Gustave Deloye
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jean Baptiste Gustave Delhoye |
Nationalité | |
Activités | |
Formation | |
Maîtres | |
Distinctions |
Gustave Déloye[1], né le à Sedan et mort le à Paris 9e, est un sculpteur et médailleur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Gustave Deloye obtient le second grand prix de Rome de sculpture en 1862, après avoir été l’élève de François Jouffroy et de Jean-Pierre Dantan à l'École des beaux-arts de Paris. Il expose fréquemment aux Salons où ses envois sont toujours remarqués. L’État lui confie la commande de plusieurs monuments.
On lui doit les cariatides du château de Chenonceau, du château de La Boissière[2] et du château d'Aynac[3]. La municipalité de Nice lui confie l'exécution du Monument à Garibaldi (1891), d'après l'esquisse d'Antoine Étex.
Il est sculpteur à la Manufacture de Sèvres de 1888 à 1897[4].
Il exécute aussi de grands travaux décoratifs à la Cour de Vienne et à celles de Rome et de Saint-Pétersbourg.
Il est inhumé à L'Étang-la-Ville. Il était l'oncle du sculpteur Jules Visseaux.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Cariatides du château de Chenonceau ;
- cariatides du château de La Boissière ;
- buste de Jean-François Berthelier, Musée de Picardie, Amiens ;
- buste de la marquise de Pompadour, Musée de Picardie, Amiens ;
- Buste d'enfant, biscuit ;
- buste de Léon Noël, cimetière du Père-Lachaise, Paris ;
- Monument à Garibaldi d'après Antoine Etex, Nice (1891) ;
- La Fortune et la Force, bas-relief de la maison d'Auguste Hériot à Essoyes ;
- statue de saint Marc, Musée d'Orsay, Paris (vers 1878) ;
- statue de Johan Christian Fabricius, façade du Musée d'histoire naturelle de Vienne (Autriche) ;
- statue de René Just Haüy, façade du Musée d'histoire naturelle de Vienne (Autriche) ;
- statue de Nikolaus Joseph von Jacquin, façade du Musée d'histoire naturelle de Vienne (Autriche) ;
- statue d'Antoine-Laurent de Jussieu, façade du Musée d'histoire naturelle de Vienne (Autriche)...
Hommage et distinctions
[modifier | modifier le code]- Gustave Deloye a été décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur ()[5].
- une rue de Nice porte son nom.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Buste d'enfant, biscuit signé "G. Deloye", S.D., collection particulière niçoise.
-
Monument à Garibaldi (1888), Nice, place Garibaldi.
-
La Fortune et la Force, bas-relief, Essoyes, maison d'Auguste Hériot, fondateur des Grands Magasins du Louvre.
-
Diane, médaille, Berlin, musée de Bode.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Orthographe : Déloye
- Œuvres de Deloye sur la base Palissy.
- Notice du château d'Aynac sur patrimoines.midipyrenees.fr.
- "Le biscuit de Sèvres, recueil des modèles modernes de la manufacture de Sèvres", par Émile Bourgeois et Georges Lechevallier-Chevignard (éditions Pierre Lafitte)
- « Légion d'honneur », base Léonore, ministère français de la Culture
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, , 559 p., 1 vol. ill., couv. ill. ; 19 cm. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839, lire en ligne), p. 181-189
- « Deloye (Jean-Baptiste Gustave) », sur Notices nécrologiques des almanachs Matot-Braine.
- Ernest Gandouin, Collections de feu Gustave Déloye : dessins, aquarelles, gouaches, tableaux, tapisseries..., livres, etc., sculptures par Pajou, Barye, A. Carrier et autre…, Paris, [s.n.], , 98 p., 8 f. de pl. : ill. ; 27 cm (OCLC 944788453, lire en ligne sur Gallica).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Sculpteur français du XIXe siècle
- Sculpteur néo-baroque français
- Médailleur français
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Prix de Rome en sculpture
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1892
- Naissance en avril 1838
- Naissance à Sedan
- Décès en février 1899
- Décès dans le 6e arrondissement de Paris
- Décès à 60 ans