HMS Turpin
HMS Turpin | |
Le HMS Turpin | |
Type | Sous-marin |
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Classe | Classe T |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Constructeur | Chatham Dockyard Royaume-Uni |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | vendu à la marine israélienne sous le nom de INS Léviathan en 1965. Démoli en {{}} |
Équipage | |
Équipage | 61 officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 84,28 m |
Maître-bau | 7,77 m |
Tirant d'eau | 3,89 m à l'avant, 4,45 m à l'arrière |
Déplacement | 1 290 t en surface 1 560 t en plongée |
Propulsion | 2 moteurs Diesel 2 moteurs électriques 2 arbres d'hélice |
Puissance | 2 500 ch (1860 kW) aux moteurs Diesel 1 450 ch (1080 kW) aux moteurs électriques |
Vitesse | 15,5 nœuds (28,7 km/h) en surface 9 nœuds (17 km/h) en plongée |
Profondeur | 91 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 tubes lance-torpilles internes de 21 pouces (533 mm) orientés vers l'avant 2 tubes lance-torpilles externes orientés vers l'avant 2 tubes lance-torpilles extérieurs au milieu du navire, orientés vers l'arrière 6 torpilles de rechargement |
Rayon d'action | 4 500 milles (8 330 km) à 11 nœuds (20 km/h) en surface |
Carrière | |
Indicatif | P354 |
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Le HMS Turpin[Note 1] (pennant number : P354) est un sous-marin du troisième groupe de la classe T en service dans la Royal Navy, entré en service à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est le premier (et jusqu’à présent, le seul) navire de la Royal Navy à porter le nom de Turpin, d’après le mythique bandit de grand chemin britannique Dick Turpin (1705-1739). Et de fait, son insigne représentait la tête de son cheval noir Black Bess. Il a été vendu à Israël en 1965 et mis en service dans la marine israélienne en 1967 sous le nom de INS Léviathan[1].
Conception
[modifier | modifier le code]Les sous-marins de la classe S, quoique très réussis, se sont avérés trop petits pour des opérations lointaines. Il fallut mettre en chantier la classe T, également très réussie, qui avait 21 mètres de longueur en plus et un déplacement de 1000 tonnes. Alors que les bâtiments de la classe S avaient seulement six tubes lance-torpilles d'étrave, ceux de la classe T en avaient huit, dont deux dans un bulbe d'étrave, plus deux autres dans la partie mince de la coque au milieu du navire[2].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le HMS Turpin fut construit à l’arsenal de Chatham Dockyard. Sa quille fut posée le , il fut lancé le et achevé le . Il avait déjà été Mis en service le de la même année)[3],[4]. Il était un des sous-marins du groupe 3 de la classe T à coque entièrement soudée[5].
En tant que HMS Turpin
[modifier | modifier le code]À la fin de la guerre, tous les navires des groupes 1 et 2 qui ont survécu ont été mis à la casse, mais les navires du groupe 3 (qui avaient une coque soudée plutôt que rivetée) ont été conservés et équipés de mâts de schnorchel. En 1955, le HMS Turpin était à l’intérieur du cercle polaire arctique lors d’une mission ELINT (Electronic Intelligence), à l’écoute de bandes de fréquences spécifiques de radars soviétiques. Soudain, le spécialiste ELINT a remarqué un signal inhabituel provenant d’un radar à très courte portée. L’opérateur a déclaré qu’ils étaient sur le point d’être percutés par un navire de surface de la marine soviétique, et une plongée d’urgence a été ordonnée. Le HMS Turpin était immergé sous une ligne d’eau froide qui lui a permis d’échapper au sonar soviétique et de s’échapper[6].
Le HMS Turpin a été vendu à la marine israélienne en 1965, et rebaptisé Léviathan, d’après un monstre marin biblique.
Comme INS Leviathan
[modifier | modifier le code]Le sous-marin a été acheté par Israël en 1965, avec deux de ses sister-ships de classe T, le HMS Truncheon et le HMS Totem. Il a été commissionné dans la marine israélienne en 1967. Il a finalement été démoli en 1978. Un sous-marin de classe Dolphin, mis en service en 2000 dans la marine israélienne, a été nommé à son tour Leviathan.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS Turpin (P354) » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Guðmundur Helgason, « HMS Turpin (P 354) », uboat.net (consulté le )
- Antony Preston et John Batchelor, « Entre les deux guerres : un sentiment de respect », Connaissance de l'histoire, no 4 Sous-marins de 1919 à nos jours, 1er trimestre 1977, p. 17.
- Blackman 1962, p. 276
- (en) « Turpin Returns: Transfers to Israeli Navy », Navy News, no 126, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
- Kemp 1990, p. 20–21
- Richard Aldrich, GCHQ, (London: Harper Collins, 2010), p. 171.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Raymond V. B. Blackman, Jane's Fighting Ships 1962–63, London, Sampson Low, Marston & Co., Ltd.,
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Mike Critchley, British Warships Since 1945: Part 2, Liskeard, UK, Maritime Books, (ISBN 0-9506323-6-8)
- (en) Paul J. Kemp, The T-Class Submarine: The Classic British Design, Annapolis, Maryland, US, Naval Institute Press, (ISBN 9781557508263)
- (en) Robert Hutchinson, Jane's Submarines: War Beneath the Waves from 1776 to the Present Day, London, HarperCollins, (ISBN 978-0-00-710558-8, OCLC 53783010, lire en ligne )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Guðmundur Helgason, « HMS Turpin (P 354) », uboat.net (consulté le ).