François Aquin
François Aquin | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée législative du Québec | |
– (2 ans, 5 mois et 15 jours) |
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Élection | 5 juin 1966 |
Circonscription | Dorion |
Législature | 24e |
Groupe politique | Libéral (1966-1967) Indépendant (1967-1968) |
Prédécesseur | Nouvelle circonscription |
Successeur | Mario Beaulieu |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Canada) |
Date de décès | (à 88 ans) |
Lieu de décès | Laval (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec Mouvement Souveraineté-Association |
Profession | Avocat |
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François Aquin est un homme politique québécois né le à Montréal et mort le à Laval[1].
Il participa à la fondation du Mouvement Souveraineté-Association en 1968, lequel devint le Parti québécois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Admis au Barreau du Québec en 1956, François Aquin fut ensuite président des jeunes du PLQ de 1959 à 1963. Il est le premier député indépendantiste québécois au provincial (et deuxième député indépendantiste québécois tout court après Gilles Grégoire au fédéral), François Aquin était un libéral qui quitta le parti le , étant opposé au point de vue défavorable adopté par son chef Jean Lesage face au Vive le Québec libre ! prononcé par le général de Gaulle. Aquin ajouta après[2]:
« Par-delà des querelles de mots d’interprétation, de protocole, je veux voir dans les propos du général de Gaulle un appel à la dignité du peuple québécois et au droit qui est le sien de s’auto déterminer. »
Dans l'orbite du RIN et au côté de Pierre Bourgault, il adopte des positions plutôt radicales tel que restreindre l'assistance sociale aux familles immigrantes qui n'enverraient pas leurs enfants dans une école francophone[3] - orientations que René Lévesque qualifia d'injustice comme réponse à une autre injustice[4]. Aussi, lors du congrès fondateur du Mouvement Souveraineté-Association en novembre 1967, il représentait la mouvance nationaliste de gauche mais fut défait au profit de Lévesque sur la question de l'unilinguisme au sein du mouvement[5]. Il démissionna de son poste de député le et retourna à la pratique du droit et de l'enseignement en plus d'assumer divers rôles de conseiller au près de l'appareil juridique[6].
Famille
[modifier | modifier le code]François Aquin est de plus un cousin d'Hubert Aquin[7].
Références
[modifier | modifier le code]- « Mort de François Aquin, premier député indépendantiste au Québec », sur Le Devoir,
- Marc-André Robert, « « Vive le Québec libre !": la moralité au cœur d’une polémique », Bulletin d'histoire politique, (lire en ligne).
- Karim Larose, La langue de papier : : spéculations linguistiques au Québec, 1957-1977, PUM, (lire en ligne), p. 118.
- (en) Marc Levine, The Reconquest of Montreal : Language Policy and Social Change in a Bilingual City, Temple University Press, (lire en ligne).
- Luc Racine, « Les mouvements nationalistes au Québec et la lutte pour le socialisme », Socialisme 68, revue du socialisme international et québécois, (lire en ligne).
- « Biographie de François Aquin », sur Assemblée nationale du Québec.
- Jean-François Nadeau, « Bourgault avait raison », Le Devoir, (lire en ligne).