Hôtel d'Aiguillon (Le Croisic)
Destination initiale |
Demeure |
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Construction |
1669-1672 |
Propriétaire |
Commune |
Gestionnaire |
Ville du Croisic (d) |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
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Département | |
Commune |
Coordonnées |
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L'hôtel d'Aiguillon est un ancien hôtel particulier[1] situé dans la commune du Croisic, dans le département français de la Loire-Atlantique. Il est inscrit au titre des monuments historiques en 1926[2].
Présentation
[modifier | modifier le code]L'hôtel d'Aiguillon est l'hôtel de ville de la commune de 1908 à 2008. Il est situé place Donatien-Lepré (nommé en l'honneur d'un pharmacien dont l'important legs à la commune permit notamment l'achat par celle-ci de l'hôtel d'Aiguillon)[3], créée à l'emplacement d'un ancien bras de mer[1].
L'appellation d'« hôtel d'Aiguillon » reste inexpliquée, car la maison n'a jamais appartenu au duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne. Est-ce pour rendre hommage à ce bienfaiteur de la commune ? Ce nom s'est transmis jusqu'à nos jours[4].
Historique
[modifier | modifier le code]L'hôtel d'Aiguillon est bâti entre 1669 et 1672 par Jean Le Fauhé, sieur de Cadouzan, et Jeanne Le Botteue, tous deux issus de familles d'hommes de loi et de négociants[4].
À la mort de Jean Le Fauhé en 1672, les travaux doivent s'arrêter et sa veuve vend l'hôtel en 1673 à Charles Morvau, sieur de Kerliviny. En 1709, la demeure passe par succession à Jean Yviquel, maire du Croisic. Mort sans descendance, ses biens sont partagés entre ses frères, sœurs et neveux. Son neveu Jean-François Dubochet hérite de la demeure en 1765[4].
L'hôtel reste dans la famille Dubochet jusqu'en 1904, date à laquelle Marguerite de Calbiac, née Dubochet, propose à la commune de lui racheter l'édifice pour y installer le nouvel hôtel de ville. L'inauguration a lieu en 1908 par Emmanuel Provost, maire du Croisic[4].
Architecture
[modifier | modifier le code]L'édifice est composé de deux corps de logis formant angle droit où s'insère un grand pavillon carré contenant l'escalier et desservant les différents étages. Le pavillon est surmonté d'un dôme à l'impériale au riche décor d'ardoises. Un traitement exceptionnel (balustrade, colonnes corinthiennes) a été réservé au portail d'entrée, unique au Croisic[4].
Représentation
[modifier | modifier le code]Un des vitraux de la chapelle de Pen-Bron, sur la commune de La Turballe, représente l'hôtel d'Aiguillon[5].
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Vitrail de la chapelle de Pen-Bron représentant l'hôtel d'Aiguillon en arrière-plan
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Croisic, guide circuit, édité par l'office de tourisme, consulté en octobre 2015
- « Hôtel de Ville », notice no PA00108602, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Lefebvre, Thierry, « Donatien Lepré, bienfaiteur du Croisic », Revue d'Histoire de la Pharmacie, Persée, vol. 99, no 375, , p. 384–384 (lire en ligne, consulté le ).
- Le Croisic, page d'histoire, panneau de présentation de l'Hôtel d'Aiguillon réalisé par la Ville du Croisic, consulté sur site en octobre 2015
- Chapelle de Pen Bron, brochure éditée par l'office de tourisme de tourisme de La Turballe, le comité départemental de tourisme de la Loire-Atlantique et l'association de promotion de l'art et des artistes du Pouliguen, septembre 2015
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Jean-François Caraës, « L'hôtel d'Aiguillon au Croisic », Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, t.125, 1989, p.97-112
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :