Hélène Lœvenbruck
Naissance | |
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Formation |
Institut polytechnique de Grenoble (- Institut polytechnique de Grenoble (- Institut polytechnique de Grenoble (doctorat) (- Université Grenoble-Alpes (- Université d'État de l'Ohio (recherche post-doctorale (d)) (- |
Activités |
A travaillé pour |
Délégation Alpes (d) (depuis ) Délégation Alpes (d) ( - Délégation Alpes (d) ( - Centre national de la recherche scientifique |
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Directeur de thèse |
Pascal Perrier (d) |
Distinction |
Hélène Lœvenbruck (1968-) est une linguiste et chercheuse française, médaillée de bronze du CNRS en 2006. Elle s'intéresse notamment au langage et à la parole intérieure et utilise pour cela plusieurs disciplines scientifiques.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance
[modifier | modifier le code]Hélène Lœvenbruck naît en 1968[1].
Formation initiale
[modifier | modifier le code]Hélène Lœvenbruck obtient un diplôme d’ingénieure ENSERG/ENSIMAG de l'Institut National Polytechnique de Grenoble (INPG) en 1992, avec une option architecture des systèmes ; la même année, elle obtient un Diplôme d'études approfondies (DEA) en sciences cognitives au sein du même INPG[2]. Elle obtient quatre ans plus tard un doctorat en sciences cognitives à l'INPG ; sa thèse de doctorat s'intitule : Pistes pour le contrôle d’un robot parlant capable de réduction vocalique[2]. Elle poursuit sa formation avec un DEA en sciences du langage à l'université Stendhal (Grenoble 3), obtenu en 1997[2].
Carrière scientifique et universitaire
[modifier | modifier le code]En 1997 et 1998, titulaire d'une bourse de la Fondation Fyssen, elle effectue un post-doctorat au Département de Linguistique de l'Ohio State University, aux États-Unis[2],[3],[4]. Elle entre ensuite au CNRS, en France[3],[4]. Elle a fait partie du laboratoire GIPSA-Lab (Grenoble Images Parole Signal Automatique)[4].
À partir de 2005, elle est responsable adjointe d'un Master 1 ou Master 2 Sciences Cognitives en France ; elle conservera ce poste jusqu'en 2020[2].
Depuis octobre 2013, Hélène Lœvenbruck est chercheuse, Elle devient membre du Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition (LPNC) du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), en France, en octobre 2013 ; elle devient responsable de l'équipe Langage de ce laboratoire en octobre 2017. Elle est aussi et membre du BabyLab du même laboratoire[2]. Elle est par ailleurs rédactrice en chef de la revue In Cogito - Cahiers Romans de Sciences Cognitives et membre du comité d'organisation de la Semaine du Cerveau de Grenoble[2].
En 2019, elle obtient une Habilitation à diriger des recherches en sciences cognitives, à l'Université Grenoble Alpes[2].
Recherches scientifiques
[modifier | modifier le code]La linguiste s'intéresse au langage humain ; elle utilise pour cela les neurosciences, la linguistique, la philosophie, mais aussi d'autres domaines scientifiques comme les mathématiques[5]. Ses recherches l'ont notamment menée à étudier la parole intérieure (aussi nommée « langage intérieur »[6])[5].
Après s'être intéressée au contrôle d'un robot parlant, elle se penche sur la prosodie articulatoire, se forme en neuro-imagerie, et utilise celle-ci pour étudier des patrons d'activation cérébrale liés à la prosodie et à la syntaxe[3]. Elle s'attèle ensuite aux relations entre pointage gestuel et vocal (deixis) et prosodie, et plus particulièrement à la focalisation prosodique ; elle s'intéresse aussi, parmi plusieurs autres thèmes de recherche, à la prosodie de la « voix silencieuse »[3].
Hommages et récompenses
[modifier | modifier le code]- 2006 : médaille de bronze du CNRS, dans la catégorie « Cognition, langage, traitement de l'information, systèmes naturels et artificiels »[2],[7],[3],[4].
Vulgarisation et communication grand public
[modifier | modifier le code]En 2014, Hélène Loevenbruck participe avec la troupe Les Ateliers du Spectacle à la création d'un format théâtral destiné à la communication scientifique, les Impromptus Scientifiques [8]. Cette collaboration débouchera sur une seule en scène à propos de la Parole Intérieure[5].
Elle publie en 2022 un livre sur l'endophasie : "Le mystère des voix intérieures" chez Denoël[9],[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « ISNI 0000000377392463 Loevenbruck, Hélène ( 1968-... ) », sur isni.oclc.org (consulté le )
- « Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition (LPNC) : Hélène Lœvenbruck », sur lpnc.univ-grenoble-alpes.fr (consulté le )
- CNRS, « Médailles de bronze », Médailles de bronze, (lire en ligne [PDF])
- Maxime Tran-To, « Hélène Lœvenbruck reçoit la médaille de bronze du CNRS », sur Grenoble INP Institut d’ingénierie et de management, Université Grenoble Alpes (consulté le )
- Catherine Mary, « Hélène Lœvenbruck met en scène sa « voix intérieure » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Laure Dasinieres, « Quelle est cette «petite voix» que l'on entend dans notre tête ? », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Linguistique intérieure : qui me parle ? », émission radiophonique La méthode scientifique, sur France Culture, (consulté le )
- « Les impromptus scientifiques : une forme ludique et poétique pour parler du cerveau », sur www.echosciences-grenoble.fr (consulté le )
- Nicolas Mathey, « Psychologie cognitive. La voix du dedans | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
- Martin Legros, « Le Mystère des voix intérieures », Philosophie Magazine, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :