b 4]
Années 1980
[modifier | modifier le code]- 1980 : Chercher le garçon par le groupe Taxi Girl[36],[37],[9]
- 1980 : Je marche dans les villes[38],[9],[39], Djemila[g], Sirocco[1], Viril[h] et Midi Minuit[i] (Jean Guidoni & Pierre Philippe) par Jean Guidoni
- 1980 : La Plus Belle Fois qu'on m'a dit « je t'aime » par Francis Lalanne[18],[3],[9]
- 1981 : Xavier par Anne Sylvestre[42]
- 1981 : S'faire enculer écrite par Brassens[43]
- 1982 : De la main gauche par Danielle Messia (musique coécrite avec Jean Fredenucci)[3],[b 5]
- 1983 : Autonome (C. Lara/Luc Plamondon) par Catherine Lara[3],[27],[b 6],[9]
- 1983 : Cargo par Axel Bauer[37],[44],[39]
- 1983 : Le Lac des brumes (Hervé Vilard/Didier Barbelivien) par Hervé Vilard[45],[39]
- 1983 : Rose[j], Tout va bien[k], Smoking blanc[49] et Allée des coquelicots[l] (Pierre Philippe) par Jean Guidoni.
- 1983 : Rupture au miroir (Serge Gainsbourg), par Jane Birkin[52]
- 1984 : C'est la misère célibataire par Dick Annegarn[réf. nécessaire]
- 1984 : I'm the boy par Serge Gainsbourg[53]
- 1984 : Ils s'aiment par Daniel Lavoie[réf. nécessaire]
- 1984 : Maman a tort par Mylène Farmer[b 7]
- 1985 : Drugstore, 18 heures[m] et Alice et Alfred (retraités)[n] par Jean Guidoni
- 1985 : Tu me divises par deux (Marc Lavoine/Fabrice Aboulker) par Marc Lavoine[58],[27]
- 1985 : Il aimait les garçons (Michel Kricorian, P. Honeyman, G. Di Nino) par Kelly[29]
- 1985 : Trois nuits par semaine par le groupe Indochine[réf. nécessaire]
- 1986 : Elles par Catherine Ribeiro[59]
- 1986 : Elle n'aimait pas les garçons (Pierre Béraud-Sudreau/Éric Fettweiss) par Partenaire particulier[réf. nécessaire]
- 1986 : Pas un garçon (E. Mottaz) par Emmanuelle[b 8]
- 1986 : S'envoler jusqu'au bout (Jeanne Mas/Romano Musumarra) par Jeanne Mas (face B du single Sauvez-moi)[29]
- 1987 : Équivoque de Jean-Luc Lahaye[29]
- 1987 : Étienne par Guesch Patti[o]
- 1987 : Joe le taxi par Vanessa Paradis[61],[b 9]
- 1987 : Mademoiselle chante le blues par Patricia Kaas[réf. nécessaire]
- 1987 : Mon légionnaire par Serge Gainsbourg[3]
- 1987 : Sid'Amour à mort par Barbara[18],[a 12],[1]
- 1987 : Sans contrefaçon (Laurent Boutonnat/Mylène Farmer) par Mylène Farmer[62]
- 1988 : À Maurice Pilorge par le groupe Casse-Pipe (texte de Jean Genet extrait du Condamné à mort, musique de Hélène Martin)[29]
- 1988 : Parce que (Daniel Darc/Bill Pritchard)[63]
- 1989 : Alexis m'attend (P. Lafontaine) par Philippe Lafontaine[29]
- 1989 : Sphinx de nuit, par Colette Magny[64],[65]
- 1989 : Boulevard des rêves (Linda William' - Dorine Hollier/Romano Musumarra) par Linda William[réf. nécessaire]
Années 1990
[modifier | modifier le code]- 1990 : L'Amour défendu par Hervé Vilard[réf. nécessaire]
- 1990 : Antinoüs par Hervé Cristiani[p]
- 1990 : Le Privilège (D. Barbelivien) par Michel Sardou[3],[67]
- 1990 : Sophie et Sappho par Alain Chamfort[68]
- 1991 : L'amour existe encore par Céline Dion[70]
- 1991 : Pas d'ami (comme toi) (en) par Stephan Eicher[r]
- 1992 : Ah ! L'amour, l'amour par Pierre Perret[29]
- 1992 : Entre elle et moi (C. Lara) par Catherine Lara et Véronique Sanson[6],[29]
- 1992 : Je suis une grosse folle (feat. De Vuil Janet) par le groupe Bassline Boys[réf. nécessaire]
- 1992 : L'Oubli de et par Michel Rivard[29]
- 1992 : Nagib par Charles Trenet[réf. nécessaire]
- 1993 : Je me damne par Yta Farrow[29]
- 1993 : L'Étoile rose par le groupe Casse-Pipe[a 7]
- 1993 : Les Amants par Les Rita Mitsouko[72]
- 1993 : Monocle et Col dur (Pierre Philippe/J. Noureddine) par Juliette[b 10],[6],[a 13]
- 1993 : Monsieur Vénus (Pierre Philippe/J. Noureddine) par Juliette[6]
- 1993 : Stilitano par le groupe Casse-Pipe[a 7]
- 1993 : Un homme ou une femme (A. Red/W. Van Lierde) par Axelle Red[29]
- 1994 : Entre Nicole et Nicolas (Allain Leprest, Romain Didier) par Allain Leprest[29]
1994 : Ruisseau Bleu par Anne Sylvestre[65]
- 1995 : Krik Manivelle par Les Elles[29]
- 1995 : Une graine (Néry) par Les Nonnes Troppo[réf. nécessaire]
- 1996 : Avec Luc de Clarika[29]
- 1996 : L'amoureuse par le groupe Indochine[réf. nécessaire]
- 1997 : La Différence par Lara Fabian[73]
- 1998 : L'Autre Amour (Richard Cocciante) par Sylvie Vartan[74]
- 1998 : La Boum à Cindy par le groupe Marcel et son orchestre[29]
- 1998 : La vie réserve des surprises du film Jeanne et le Garçon formidable (Jacques Fortineau/Philippe Miller) par Jacques Bonnaffé[29]
- 1999 : À quoi ça tient par Romain Didier[29]
- 1999 : Ces chanteurs qui n'aiment pas les femmes[s], Monocle et col dur[t] et Les Boîtes[77] (Pierre Philippe) par Jean Guidoni
- 1999 : L'amour anal par le groupe Trotskids[réf. nécessaire]
- 1999 : La coupe d'immonde par Nicolas Bacchus[29]
- 1999 : N'import'nawak par le groupe Les Wriggles[29]
- 1999 : Sale Pédé (N. Bacchus) par Nicolas Bacchus[29]
Années 2000
[modifier | modifier le code]- 2000 : Ça n'se voit pas du tout de et par Anne Sylvestre[29]
- 2000 : Deux Anglaises de Clarika[29]
- 2001 : Adam et Yves par (Joëlle Kopf/Zazie) par Zazie[78]
- 2001 : Elles par Matt Houston[29]
- 2001 : Entre elle et moi par Les Valentins[réf. nécessaire]
- 2001 : J'te flash, J'te love par Pierre Palmade[12]
- 2001 : Obsédé sexuel par Fuckly[réf. nécessaire]
- 2001 : Quoi qu'ils pensent de et par Larusso[29]
- 2002 : Défoncé, défonce-moi par Damien Saez[29]
- 2002 : Le Plus Beau du quartier (C. Bruni) par Carla Bruni[29]
- 2002 : Ton fils (...dort avec moi) de et par Nicolas Bacchus[35]
- 2002 : Les Deux Hommes (L. Lemay) par Lynda Lemay[79],[29]
- 2002 : Madame Suzie par Jeanne Cherhal[29]
- 2002 : Marilyn par le groupe Indochine[29]
- 2002 : Petit Pédé (R. Séchan) par Renaud[29]
- 2002 : Tourne-toi Benoît par le groupe Benoît[29]
- 2003 : Différent de et par Cali[réf. nécessaire]
- 2003 : Glory Hole par Benjamin Biolay[29]
- 2004 : Coming out de et par Alexis HK[29]
- 2004 : L'Attraction des cœurs (P. Loiseau, T. Valona, S. Ramin) par Dave[29]
- 2005 : Georges et Louis (M-H. Picard, T. Defever, T. Defever) par le groupe Presque oui[29]
- 2005 : Homomachine de et par les Femmouzes T.[29]
- 2005 : Léopold par le groupe Les Cowboys fringants[29]
- 2005 : Mon petit mec et moi par le groupe Les Wriggles[u]
- 2007 : Faire la paix avec l'amour par Dany Bédar[16]
- 2007 : Gay marions-nous de et par Anne Sylvestre[81]
- 2007 : Je t’aime comme je t’ai fait par Frédéric François[v]
Années 2010
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- 2011 : Me taire, te plaire par Mademoiselle K et Zazie[78]
- 2011 : Mon coloc' par Max Boublil[réf. nécessaire]
- 2011 : Mon homonyme (en duo avec Simon Mimoun) par Aldebert[80]
- 2013 : Les hommes préfèrent les hommes par Brigitte Fontaine[b 11]
- 2014 : J'ai le droit aussi par Calogero[80]
- 2014 : Maître-Queue, par Pascal Mary[82]
- 2017 : Kid d'Eddy de Pretto[9]
- 2017 : Il a dit par Alvin Point[réf. nécessaire]
- 2018 : De l'amour par Urgence Homophobie[83]
- 2019 : Jimy par Aloïse Sauvage[b 13]
Années 2020
[modifier | modifier le code]- 2020 : Anouchka par Suzane[84]
- 2020 : Jusqu'à ce que l'amour nous sépare par Gabriele (écrite par Jacqueline Taïeb)[réf. nécessaire]
- 2020 : De mon âme à ton âme par Kompromat avec Adèle Haenel[88]
- 2020 : Amour censure par Hoshi[84]
- 2020 : Omowi par Aloïse Sauvage[89]
- 2021 : Dans mon lit par Laura Cahen[90]
Parodies
[modifier | modifier le code]Cette section regroupe les chansons abordant l'homosexualité de façon parodique, humoristique ou stéréotypée :
- 1906 : Le Trou de mon quai (P. Briollet, J. Combe / D. Berniaux) par Dranem[91],[1],[d 2]
- 1923 : Titi, Toto et Patata (G. Ouvrard) par Ouvrard[c 14],[d 7]
- 1936 : Le chapeau de Zozo (René Sarvil - C. Borel-Clerc) par Maurice Chevalier[20],[c 16]
- 1956 : Bourrée de complexes de et par Boris Vian[w]
- 1966 : Grand-mère par Jacques Brel[x]
- 1967 : Les Bonbons 67 par Jacques Brel[94],[95]
- 1968 : On dit qu'il en est par Fernandel[3],[1],[29]
- 1971 : Le Rire du sergent (M. Sardou-Y. Dessca/J. Revaux) par Michel Sardou[20],[73]
- 1982 : Homosexualis Discothecus (Jean Yanne) du film Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ[96],[29](même s'il s'agit plus d'une parodie anachronique d'une boîte gay.)
- 1982 : Soyez pédés de Patrick Font[97]
Chansons ouvertement homophobes
[modifier | modifier le code]- 1907 : Chanson de l'armée allemande (Pierre-Louis Flers/Alfred Patusset) par Maurel et Vilbert[y],[d 12]
- 1908 : Scandale teuton (J. Péheu/T. Poret) par Jean Péheu[y],[d 12]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Cette loi ne sera abrogée qu'en 1982.
- Bien que composé de chanteurs américains, ce groupe est l'idée de deux Français : Jacques Morali et Henri Belolo.
- Malgré la « mise en garde finale », la chanson ne peut être considérée comme homophobe.
- Bien qu'écrite initialement pour un homme, la chanson devint un hymne lesbien en raison de son interprète.
- Fustigeant l'homophobie, cette chanson conçue avant la dépénalisation de l'homosexualité en 1982, a été présentée par son créateur dans ces termes : « écrite voilà déjà longtemps, mais les représentants des veaux de France au Parlement ont décidé que les hommes devraient obligatoirement aimer des femmes et ce-versa […], sous peine de "délit criminel"[28] ».
- Publiée sur la face A d'un 45 tours en 1979[34], cette chanson évoque le difficile « coming out » d'un jeune homosexuel qui annonce à ses parents que : « Les Juliettes que vous m'inventiez / S'appellent Pierre, Jacques, André » tout en leur reprochant de l'avoir « rendu malheureux » avec leurs « principes démodés »[35].
- La chanson d'amour Djemila a été censurée à la radio, parce qu'elle fait allusion à « un groupe de lesbiennes » dans son dernier couplet[40].
- Ce titre tourne en dérision l'attitude de certains homosexuels qui surjouent la virilité à outrance[a 6].
- Midi-minuit désigne le nom d'un cinéma qui a réellement existé[41], et que le parolier Pierre Philippe dépeint comme un lien de rencontres entre homosexuels et divers marginaux parfois issus de l'immigration[a 6].
- Dans le dernier couplet de la chanson Rose, l'auteur Pierre Philippe parle de deux corps « pendus aux barbelés » marqués du triangle rose, symbole utilisé par les nazis afin de persécuter les homosexuels[46].
- Dans Tout va bien, le parolier Pierre Philippe imagine un Paris dévasté après un coup d'État fasciste, où les patrouilles ont parqué les « pédés » dans le Palais des glaces[47],[48].
- La chanson est née d'une histoire d'amour homosexuelle vécue par l'auteur Pierre Philippe, qui en a ensuite tiré un roman autobiographique nommé La passion selon Peter. Le titre Allée des coquelicots fait référence au nom de l'allée du cimetière où repose le prénommé Peter dont le parolier était épris[50],[51].
- Drugstore, 18 heures nous présente un jeune prostitué masculin qui tente de négocier avec un client dans le drugstore de Saint-Germain-des-Prés[56].
- Cette chanson, qui retrace les parcours d'une ancienne prostituée et d'un proxénète à la retraite, cite explicitement des anciens lieux de rencontres homosexuels comme la brasserie Graff[a 10] ou « la vespasienne du bas de la rue Lepic »[a 11] dans le quartier de Montmartre[57].
- Tout comme pour Cargo d'Axel Bauer, les clins d'œil à la communauté homosexuelle apparaissent surtout nettement dans le clip de la chanson, réalisé par Lydie Callier et tourné dans un décor particulièrement interlope[58].
- Cette chanson s'inspire de la passion homosexuelle que l'empereur romain Hadrien éprouvait pour son favori Antinoüs[66].
- Version française de l'original espagnol Mujer contra mujer.
- Selon le journaliste Sébastien Ministru : le parolier Philippe Djian, qui a un frère homosexuel, aurait écrit cette chanson très ambiguë en pensant à lui[71].
- Ces chanteurs qui n'aiment pas les femmes dresse l'historique du tour de chant « interlope » depuis Félix Mayol jusqu'aux « mignons boys-bandeurs », en passant par Charles Trenet[75].
- La reprise par Jean Guidoni de Monocle et col dur[a 13] est quelque peu différente de celle que chante Juliette dans son album Irrésistible. Et d'après la chanteuse, c'est bel et bien Guidoni qui a interprété la version originale de ce titre (écrit par Pierre Philippe) dans son spectacle Fin de siècle (1999)[76]
- Ce titre traite de l'homoparentalité mal assumée par un couple d'homosexuels, dont l'un est considéré par la justice comme un père isolé depuis qu'il a divorcé d'avec son épouse[80].
- Cette chanson parle d'un père qui cherche à communiquer avec son fils pour lui dire qu'il accepte son homosexualité[67].
- Cette chanson sarcastique de Boris Vian raconte l'histoire de Marie-France : une jeune femme complexée qui s'ennuie avec son mari. Ce dernier finira par la tromper avec un maître-nageur, et son épouse changera de sexe par dépit[92].
- La grand-mère en question est chef d'entreprise, fume le cigare et adopte un comportement masculin, allant même jusqu'à tromper son mari avec la bonne[93].
- Cette chanson, avant tout anti-allemande, fait écho aux procès intentés en Allemagne contre une série de responsables militaires soupçonnés de « mœurs contre nature », à la tête desquels on trouve le prince Philipp zu Eulenburg et le comte Kuno von Moltke (de).
Ouvrages récurrents
[modifier | modifier le code]- Didier Eribon (dir.), Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Larousse, 2003
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 103.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 15.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 104.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 103-104.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 104-105.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 105.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 106.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 105-106.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 233.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 328-329.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 328.
- Eribon, Haboury et Lerch 2003, p. 56.
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Autres références
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Voir aussi
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Discographie
[modifier | modifier le code]- Chansons Interlopes (1906-1966), Divers, 2006, Martin Pénet, Labelchanson, LBC 001 (2 CD avec livret de 48 pages)
- Comme ils disent, Divers, 2020, Marianne Mélodie, 5815.444 (2 CD)
Documentaires
[modifier | modifier le code]- Karaogay, Jean-Baptiste Erreca (réalisateur), dans L'Œil du cyclone sur Canal+ (, 34 minutes) : Rétrospective historique des chansons traitant de l'homosexualité, de Charpini & Brancato à Céline Dion.
- Comment la chanson française a parlé d'homosexualité et des genres depuis les années 50, Rebecca Manzoni (productrice), dans Pop N' Co sur France Inter (, 54 minutes).