Fernand Valat
Fernand Valat | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 3 mai 1936 |
Circonscription | Gard |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | François de Ramel |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire d'Alès | |
– (10 ans) |
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Successeur | Louis Henri Chapon |
Conseiller général du Gard | |
– (10 ans) |
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Circonscription | Canton d'Alès-Est |
Prédécesseur | Gaston Castang |
Successeur | Charles Plantier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alès |
Date de décès | (à 48 ans) |
Lieu de décès | Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille |
Parti politique | SFIO (1906-1920) PCF (1921-1939) POPF (1941-1944) |
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Fernand Valat est un homme politique français né le à Alès (Gard) et mort le à Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille (Gard)
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un cordonnier devenu marchand de chaussures[1], instituteur très engagé dans les luttes syndicales, militant au Parti socialiste (SFIO) dès 1906, il est un des fondateurs du Parti communiste (SFIC) en 1921.
Élu en 1925 maire communiste d'Alès, il est réélu jusqu'en 1936 après chaque révocation de cette fonction à la suite de multiples sanctions judiciaires dues à son activité politique. Son mandat de conseiller général, pour le canton d'Alès-Est s'achève en 1935, pour les mêmes raisons. Demeuré « maire moral d'Alès »[2], il est élu député du Gard en . Le , après le pacte germano-soviétique, il quitte le groupe communiste et rejoint l'Union populaire française. Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Membre du Parti ouvrier et paysan français en 1941, dont il est le trésorier, il est réticent à s'engager dans la Collaboration. Ayant pris contact avec la Résistance, il est arrêté par les Allemands en et emprisonné à la prison des Petites-Beaumettes à Marseille. Il est libéré le par l’armée de De Lattre de Tassigny. Arrêté le 22 août 1944 par les Francs-tireurs et partisans, il est jugé à la hâte pour faits de collaboration et condamné à mort. Il est fusillé le [3].
Sources
[modifier | modifier le code]- « Fernand Valat », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice « VALAT, Fernand », par Guillaume Bourgeois, Le Maitron en ligne.
- Notice du maitron.
- Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, t. 12, Éditions de l'Atelier, (lire en ligne), « VALAT Fernand » et Franck Liaigre et Sylvain Boulouque, Les Listes noires du PCF, Calmann-Lévy, , 264 p. (ISBN 978-2-7021-4771-9 et 2-7021-4771-2, lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Naissance en juillet 1896
- Naissance à Alès
- Décès en août 1944
- Décès dans le Gard
- Député du Gard (Troisième République)
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Personnalité du Parti ouvrier et paysan français
- Maire membre du Parti communiste français
- Maire d'Alès
- Conseiller général du Gard
- Personnalité politique française assassinée
- Assassinat par arme à feu en France
- Député membre du Parti communiste français
- Décès à 48 ans
- Civil français tué pendant la Seconde Guerre mondiale