Hürriyet
Hürriyet | |
Siège du journal à Istanbul. | |
Pays | Turquie |
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Langue | turc |
Périodicité | quotidien |
Prix au numéro | 1,20 euro en France |
Diffusion | 360 000 ex. |
Date de fondation | 1948 |
Éditeur | Ahmet Hakan Coşkun |
Propriétaire | Hürriyet Gazetecilik ve Matbaacılık A.Ş |
ISSN | 1304-6632 |
Site web | (tr) Site officiel |
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Hürriyet (prononcé [hyɾ.ɾi.'jɛt], en turc : « liberté ») est un journal quotidien publié en Turquie. Il a été fondé le 1er mai 1948 par Sedat Simavi et fait aujourd'hui partie du groupe Demirören Holding. En fonction des changements de propriétaire, la ligne éditoriale du journal a évolué au fil du temps.
La devise du journal est indiquée en haut de la une sous le drapeau turc : « La Turquie appartient aux Turcs » (en turc : Türkiye Türklerindir).
Le journal a été fondé en 1948 par Sedat Simavi et a publié son premier numéro le 1er mai 1948 avec le titre « Les armées de Jordanie et d'Irak sont entrées en Palestine ». Après la mort de Sedat Simavi en 1953, la gestion a été conjointement assurée par ses fils Haldun Simavi et Erol Simavi, et le journal a continué dans la même ligne éditoriale. Après le départ de Haldun Simavi en 1971 pour former le groupe Web Ofset, la gestion du journal est entièrement passée à Erol Simavi. Après 1971, Hürriyet a ouvert des bureaux successivement à Izmir, Ankara, Adana et Erzurum, et en 1973, il est passé au système d'impression offset, ce qui lui a donné un grand avantage, notamment avec l'utilisation de photos en couleur.
Gökşin Sipahioğlu, le célèbre fondateur et président de l’agence Sipa Press, a été l'un de ses collaborateurs.
En , le journal censure les propos critiques du Nobel de littérature Orhan Pamuk sur la réforme constitutionnelle devant renforcer les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdoğan[1].
Le groupe Doğan Holding, propriétaire du journal, a été racheté en par le groupe Demirören Holding, proche du président turc Recep Tayyip Erdoğan. Certains voient cet achat comme un renforcement du contrôle des médias par le gouvernement turc[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alix Fourcade et A. F. P. agence, « Turquie: le Nobel Orhan Pamuk censuré pour avoir critiqué Erdogan », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Turquie : le gouvernement renforce son contrôle sur les médias », sur lemonde.fr, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (tr) Site officiel