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Happiness Therapy

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Happiness Therapy

Titre québécois Le Bon Côté des choses
Titre original Silver Linings Playbook
Réalisation David O. Russell
Scénario David O. Russell
Musique Danny Elfman
Acteurs principaux
Sociétés de production Mirage Enterprises
The Weinstein Company
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique, romance
Durée 122 minutes
Sortie 2012

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Happiness Therapy (Silver Linings Playbook), ou Le Bon Côté des choses au Québec, est un film américain écrit et réalisé par David O. Russell, sorti en 2012.

Il s'agit de l'adaptation du roman The Silver Linings Playbook (en) de Matthew Quick (en). Le film a été présenté au Festival international du film de Toronto 2012 et nommé à huit Oscars, dont celui du meilleur film, en 2013, et Jennifer Lawrence remporte celui de la meilleure actrice[N 1]. Il est, 31 ans après Reds de Warren Beatty, le premier film à concourir dans les sept catégories majeures des Oscars (film, réalisateur, acteur, actrice, seconds rôles féminin et masculin, scénario).

Après avoir passé huit mois en hôpital psychiatrique pour soigner sa bipolarité ainsi qu'une dépression, après avoir agressé l'amant de son épouse Nikki, Pat Solitano Jr., professeur d'histoire suppléant dans un lycée ayant tout perdu, se voit contraint de s'installer chez ses parents. Il découvre que son père, sans emploi, est devenu flambeur, afin de gagner de l'argent pour ouvrir un restaurant. Affichant un optimisme à toute épreuve et déterminé à reprendre sa vie en main, Pat veut se réconcilier avec Nikki, qui a obtenu une ordonnance restrictive contre lui après les événements. Pat se voit obligé d'assister à une séance chez un thérapeute imposé par le tribunal et explique à nouveau les raisons de son hospitalisation : rentré tôt de son travail, il avait remarqué des vêtements jetés au sol en entendant My Cherie Amour de Stevie Wonder, la chanson de son mariage, depuis le lecteur CD, et avait surpris sa femme sous la douche avec son amant. Furieux, Pat avait sévèrement frappé ce dernier.

Malgré cela, Pat ne croit pas au traitement médical pour sa maladie, racontant à son thérapeute sa nouvelle perspective de la vie, résumée par le terme « excelsior ». Dans le cadre de cette vision, il a perdu du poids et essaye de lire les livres qu'enseigne Nikki à ses élèves. Invité à dîner par son ami Ronnie et son épouse Veronica, qui ont gardé des liens avec Nikki, Pat fait la connaissance de Tiffany, la sœur de Veronica, jeune veuve de policier qui vient d'être récemment renvoyée de son emploi après avoir couché avec des collègues. Avec Tiffany, il développe une étrange amitié à travers leur névrose commune et voit une occasion de communiquer avec sa femme à travers elle. Tiffany propose de remettre une lettre à Nikki si Pat accepte d'être son partenaire lors d'un concours de danse. Il accepte à contrecœur et les deux commencent un entraînement rigoureux au cours des semaines suivantes, Pat y voyant une chance de prouver à Nikki qu'il a changé et est devenu un meilleur homme. Quelques jours plus tard, Tiffany donne la réponse dactylographiée de Nikki à Pat, dans laquelle elle fait prudemment des allusions sur la chance d'une possible réconciliation.

Les choses vont bien pour Pat jusqu'à ce que son père lui demande d'aller assister à un match des Eagles de Philadelphie, car il a misé tout son argent, et considère son fils comme un « porte-bonheur ». Pat, ayant demandé à Tiffany du temps libre dans l'entraînement afin d'assister au match, est pris à partie par des supporteurs racistes qui se sont attaqués à son frère et à son psychiatre, venus assister au match, ce qui entraîne une bagarre et une arrestation par la police. De retour à la maison, Pat affronte la colère de son père, furieux car les Eagles ont perdu, puis débarque Tiffany, qui réprimande son partenaire de danse et souligne qu'elle « lit les signes » : les Eagles gagnent leurs matches lorsque Pat et elle restent ensemble. Maintenant convaincu du fait que Pat reste avec la jeune femme est en fait un signe, le père de Pat fait un pari avec son ami : si les Eagles gagnent leur match contre les Cowboys de Dallas et que Pat et Tiffany obtiennent une moyenne d'au moins 5 sur 10 à leur concours, le père de Pat gagnera le double de l'argent qu'il a perdu. Réticent à participer au concours dans ces conditions, Pat s'isole à l'extérieur et relit la lettre de Nikki et remarque qu'elle se réfère également à « lire les signes ». Avec l'aide du père de Pat, Tiffany décide de le convaincre que Nikki sera présente au concours pour le motiver à y participer malgré les paris.

Pat et Tiffany, accompagnés de la famille et d'amis, se rendent à la compétition, mais quand elle découvre que Nikki est présente, Tiffany quitte, désespérée, la salle de bal et commence à boire avec un inconnu. Pat la retrouve afin d'exécuter leur prestation sur la piste de danse, qui commence après que les Eagles ont gagné leur match contre les Cowboys. À la fin de leur prestation, Pat et Tiffany obtiennent finalement une moyenne de 5 sur 10 de la part du jury, à la joie des protagonistes et de leurs proches, sous les regards surpris de la foule. Lorsque Pat s'approche de son épouse afin de lui parler, Tiffany, voyant cela, quitte les lieux. Pat laisse Nikki après une courte conversation. Son père lui dit que Tiffany est partie et lui fait remarquer que cette dernière l'aime, tandis que Pat part la chercher. Il la retrouve et lui remet une lettre qui lui est destinée, admettant qu'il sait qu'elle a écrit la lettre soi-disant écrite par Nikki. Il avoue à Tiffany qu'il l'a aimée dès leur rencontre et s'excuse auprès d'elle du temps qu'il a mis pour le comprendre. Peu après, ils s'embrassent.

Quelque temps plus tard, Tiffany et Pat sont en couple, tandis que le père de ce dernier, grâce à l'argent gagné du pari, a ouvert un restaurant.

Fiche technique

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Distribution

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Sources et légendes : Version française (VF) sur RS Doublage[6] et AlloDoublage[7] ; Version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[8]


Développement

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Renee Witt, dirigeante chez The Weinstein Company, convainc Harvey Weinstein de mettre une option sur le livre dont le film est basé avant qu'il ne soit publié[9],[10]. Sydney Pollack fait découvrir le livre, dont il avait acquis les droits avec Weinstein, à David O. Russell, bien avant que ce dernier ne fasse Fighter[11]. Pollack commença à l'époque, à le développer afin que Russell puisse le diriger[9] et lui dit que l'adaptation cinématographique serait difficile en raison d'un mélange d'histoire d'émotion troublée, d'humour et de romance. Russell estime qu'il a réécrit le script vingt fois en cinq ans. Il a été attiré par l'histoire en raison des relations familiales et de la connexion à sa propre expérience avec son fils, atteint du trouble bipolaire et de trouble obsessionnel compulsif[12],[13].

Russell avait initialement prévu de faire le film avec Vince Vaughn et Zooey Deschanel, mais est allé tourner Fighter à la place[12],[13],[14]. Mark Wahlberg devait travailler une quatrième fois avec Russell, mais a dû abandonner après des retards dans la production, créant un conflit d'emploi du temps[15], car s'étant engagé sur Broken City[16]. Russell porte son choix sur Bradley Cooper, qui devait déjà tourner sous sa direction dans une adaptation de Orgueil et Préjugés et Zombies car le réalisateur était impressionné par la performance de l'acteur dans Serial noceurs, citant sa « bonne énergie de mauvais garçon » et l'imprévisibilité comme justification de la présence de Cooper[17].

Anne Hathaway devait incarner Tiffany Maxwell, mais en raison de sa participation au tournage de The Dark Knight Rises et à des différences créatives avec Russell, elle quitte le projet[18],[19]. D'autres actrices ont été considérées pour le rôle, telles que Elizabeth Banks, Kirsten Dunst, Angelina Jolie, Blake Lively, Rooney Mara, Rachel McAdams, Andrea Riseborough et Olivia Wilde[13],[14],[15],[20],[21].

Initialement, le réalisateur ne croyait pas que l'âge de Jennifer Lawrence fût approprié pour le rôle[13],[14]. Il pensait qu'âgée de vingt-et-un ans au moment du tournage, elle était trop jeune pour Cooper, âgé lui de trente-huit ans ; mais son audition le fit changer d'avis, admettant que l'expression dans ses yeux et de son visage était « sans âge »[10],[22]. Russell compare Lawrence à son personnage, la décrivant comme pleine d'assurance, mais aussi comme l'une des personnes les moins névrotiques qu'il connaisse, avec l'assurance et l'étincelle de vulnérabilité nécessaires pour incarner Tiffany[10]. Le personnage de Tiffany était prévu au départ pour être gothique, Lawrence se teignant les cheveux en noir et faisant des séances de test de maquillage gothique épais, mais Weinstein a désapprouvé. La version finale du personnage demeure souillée mais confiante avec des petites touches gothiques tels que les cheveux noirs et une croix[10]. Spécifiquement pour le rôle, Russell demanda à Lawrence de prendre du poids et de parler dans un registre plus grave[23],[10].

Les acteurs et actrices du film ont été « castés » à distance via Skype[24].

N'ayant aucune expérience de la danse, Lawrence et Cooper se sont fait enseigner en un mois les séquences de danse par Mandy Moore, chorégraphe de l'émission Tu crois que tu sais danser.

Le tournage débute le en Pennsylvanie, notamment à Philadelphie et dans le comté de Delaware, pour s'achever le [25],[26].

Réception critique

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Happiness Therapy a reçu un accueil largement favorable de la part de la critique : dans les pays anglophones, il obtient 92 % d'avis positifs sur le site Rotten Tomatoes, sur la base de 214 commentaires et une note moyenne de 8.110[27] et un score de 81100 sur le site Metacritic, sur la base de 45 commentaires collectés[28].

En France, il reçoit également un accueil positif de la critique, le site AlloCiné lui donnant une moyenne de 3,55, pour 24 critiques[29].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis 132 092 958 $[2],[30] 29
Drapeau de la France France 1 069 359 entrées[30] 12
Monde Monde 236 412 453 $[2] -

Distribué aux États-Unis dans dix-sept salles pour son premier week-end d'exploitation, Happiness Therapy démarre à la dix-septième place du box-office américain avec 443 003 $, soit une moyenne de 27 688 $ par salles[2]. En première semaine, le nombre de salles atteint la treizième position, dans une combinaison de 367 salles, et totalise 1 826 098 $ de recettes, pour une moyenne de 4 976 $[2]. La semaine suivante, la fréquentation en salles des spectateurs continue d'augmenter, puisqu'il remonte à la neuvième position du box-office avec 5 823 883 $, soit un pourcentage en hausse de 219 % de ses recettes[2], pour une moyenne de 15 869 $ par salles[2].

Bien qu'au cours des trois dernières semaines du film en sortie limitée, la fréquentation du public dans les salles diminue et remonte faiblement, les bénéfices s'élèvent à un total de 18 080 042 $[2].

Bénéficiant d'une sortie plus large sur le territoire américain la semaine de Noël, voyant augmenter ses salles (allant d'un minimum de 745 salles à un maximum de 2 809 salles) ainsi que sa fréquentation en salles, Happiness Therapy devient rentable, notamment puisqu'en onzième semaine, le film totalise 72 264 558 $[2]. La semaine précédant les Oscars, où il est nommé à huit reprises, le long-métrage atteint le cap des 100 millions de dollars de recettes[2]. Au mois d', le film atteint les 130 millions de dollars de recettes[2]. L'énorme succès du film permet à David O. Russell de dépasser le score de Fighter, son précédent long-métrage, qui totalisait 93 617 009 $ en fin d'exploitation sur le territoire américain[31]. Il permet aussi à Robert De Niro de renouer avec le succès public après les échecs successifs de Being Flynn et Red Lights et le score décevant de Killer Elite[32] au box-office.

En France, où il est distribué dans une combinaison maximale de 279 salles[33], Happiness Therapy démarre à la quatrième place du box-office, avec 283 208 entrées. Bien que décélérant au fil des semaines, perdant quelques spectateurs, le film atteint le million de spectateurs en septième semaine (1,03 million)[33]. Le score permet à David O. Russell d'obtenir son plus grand succès sur le territoire français, devant Les Rois du désert, qui totalisait 835 501 entrées[33].

Distinctions

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Depuis Reds de Warren Beatty (1981), Happiness Therapy est le premier film à concourir dans les sept catégories majeures des Oscars (meilleur scénario, meilleur réalisateur, meilleur film et les quatre catégories d'interprétation). David O. Russell récidivera un an plus tard avec American Bluff[34].

Récompenses

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L'actrice principale Jennifer Lawrence, récompensée aux Golden Globes 2013.

Nominations

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Notes et références

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  1. Devant, notamment, Jessica Chastain pour Zero Dark Thirty et Emmanuelle Riva pour Amour.
  2. Le R signifie que les mineurs (17 ans ou moins) doivent être accompagnés pour pouvoir assister à la projection du film.

Références

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  1. Éditions Farrar, Straus and Giroux, New York, 2-9-2008, 289 pages, (ISBN 978-0-374-26426-0).
  2. a b c d e f g h i j et k (en) « Silver Linings Playbook », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  3. « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database.
  4. « Happiness Therapy » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database.
  5. « Fiche de HAPPINESS THERAPY », sur CNC.fr (consulté le ).
  6. « Fiche de doublage VF du film » sur RS Doublage, consulté le .
  7. « Deuxième fiche de doublage VF du film » sur AlloDoublage, consulté le .
  8. « Fiche de doublage version québécoise du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le ).
  9. a et b (en) Addie Morfoot, « Silver Linings Playbook – Produced by Donna Gigliotti, Bruce Cohen & Jonathan Gordon », Eye on the Oscars: Best Picture, sur Variety, (consulté le ).
  10. a b c d et e (en) Melena Ryzik, « Shooting the Sass Easily as an Arrow », sur The New York Times, (consulté le ).
  11. « Happiness therapy (film, 2013) — CinéSéries » [vidéo], sur CinéSéries (consulté le ).
  12. a et b (en) Mike Ryan, « David O. Russell, Silver Linings Playbook Director, On Reinventing Bradley Cooper And Robert De Niro », sur The Huffington Post, .
  13. a b c et d (en) Chris Willman, « Silver Linings David O. Russell on how Jennifer Lawrence skyped her way to Oscar front-runner », sur Chicago Tribune, .
  14. a b et c (en) « Angelina Jolie Wanted Jennifer Lawrence's Silver Linings Playbook Role », sur StarPulse.com, .
  15. a et b (en) « Bradley Cooper Replaces Mark Wahlberg in the Silver Linings Playbook; Robert De Niro in Talks », sur Collider.com, .
  16. Notes de production sur Comme au cinéma.com.
  17. (en) Glenn Whipp, « Silver Linings Playbook: Bradley Cooper's good 'bad guy energy' », Los Angeles Times, A Tribune Newspaper,‎ (lire en ligne).
  18. (en) George Wales, « Bradley Cooper joining the Silver Linings Playbook? », TotalFilm.com, (consulté le ).
  19. (en) Johnny Lopez, « Revealed: How Anne Hathaway walked away from Jennifer Lawrence's Silver Linings Playbook role… over creative differences with director », Daily Mail, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (en) Meriah Doty, « How Jennifer Lawrence stole her Silver Linings Playbook role », sur Yahoo.com, .
  21. (en) Jennifer Vineyard, « Party Lines Slideshow: David O. Russell Tells Us Who Else Auditioned for Silver Linings Playbook », Vulture.com, sur New York magazine, .
  22. (en) « Silver Linings Playbook: Jennifer Lawrence Wins Her Role via Skype, Learns to Dance Like an Amateur », sur The Hollywood Reporter (consulté le ).
  23. (en) « Jennifer Lawrence in Silver Linings Playbook ». NYTimes.com. Consulté le 10 décembre 2012.
  24. Silver Lining Playbook et son casting choisi via Skype distingué sur TF1.fr
  25. « Lieux de tournage » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database.
  26. « Silver Linings Playbook (Happiness Therapy) - Fiche Film - La Cinémathèque Française », sur BiFi (consulté le ).
  27. (en) « Silver Linings Playbook », Rotten Tomatoes, Flixster (consulté le ).
  28. (en) « Silver Linings Playbook », Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  29. « Critiques presse de Happiness Therapy », sur AlloCiné (consulté le ).
  30. a et b « Happiness Therapy », sur JP's Box Office (consulté le ).
  31. (en) « David O. Russell », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  32. (en) « Robert De Niro », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  33. a b et c « David O. Russell : Box-office France », sur Jp's Box-office (consulté le ).
  34. Olivier Pallaruelo, « 13 anecdotes que vous ignorez peut-être sur les Oscars », sur allocine.fr (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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