Fred Keup
Fred Keup | |
Fred Keup en . | |
Fonctions | |
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Député luxembourgeois | |
En fonction depuis le (4 ans et 19 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Sud |
Législature | 34e |
Groupe politique | ADR |
Prédécesseur | Gaston Gibéryen |
Biographie | |
Nom de naissance | Frederic Keup |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Luxembourg (Luxembourg) |
Nationalité | luxembourgeoise |
Parti politique | ADR |
Diplômé de | Université de Strasbourg |
Profession | professeur de géographie |
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Fred Keup, né le à Luxembourg (Luxembourg), est un homme politique luxembourgeois, membre du Parti réformiste d'alternative démocratique (ADR).
À la suite du retrait de la vie politique de Gaston Gibéryen, Fred Keup fait son entrée au sein de la Chambre des députés pour la circonscription Sud en date du [1],[2],[3],[4].
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation et activité professionnelle
[modifier | modifier le code]Originaire de Kehlen, Fred Keup est marié, père de deux enfants et réside à Mamer[5]. Après avoir fait ses études au Lycée Michel-Rodange, il poursuit sa formation dans l'enseignement supérieur à l'Université de Strasbourg pour étudier la géographie. Titulaire d'une maîtrise en géographie, il commence sa carrière professionnelle en tant que professeur de géographie en 2003[6].
Fred Keup est président du club de football FC Kehlen (en)[5] et est membre du comité de Actioun Lëtzebuergesch (lb) (association pour le soutien de la langue luxembourgeoise).
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Référendum de 2015
[modifier | modifier le code]Lors de la campagne du Référendum constitutionnel luxembourgeois de 2015 Fred Keup devient, à travers son initiative « Nee2015.lu », l'une des figures principales du rejet du droit de vote pour étrangers pour la Chambre des Députés. Il est considéré comme porte-parole du camp du « non »[7] et chef de file de la campagne du non (en allemand : Der führende Kopf der Nein-Kampagne)[8]. Un des moments forts de la campagne est le face-à-face sur RTL Radio Lëtzebuerg opposant Fred Keup à Laura Zuccoli[9]. Après le référendum (où 79 % des électeurs rejettent le doit droit de vote pour les résidents étrangers) l'initiative se renomme « Wee2050 » (Chemin 2050) avec comme sujets principaux le soutien de la langue luxembourgeoise et la croissance démographique qu'il juge démesurée au Luxembourg[10],[11]. Il se réclame alors être au centre des préoccupations politiques des citoyens (mir sin déi politesch Mëtt)[12]. Fred Keup s'engage aussi à renforcer la monarchie luxembourgeoise[13].
Politique nationale
[modifier | modifier le code]Lors des élections législatives luxembourgeoises de 2018, Fred Keup est candidat dans la circonscription Sud pour l'ADR et se place en troisième position. À la suite du retrait de Gaston Gibéryen, Fred Keup fait son entrée à la Chambre des députés pour la circonscription Sud en date du [1],[2],[3],[4]. Aux élections de 2023, il est tête de liste nationale et est réélu dans le Sud.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Gast Gibéryen prépare la place pour Fred Keup », Luxembruger Wort, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « ADR / Gast Gibéryen kündigt seinen Rücktritt zum 13. Oktober an », Tageblatt, (lire en ligne, consulté le ).
- (lb) « ADR: Gast Gibéryen zitt sech aus der Chamber zeréck », RTL, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Teddy Jaans, « Gast Gibéryen zieht Schlusstrich », Luxemburger Wort, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Fred Keup im Porträt: Vom Lehrer zum Polit-Aktivist », Luxemburger Wort, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Michel Hennebert, « «Ne pas lier le droit de vote au facteur économique» », Paperjam News, (lire en ligne, consulté le ).
- Frédéric Braun, « Fred Keup, porte-parole du camp du « non » », Le Quotidien, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) David Angel, « Fred Keup : Der Biedermann », Woxx, (lire en ligne, consulté le ).
- (lb) « Referendum: Face-à-face Laura Zuccoli - Fred Keup », RTL, (lire en ligne, consulté le ).
- (lb) « Eis Ziler (allgemeng festgeluecht am August 2015) », sur wee2050.lu (consulté le ).
- (de) « Katar auf Europäisch », Tages-Anzeiger, (ISSN 1422-9994, lire en ligne, consulté le ).
- Raphaël Kies, « Étendre le droit de vote des étrangers aux élections législatives : Pourquoi les Luxembourgeois n’en veulent pas ? », dans Nadim Fahrat et Philippe Poirier, Démocratie(s), Parlementarismes(s) et légitimité(s), Luxembourg, Bruylant, coll. « Études parlementaires », , 288 p. (ISBN 9782802764359, lire en ligne), p. 222-247.
- (lb) « De Kloertext am Replay: Quo Vadis Monarchie », RTL, (lire en ligne, consulté le ).