Henri Poupart-Lafarge
Président-directeur général Alstom | |
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depuis le | |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Olivier Poupart-Lafarge (d) |
Conjoint |
Marguerite Poupart-Lafarge (d) |
A travaillé pour |
Alstom (depuis ) Ministère de l'Économie et des Finances (- Banque mondiale (- |
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Henri Poupart-Lafarge (né le à Nancy) est un dirigeant d'entreprise français et l'actuel PDG d'Alstom, poste qu'il occupe depuis le 1er .
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Henri Poupart-Lafarge appartient à une famille originaire d'Angers. Son grand-père Henri Olivier Poupart (1904-1975), polytechnicien et docteur en droit, était professeur à l'université catholique d'Angers ; il épouse Édith Lafarge et la famille prend le nom de Poupart-Lafarge. L'un de ses enfants, Olivier, père d'Henri, a été le numéro deux de Bouygues jusqu'en 2008. Le frère aîné d'Henri, Arnaud, est le PDG de Galliance (pôle volaille du groupe Terrena) depuis 2020[1],[2].
Formation
[modifier | modifier le code]Henri Poupart-Lafarge est ancien élève du Lycée privé Sainte-Geneviève, de l’École polytechnique, de l’École nationale des ponts et chaussées, et diplômé du Massachussetts Institute of Technology (MIT)[3],[4].
Carrière
[modifier | modifier le code]Il commence sa carrière en 1992 à la Banque mondiale à Washington, avant de rejoindre le ministère de l’économie et des finances en 1994. Henri Poupart-Lafarge a rejoint Alstom en 1998, en tant que responsable des Relations investisseurs et chargé du contrôle de gestion. Il prend en 2000 la direction financière du secteur Transmission & distribution, cédée en 2004. Directeur financier du groupe Alstom de 2004 à 2010, il occupe le poste de président du secteur Grid d'Alstom de 2010 à 2011, puis de président du secteur Transport d'Alstom du jusqu'à sa nomination en tant que président-directeur général le [5].
Fin 2019, il fait partie des noms que cite la presse pour la direction générale de Renault[6].
Le 6 octobre 2023, sous sa direction, l'entreprise Alstom établit un record avec la plus importante chute boursière depuis plus de 25 années au CAC 40[7]. Le conseil d'administration d'Alstom propose la candidature de Philippe Petitcolin, ancien directeur général de Safran, au vote de l'assemblée générale de 2024 pour devenir son président, en remplacement d'Henri Poupart-Lafargue qui ne conserve plus que son poste de directeur général[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La famille Poupart-Lafarge, incubateur de PDG », Le Monde, 26 janvier 2016.
- « Arnaud Poupart-Lafarge, un polytechnicien au champ », sur Les Echos, (consulté le )
- « Association des Anciens Elèves de l'École Polytechnique », sur polytechniciens.com (consulté le ).
- « Polytechnique.org :: Henri Poupart-Lafarge », sur www.polytechnique.org (consulté le ).
- « Gouvernance », sur Alstom (consulté le ).
- « Alstom : le PDG pourrait partir chez Renault, que faut-il en penser ? », Le Revenu, 6 décembre 2019.
- « Cac 40 : Le plongeon en Bourse d'Alstom de 37,58%, une baisse record pour une action du CAC 40? », sur BFM Bourse, (consulté le )
- « Pour redresser la barre, Alstom fait appel à l'ancien patron de Safran, Philippe Petitcolin », sur La Tribune, 2023-11-15cet13:57:00+0100 (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sabine Delanglade, « Henri Poupart-Lafarge, un PDG résistant », Les Échos, 24 juin 2019 (en ligne).