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Francesco La Vega

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Francesco La Vega
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
PorticiVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie

Francesco La Vega, né le à Rome et mort le à Portici est un ingénieur militaire et un archéologue espagnol.

De 1780 à 1797, il est directeur des fouilles sur le site de Pompéi où il met au jour de nombreux monuments, tenant un journal de fouilles détaillé et levant le premier plan du site.

Francesco La Vega naît le à Rome. Il devient officier du génie dans l'armée, formation qui s'avérera utile quand il devra conduire des fouilles en souterrain[1].

Lorsque Roque Joaquín de Alcubierre, directeur des fouilles de Pompéi, meurt en 1780, La Vega, qui était son adjoint, lui succède à ce poste[2]. Il est lui-même remplacé par Christophe Saliceti[3].

Francesco La Vega meurt le à Portici.

Vue d'artiste des fouilles du temple d'Isis.

Ses méthodes d'investigation, inconcevables au XXIe siècle, sont pourtant habituelles à son époque — les bâtiments gênants sont arbitrairement détruits sans fouilles préalables et les structures paraissant sans intérêt sont ignorées — même si elle suscitent déjà quelques critiques[4].

Parallèlement, il est l'un des premiers archéologues à tenir un journal de fouilles rigoureux, document précieux pour retrouver des monuments disparus depuis, et il dresse un premier plan de Pompéi[5]. En outre, il manifeste un intérêt, rare à son époque, pour les découvertes non artistiques (tableaux, céramiques, statuaire...) ; c'est ainsi qu'il découvre et identifie un pressoir vinicole. Enfin, il pressent, le premier, l'intérêt du site pour des visiteurs[6].

Frencesco La Vega met au jour plusieurs monuments de Pompéi, dont le temple d'Isis, le théâtre, la villa des Diomèdes et le forum triangulaire[7].

Références

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  1. Marco Cavalieri et Olivier Latteur, Antiquitates et Lumières : Étude et réception de l'Antiquité romaine au siècle des Lumières, Presses universitaires de Louvain, , 342 p. (ISBN 978-2-8755-8824-1, lire en ligne), p. 61.
  2. Dutrieux 2020, p. 35.
  3. Dutrieux 2020, p. 52.
  4. Chantal Grell, Herculanum et Pompéi dans les récits des voyageurs français du XVIIIe siècle, Publications du Centre Jean Bérard, , 230 p. (ISBN 978-2-9188-8758-4, lire en ligne), p. 65.
  5. « Les fouilles de Pompéi », Revue britannique: ou Choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne, vol. 235,‎ , p. 272 (lire en ligne).
  6. Sandra Zanella et al., Les archives de fouilles : modes d’emploi, Collège de France, , 240 p. (ISBN 978-2-7226-0465-0, lire en ligne), p. 42.
  7. (en) Collectif, Power and pathos: At the National Gallery of Art. Hellenistic Bronzes from Italian Collections, Gangemi, 52 p. (ISBN 978-8-8492-9188-9, lire en ligne), p. 39.

Bibliographie

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  • Léa Dutrieux, L'influence d'Herculanum et Pompéi aux XVIIIe – XIXe siècles, de la redécouverte aux premiers musées, Université catholique de Louvain, , 138 p. (lire en ligne [PDF]).
  • (it) Francesco La Vega, Mario Pagano et Pietro La Vega, I Diari di scavo di Pompei, Ercolano e Stabia di Francesco e Pietro La Vega : 1764-1810 : raccolta e studio di documenti inediti, Rome, L'Erma di Bretschneider, , 190 p. (ISBN 978-8-8706-2967-5).
  • (it) Valerio Pappaccio, « Una memoria di Francesco La Vega sul restauro », Cronache Ercolanesi, vol. XXIII,‎ , p. 157-160.
  • (it) Maria Gabriella Pezone, « Francesco La Vega e la cultura architettonica neoclassica. La formazione e l’attività di ingegnere militare », dans Alfonso Gambardella (dir.), Napoli-Spagna. Architettura e città nel XVIII secolo, Naples, Edizioni Scientifiche Italiane, , 452 p. (ISBN 978-8-8495-0652-5), p. 73–90.
  • (it) Valeria Sampaolo, « Una scoperta di Francesco La Vega », dans Carmela Capaldi et Massimo Osanna (dir.), La cultura dell’antico a Napoli nel secolo dei Lumi, Rome, L’Erma di Bretschneider, coll. « Studi e Ricerche del Parco Archeologico di Pompei » (no 43), , 516 p. (ISBN 978-8-8913-2041-4), p. 367–377.

Article connexe

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Liens externes

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