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Garlin

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Garlin
Garlin
Les arènes de Garlin
Blason de Garlin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes des Luys en Béarn
Maire
Mandat
André Lanusse-Cazalé
2020-2026
Code postal 64330
Code commune 64233
Démographie
Population
municipale
1 341 hab. (2021 en évolution de −4,56 % par rapport à 2015)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 42″ nord, 0° 16′ 13″ ouest
Altitude Min. 110 m
Max. 223 m
Superficie 18,30 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Garlin
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Garlin
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Garlin
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Garlin

Garlin (en béarnais Garlin ou Garlî) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Garlinois[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Garlin se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 36 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 25 km de Serres-Castet[4], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Garlin[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Baliracq-Maumusson (2,1 km), Castetpugon (3,3 km), Sarron (3,5 km), Moncla (3,9 km), Boueilh-Boueilho-Lasque (3,9 km), Ribarrouy (4,3 km), Mascaraàs-Haron (4,5 km), Saint-Agnet (5,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Garlin fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Lauret, Miramont-Sensacq, Sarron, Baliracq-Maumusson, Boueilh-Boueilho-Lasque, Castetpugon, Moncla, Ribarrouy et Taron-Sadirac-Viellenave.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Garlin.

La commune est drainée par le Bahus, le Léès, le Gabassot, le ruisseau du Broussau, le Lesté, la Brioulette, le Lesté, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[8],[9].

Le Bahus (47,9 km) prend sa source dans la commune de Claracq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Sever, après avoir traversé 16 communes[10].

Le Léès (39 km) prend sa source dans la commune de Sedzère et s'écoule du sud vers le nord. Il longe le territoire communal sur son côté est et en constitue la limite séparative avec Castetpugon et Moncla, puis se jette dans le Léez à Lannux, après avoir traversé 21 communes[11].

Le Gabassot (17,4 km) prend sa source dans la commune de Sévignacq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Léès à Castetbon, après avoir traversé 9 communes[12].

Le ruisseau du Broussau (20,3 km) prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il constitue une limite séparative avec Miramont-Sensacq au nord de la commune et se jette dans l'Adour à Aire-sur-l'Adour, après avoir traversé 8 communes[13].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 119 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mont-Disse à 10 km à vol d'oiseau[17], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010,8 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels

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Le coteau de Garlin situé aux limites du Madiran, est géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[21] depuis 1994. Il abrite environ le 1/4 des pelouses sèches du nord-est des Pyrénées-Atlantiques. Ces milieux pentus, ensoleillés et secs, anciennement consacrés à la viticulture, sont propices à une flore de grande valeur dont une grande diversité d'orchidées sauvages. Les insectes y sont également très nombreux. Afin de limiter leur boisement et de maintenir ainsi une diversification des milieux et des espèces, le CEN Aquitaine mène des actions régulières de gestion courante et d'entretien (pâturage extensif ou fauchage). Grâce à ces mesures, le coteau de Garlin offre encore aujourd'hui une richesse naturelle exceptionnelle. Le coteau de Castetpugon est inscrit au réseau Natura 2000 coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye et fait l'objet d'un document d'objectifs animé par le CEN Aquitaine.

Au , Garlin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), prairies (21,8 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits et hameaux

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  • Abatt
  • Berdoy
  • Betbeder
  • Bidau
  • Bitnau
  • Brana
  • Buchet
  • Camettes
  • Dasté
  • Duviau
  • Gascou
  • Grangé
  • Guilhembet
  • Larrieu
  • Magnat
  • Mataguerre
  • Mirassou
  • Numas
  • Pébousquet
  • Piarrou
  • la Poste
  • Poulit
  • Sérisé
  • Tardan

Voies de communication et transports

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La commune possède un accès sur l'autoroute A65 (diffuseur de Garlin) et est desservie par la route nationale 134 et les routes départementales 16, 41, 42, 105 et 946.

Ancienne ligne du réseau ferré Pau-Oloron-Mauléon

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Actuellement, aucun transport ferroviaire ne dessert à la ville de Garlin.

L'ancienne ligne entre Saint-Laurent-Bretagne et Aire-sur-l'Adour passant par Saint-Laurent-Bretagne fonctionna cependant entre 1902 et 1931, également en faveur de la gare de Garlin[26]. En 1922, il fallait 2h45 en faveur de tronçon Pau - Garlin, qui avait été inauguré sans attendre la fin des travaux jusqu'à Aire-sur-l'Adour[26]. À la suite de la disparition de l'exploitant, la compagnie de chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon, cette ligne fut définitivement fermée en 1931[26]. On peut apercevoir encore ses traces dans la ville : ancienne gare, chemin de la gare transformé, viaduc et le reste.

Étant donné qu'il s'agissait d'une compagnie privée, l'exploitation actuel d'autocar est assuré par le conseil général, et non par le TER.

Les deux lignes départementales d'autocar desservent donc à Garlin[26],[27] :

  • ligne Pau - Garlin - Aire-sur-l'Adour - Agen
  • ligne Pau - Garlin - Mont-de-Marsan

La ville de Garlin possède une excellente proximité avec l'autoroute A65, grâce à sa propre sortie.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Garlin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Léès, le Gabassot, le ruisseau du Broussau et le Bahus. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 2009[30],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Garlin.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[31]. 24,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[32].

Le toponyme Garlin apparaît sous les formes Gasli (vers 984[33], cartulaire de Lescar[34]), Caslinus (XIe siècle[33], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[35]) et Garlii (1385[33], censier de Béarn[36]);

Son nom béarnais est Garlin[37] ou Garlî[38].

Le toponyme Berdoy est mentionné en 1542[33] (réformation de Béarn[39]).

Paul Raymond[33] signale l'existence d'une paroisse au lieu-dit Pouliacq, dépendant du diocèse d'Aire.

Gros bourg du Vic-Bilh, son nom signifie « sol humide et marécageux ». Les nombreux tumuli qui y ont été fouillés attestent d'une présence humaine dès l'âge de bronze. Certains de ces tumuli de grande importance ont livré de nombreux vestiges. Ils se trouvent en grande partie près du Chemin de Saint-Pé, ancien chemin de transhumance rejoignant le plateau de Ger, et très emprunté dans l'antiquité.

Il s'agissait d'une ancienne bastide fondée, semble-t-il, en 1302 par la vicomtesse Marguerite de Béarn[40],[41] (comme celle de Nay), pour faire face aux places fortes anglaises du Tursan, plus précisément Sarron, Geaune, Pimbo. C'est la raison pour laquelle ce lieu s'appelait et encore s'appelle « Porte du Béarn »[26]. En effet, on comprend, avec la carte en contour, qu'il fût facile à défendre cette bastide bénéficiant du ravitaillement dès la région du Béarn, au sud [carte en ligne (puis, rubrique Relief dans le menu (en haut à gauche))].

Puis, Garlin fut un centre protestant très actif au XVIe siècle. Un siècle plus tard, les Capucins fondèrent un couvent pour ramener la cité dans le giron du catholicisme. Selon un dicton ancien : Las hilhòtas de Garlín " Rèvan d'escuts e de draps de lin !

En 1385, Garlin comptait trente feux et dépendait du bailliage de Lembeye[33].

Il y avait à Garlin un hôpital de l'ordre de Malte (espitau Monpeslé ou espitau de la Magdelaine) dont l'existence est attestée dès 1542[33],[42] (réformation de Béarn[39]) et qui était déjà en ruine au début du XVIIe siècle (1617).

En 1790, Garlin était le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Baliracq-Maumusson, Boueilh-Boueilho-Lasque, Castetpugon, Garlin, Mascaraàs-Haron, Moncla, Mouhous, Pouliacq, Ribarrouy et Taron-Sadirac-Viellenave.

Henri Guillermin, résistant et homme politique, est parachuté dans la nuit du 6 au avec un parachutage d'armes ; il se casse les deux jambes et est soigné par le docteur Pierre-William Monties de Garlin.[réf. nécessaire]

L'histoire contemporaine du Vic-Bilh est dominée par la construction de l'autoroute A 65 Pau-Bordeaux. Garlin revendique la construction d'un échangeur sur son territoire afin de desservir les vignobles renommés du Madiran, Saint-Mont et Tursan.

Héraldique

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Blason de Garlin Blason
D’or fretté de sinople, à la fasce de vair brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1805 1807 Ducos    
1808 1811 Fredemounicq/Pedemounicq    
1813 1826 Jacques Pargade    
1827 1830 Bernard Justin Lefranc    
1833 1839 Mandron/Maudron Buchet    
1842 1848 Jean Baptiste Sarraute    
         
1854 1858 Jean Firmain Bacarisse    
1859 1866 Jean Marie Henri Cézérac    
         
1874 1876 Jean François Hilarion Barthety    
1879 1882 Jean Arnoul Lacaze    
vers 1884   Jean Anne Romain Lamothe    
         
1965 1971 Henri Sibor   Sénateur (1971-1974)
1971 1983 Henri Tonnet    
1983 2008 Marcel Poublan    
2008 mai 2020 Jean-Jacques Cérisère    
mai 2020[44] En cours André Lanusse-Cazalé    

Intercommunalité

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Garlin fait partie de six structures intercommunales[45] :

  • la communauté de communes des Luys en Béarn ;
  • le SIVU de la voirie de la région de Garlin ;
  • le SIVU du Lées et affluents ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Luy - Gabas - Lées ;
  • le syndicat intercommunal des cinq rivières.

Garlin accueille le siège de la communauté de communes du canton de Garlin, du SIVU de la voirie de la région de Garlin, du SIVU du Lées et affluents ainsi que du syndicat mixte de la zone d'activités économiques intercommunautaire du diffuseur de Garlin.

La ville de Garlin est jumelée avec la ville de :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

En 2021, la commune comptait 1 341 habitants[Note 5], en évolution de −4,56 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9989201 0138821 3641 5101 4181 4221 394
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3801 3401 3581 3051 3131 3161 3141 3091 296
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2741 2571 2201 1091 0731 0631 0361 009985
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0441 0851 0831 1951 2041 2021 2421 2641 374
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3961 3561 341------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Son économie est principalement rurale et le vignoble y tient une place de choix grâce aux appellations d'origines contrôlées Madiran et Pacherenc.

Culture locale et patrimoine

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Garlin, située sur les premiers contreforts des Pyrénées possède un remarquable patrimoine culturel et environnemental.

Ce village conserve une forte tradition taurine et organise des novilladas piquées en avril et juillet. En , Idealista, taureau de la ganadería de Fuente Ymbro, fut gracié par Fernando Cruz dans les arènes de Garlin. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

Les fêtes de Garlin ont lieu entre mi-juillet et fin juillet.

Garlin compte parmi ses associations importantes une Harmonie fondée en 1887 ainsi qu'une banda, "Los Esberits" créée en 1989.

Patrimoine civil

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Garlin présente un ensemble de maisons de notable et de fermes[51] des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Une des fermes, située au lieu-dit Berdoy, possède un tombeau sarcophage[52], qui fut utilisé comme abreuvoir.

Au lieu-dit Abatt, on peut voir un lavoir du XIXe siècle[53].

L'ancien presbytère fut construit entre 1833 et 1835[54].

Maison de seigneur de Garlin

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Mairie et parc municipal, ancienne demeure de seigneur de Garlin.

Alors que plusieurs bâtiments publics de Garlin s'occupent dans des établissements construits au XIXe siècle, celui de la mairie se distingue en raison de sa résidence de qualité. En effet, il s'agit d'une ancienne demeure de seigneur de Garlin, qui fut bâtie aux XVIIe et XVIIIe siècles. Celle-ci fut, entre 1744 et 1772, la demeure de la famille de Hiton, seigneur de Garlin. Ensuite, la famille Pergade y demeura jusqu'en 1827. L'acquisition par la commune fut achevée vers 1950. Non seulement le siège de la mairie bénéficie, donc, de la qualité de l'établissement, mais également elle possède son parc municipal distingué, grâce aux arbres remarquables ainsi qu'au vestige d'un pilier de l'ancienne bastide, à la suite de cette acquisition[26].

L'établissement se caractérise notamment des boiseries Louis XIV, d'une cheminée ainsi que d'une fontaine intérieure[26].

Ancien hospice Saint-Pierre

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Ancien hospice de Garlin, actuellement médiathèque.

Il s'agit certes d'un bâtiment construit à la fin du XIXe siècle. Nonobstant, celui-ci demeure un témoin très important de l'histoire de la commune depuis le XXe siècle[26].

Ce beau et impressionnant bâtiment construit en 1883 fut inauguré, d'abord, en tant qu'hospice Saint-Pierre. Lors de la Première Guerre mondiale, il était aisément capable d'accueillir de nombreux blessés et convalescents des campagnes de 1914 et 1915, grâce à cette qualité. Celui-ci gardait sa fonction jusqu'en 1918. Une fois la guerre terminée, en 1923, l'établissement fut transformé en bâtiment public, à savoir le siège de la mairie. En outre, il était en usage, comme les sièges de l'Harmonie, de la salle de Justice de Paix et du greffe, de l'école de garçons ainsi que des services bancaires[26].

Ensuite, cet ancien hospice devint, à nouveau, maison de retraite en 1967, et cela resta jusqu'en 2005. La commune donna enfin une nouvelle vie à ce bâtiment. Depuis 2011, il s'agit de la médiathèque de la commune, établissement le plus fréquenté à Garlin[26].

Patrimoine religieux

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Ancienne église romane Saint-Jean

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L'origine de l'église paroissiale était une église romane dédiée à Saint-Jean[26]. Sa première construction remontrait au XIIe siècle[55]. Celle-ci subit en 1569 un incendie duquel le dégât restait considérable. En conséquence, elle fut reconstruite[26]. À partir de 1808, le conseil municipal jugeait que celle-ci devint inconvenante. D'une part, elle était trop petite pour que la paroisse puisse la garder encore. D'autre part, à la suite de la Révolution, l'état de bâtiment demeurait en ruine et dangereux. Une fois une nouvelle église construite, église Saint-Jean fut démolie en 1860 en raison de sécurité. De nos jours, elle ne reste autre que des vestiges y compris les tombes de trois anciens prêtres y compris l'abbé Cazou, père de la naissance de la nouvelle église. D'ailleurs, la trace de cet établissement reste au nom de rue, Cote de la Vielle Église[26].

Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste

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Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

Dans l'optique de remplacer l'église Saint-Jean, L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[56] fut construite à la suite de la décision tenue en 1856[26], près de la place du Marcadieu. L'architecte Gustave Lévy évolua le projet, et une fois le contrat conclu le , les travaux se commencèrent[57]. Ces travaux ne furent achevés qu'en , mais la consécration tenue en 1866 bénéficia des vitraux de l'atelier d'Amédée Bergès de Toulouse[26],[58].

Elle recèle du mobilier[59], des tableaux[60], une peinture monumentale[61], des objets[62] et 31 verrières d'Amédée Bergès[63], inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel. De même, l'établissement profite des chefs-œuvre de Louis Augier (peintre) et Millet (peintre ainsi que décorateur), parachevés en 1903 en faveur de peintures murales[26].

Avec 40 mètres de hauteur, son clocher, achevé en , fonctionne comme monument remarquant la porte de Béarn. Initialement conçu l'établissement charpenté et recouvert d'ardoises pointés, ce clocher fut finalement construit en pierre, duquel la flèche se compose de belle pierre d'Angoulême. En raison d'une beauté architecturale et d'une économie à la longue, cette modification avait été décidé en 1862 par le conseil municipal, d'après l'avis du curé Cazou et le maire[57].

L'existence de deux statues devant l'église peut être expliquée avec la lettre apostolique du pape Pie XI, Beata Maria Virgo in cælum Assumpta in gallicæ (Galliam Ecclesæ filiam selon les premiers mots), dénoncée le . En effet, juste en face de la statue de Notre Dame (1886), celle de sainte Jeanne d'Arc avait été ajoutée en symétrie. Le Saint-Père y déclarait qu'il s'agit des patronnes de la France, principale et secondaire[64].

Comme la ville de Garlin ne conserve pas assez de patrimoines culturels et artistiques, la restauration de ces œuvres en mauvais état reste importante depuis les années 2000[65], notamment en faveur des vitraux de Bergès[66]. Ainsi, en 2009, il s'agissait de celui de saint Jean-Baptiste, patron de l'église et de la paroisse[67], et plusieurs travaux suivaient. Une fois que des spécialistes avaient identifié la cause de dégradation, eau pénétrée dans les interstices des murs, les entretiens devinrent cependant urgents : certains vitraux abimés risquaient de chute. D'où, ses réparations furent accélérées en 2017[68].

Couvent des Capucins

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L'installation du couvent de Capucins[69] fut effectuée en 1696, à la suite d'une donation de Jean de Hiton, seigneur de Garlin[26]. L'établissement connut son évolution entre 1708 et 1738[26]. Puis devenu bien national, il fut transformé en faïencerie. À la fin du XVIIIe siècle, celui-ci fonctionnait en tant que mairie ainsi que siège de la Justice de paix[26]. Toujours établissement public, on l'utilisait comme la Poste, ainsi que provisoirement l'ancienne école de garçons[26].

Patrimoine environnemental

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Le Gabassot.
Barrage du Gabassot.

Afin de compenser les débits de l'Adour affectés par l'irrigation du maïs et de conforter cette monoculture dominante en Béarn, un lac collinaire fortement contesté a été creusé sur le ruisseau Gabassot et constituerait « une magnifique base de loisir » selon ses promoteurs (voir photo « barrage du Gabassot »), mais une grave dégradation des écosystèmes d'eau courante et une fuite en avant dans la culture du gaspillage des ressources en eau pour ses opposants.

Équipements

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Garlin dispose d'une école primaire[70] et d'un collège portant le nom de Joseph Peyré[71], enfant d'Aydie, petite commune du canton de Garlin, prix Goncourt de littérature en 1935 pour le roman « Sang et Lumière ».

Rugby à XV

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  • Nord Béarn XV fondé en 1997 par la fusion de l'association sportive garlinoise et des Lévriers arzacquois.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références

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  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  54. « Presbytère », notice no IA00026290, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Église paroissiale Saint-Jean », notice no IA00026279, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00026281, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. a et b Commission Communication Culture et Réception et Mairie de Garlin, Église Saint Jean-Baptiste, L'Église Saint Jean-Baptiste de Garlin fête ses 150 ans, brochure consultée le 4 juillet 2018
  58. L'indice se trouve dans les deux vitraux au-dessous, près de l'autel : « A. BERGES » (à droite) ainsi que « TOVLOVSE 1863 » (à gauche).
  59. « Armoire », notice no IM64001723 ; « buffet dit armoire », notice no IM64001722 ; « 3 autels et tabernacles », notice no IM64001721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  60. « Tableau », notice no IM64001727 ; « tableau : Baptême du Christ », notice no IM64001726 ; « tableau : Assomption », notice no IM64001725, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  61. « Peintures monumentales », notice no IM64001724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  62. « Bannière de procession de confrérie du Sacré-Cœur », notice no IM64001738 ; « bannière de procession dite du souvenir du couronnement du Sacré-Cœur », notice no IM64001737 ; « bannière de procession dite de saint Joseph », notice no IM64001736 ; « bannière de procession dite de saint Jean-Baptiste », notice no IM64001735 ; « ostensoir », notice no IM64001734 ; « ciboire », notice no IM64001733 ; « croix-reliquaire », notice no IM64001732 ; « chandelier d'autel », notice no IM64001731 ; « 6 chandeliers, croix d'autel (garniture d'autel) », notice no IM64001730 ; « calice », notice no IM64001729 ; « boîte aux saintes huiles », notice no IM64001728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  63. « 31 verrières », notice no IM64001720, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  64. La statue de Jeanne d'Arc est un peu plus petite que celle de Notre-Dame.
  65. http://www.villedegarlin.fr/VilledeGarlin/Garlin_Infos_files/garlin infos n°1 TC.pdf p. 3
  66. D'autres œuvres de Bergès avaient été restaurées ailleurs, par exemple à Lardenne : http://toulouse.catholique.fr/Histoire-et-Patrimoine-1055 (2008)
  67. http://www.villedegarlin.fr/VilledeGarlin/Garlin_Infos_files/garlin infos n°2 TC.pdf p. 4, Église (voir le calendrier p. 8 (2009))
  68. L'Écho des 20 clochers, Bulletin annuel n° 27, octobre 2017, p. 8
  69. « Couvent de capucins », notice no IA00026282, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Communauté de communes du canton de Garlin - Notice sur les écoles primaires du canton
  71. Site du collège Joseph Peyré
  72. « Liurette, Auguste Guillaume », base Léonore, ministère français de la Culture, p. 1.
  73. Hubert Monteilhet, « Remerciements », L'Empreinte du Ciel, Presses de la Renaissance, 2000, p. 267. — « Hubert Monteilhet », sur present.fr, 14 mai 2019 (consulté le 16 mai 2019).

Articles connexes

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