Groupe Les Républicains (Sénat)
Groupe Les Républicains | |
Chambre | Sénat |
---|---|
Ancien(s) nom(s) | Groupe de l'Union pour un mouvement populaire |
Partis membres | Les Républicains Soyons libres Oser la France Nous France Alliance solidaire des Français de l'étranger La France audacieuse Rassemblement saint-martinois Saint-Barth d'abord Le Rassemblement |
Président | Mathieu Darnaud (sénateur de l'Ardèche) |
Trésorier | Jean-Pierre Vogel |
Représentation | 130 / 348 |
Positionnement | Droite[1],[2],[3],[4] |
Idéologie | Conservatisme[5],[6],[7],[8],[9],[10] Gaullisme[11],[12],[13],[14],[15],[16] Opposition à l'immigration[17],[18],[19],[20] |
Site Web | lesrepublicains-senat.fr |
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Le groupe Les Républicains (REP)[a], anciennement groupe de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), est un groupe parlementaire de droite au Sénat français. Il regroupe principalement des sénateurs du parti Les Républicains, nouveau nom de l'UMP depuis 2015.
Avec 132 membres, il est actuellement le groupe le plus nombreux au Sénat. Le président du Sénat, Gérard Larcher, en est issu.
Historique
[modifier | modifier le code]Le groupe UMP est créé en 2002, lors de la création de l'UMP, par fusion des groupes du RPR (94 sénateurs), des Républicains et indépendants (associés à Démocratie libérale, 40 sénateurs sur 41) et des dissidents de l'Union centriste (représentant l'UDF, 29 sénateurs sur 54) et du Rassemblement démocratique et social européen (réunissant des élus de tendance radicale depuis le XIXe siècle, quatre sénateurs sur 21) ainsi qu'un non-inscrit.
Depuis 2014, il n'y a plus qu'un des huit sénateurs du Parti radical et un des treize sénateurs du Nouveau Centre à siéger au sein de ce groupe. S'y ajoutent plusieurs sénateurs divers droite. Il compte 126 membres, 4 apparentés et 13 rattachés[22]. Il a détenu la majorité absolue (jusqu'en 2004) puis la majorité relative (jusqu'en 2011).
En 2015, le groupe UMP est renommé groupe « Les Républicains », suivant le changement de nom du parti[23].
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]-
Logo avant 2015.
-
Logo du groupe jusqu'en 2020.
-
Logo depuis 2020
Organisation
[modifier | modifier le code]Présidents
[modifier | modifier le code]Portrait | Nom | Dates du mandat | Notes | |
---|---|---|---|---|
Josselin de Rohan | Sénateur du Morbihan, il est président du groupe RPR au Sénat de 1993 à 2002. Lors de la création de l'UMP qui remplace le RPR, il conserve sa fonction de président de groupe. Il quitte cette fonction en 2008 lorsqu'il devient président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat | |||
Henri de Raincourt | Sénateur de l'Yonne, il est vice-président du groupe UMP de 2002 à 2008 avant d'en devenir président en 2008. Il quitte cette fonction en 2009 lorsqu'il est nommé ministre délégué aux Relations avec le Parlement au sein du gouvernement Fillon. | |||
Gérard Longuet | Sénateur de la Meuse, il est élu président du groupe en 2009. Il quitte cette fonction en 2011 lorsqu'il est nommé ministre de la Défense et des Anciens Combattants au sein du gouvernement Fillon. | |||
Jean-Claude Gaudin | Sénateur des Bouches-du-Rhône, il est élu président du groupe en 2011. Il quitte cette fonction en 2014 lorsqu'il devient premier vice-président du Sénat. | |||
Bruno Retailleau | 30 septembre 2024 | Sénateur de la Vendée, il est élu président du groupe en 2014 puis réélu en 2017 et 2020. En 2015, le groupe UMP devient groupe LR à la suite du changement de nom du parti. | ||
Mathieu Darnaud | en fonction | Sénateur de l'Ardèche. |
Secrétaires généraux
[modifier | modifier le code]- 1983-1992 : Jean-François Probst (groupe RPR)
- 2002-2014 : Alain Sauret
- Depuis 2014 : Jean-François Dejean
Effectifs et dénominations
[modifier | modifier le code]Année | Nom | Membres | App. | Ratt. | Total | Évolution | % |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2002 | Union pour un mouvement populaire | 168 | Nv. | 52,34 | |||
2004 | 145 | 5 | 6 | 156 | 12 | 47,13 | |
2008 | 137 | 4 | 10 | 151 | 5 | 44,02 | |
2011 | 120 | 1 | 11 | 132 | 19 | 37,93 | |
2014 | 126 | 4 | 13 | 143 | 11 | 41,09 | |
2015 | Les Républicains | ||||||
2017 | 129 | 6 | 11 | 146 | 3 | 41,95 | |
2020 | 121 | 14 | 13 | 148 | 2 | 42,53 | |
2023 | 100 | 20 | 13 | 133 | 15 | 38,22 |
Composition actuelle
[modifier | modifier le code]Liste des membres
[modifier | modifier le code]En , le groupe est composé des 131 sénateurs (99 membres, 20 apparentés et 12 rattachés) suivants[24] :
Répartition partisane
[modifier | modifier le code]Parti | Nombre | |
---|---|---|
Les Républicains | 120 | |
Les Républicains - Soyons libres | 6 | |
Les Républicains - Oser la France | 4 | |
Les Républicains - Nous France | 4 | |
Les Républicains - Alliance solidaire des Français de l'étranger | 3 | |
Les Républicains - Rassemblement saint-martinois | 1 | |
Les Républicains - Saint-Barth d’abord | 1 | |
Le Rassemblement-Les Républicains | 1 | |
Divers droite | 4 |
Détournements de fonds publics
[modifier | modifier le code]En , le journal Le Parisien révèle que le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire sur des faits de possibles détournements de fonds publics de 400 000 euros ponctionnés dans les caisses du Sénat au profit de plusieurs sénateurs UMP, dont Jean-Claude Carle, trésorier du groupe[25].
En , Le Journal du dimanche indique que le groupe UMP au Sénat aurait entre 2002 et 2014 organisé une comptabilité occulte qui permettait à certains élus de détourner pour eux-mêmes de l'argent normalement destiné à rémunérer leurs assistants parlementaires[réf. souhaitée]. Selon Michel Talgorn, ancien collaborateur du groupe UMP mis en examen, une quarantaine de sénateurs auraient collaboré à ce système[26]. Cette pratique était surnommée « les chocolats du Sénat »[27].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Elections sénatoriales : la droite renforcée, LRM stable et le retour des écologistes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- François Vignal, « Résultats des élections sénatoriales 2023 : le groupe LR en léger recul », sur Public Sénat, (consulté le )
- (en) « Right-wing keeps hold of the Sénat in France », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Elections sénatoriales 2023 : la droite reste majoritaire, la gauche progresse, le RN revient… Les 5 faits marquants du scrutin », sur L'Obs, (consulté le )
- Fabien Escalona, « Les Républicains sont l’un des partis conservateurs les plus en perdition », sur Mediapart, (consulté le )
- (en) « French conservative party chooses between moderate, right-wing presidential candidates », sur France 24, (consulté le )
- (en) « In first, French conservatives pick a woman as presidential candidate », sur euronews, (consulté le )
- (en) « French legislative elections: Conservative party Les Républicains hang on to survival », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Meet the three candidates competing to lead France's conservative party Les Républicains », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « France's conservative Républicains elect new leader to revive political fortunes », sur RFI, (consulté le )
- « LR : le maire d’Orléans annonce quitter les Républicains car « la position du parti est devenue illisible » », sur lejdd.fr, (consulté le )
- « À Carcassonne, Les Républicains revendiquent "l'héritage" du général De Gaulle », sur lindependant.fr (consulté le )
- « Eric Ciotti élu président de LR », sur Les Echos, (consulté le )
- « En un graphique : l’effondrement des Républicains et du Parti socialiste au fil des dernières présidentielles », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le maire d'Orléans Serge Grouard quitte (cette fois définitivement) le parti Les Républicains », sur France Bleu, (consulté le )
- François-Xavier Roucaut, « Débâcle des Républicains, le gaullisme en état de mort cérébrale », sur Revue politique et parlementaire, (consulté le )
- « Sécurité, immigration : les propositions des Républicains pour « réarmer l'État » », sur Le Point, (consulté le )
- « LR, à l'offensive sur l’immigration, veut afficher une image d’unité après les divisions sur les retraites », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « La droite républicaine face à ses démons », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Immigration, justice, Europe… la droite lance une offensive contre l’Etat de droit », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Sénat, Informations sur la composition et les activités du Sénat au 31 décembre 2015, (lire en ligne).
- Liste des sénateurs par groupes politiques.
- « Groupes politiques », sur senat.fr.
- « Liste des sénateurs par groupes politiques », sur Sénat (consulté le )
- Mathilde Mathieu, « Au Sénat, l'argent du groupe UMP échappait aussi à tout contrôle », Mediapart, (consulté le ).
- « «Je rédigeais les chèques, les sénateurs venaient dans mon bureau» », Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).
- « 117 sénateurs sont soupçonnés d'avoir détourné 8 millions d'euros », lepoint.fr, 13 octobre 2017.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Groupe parlementaire
- Sénat français
- Union pour un mouvement populaire
- Les Républicains
- Affaire du détournement de fonds publics au profit de sénateurs UMP