Famille de Prudhomme de La Boussinière
Famille de Prudhomme de La Boussinière | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur à deux épées d'argent garnies d'or passées en sautoir, au chef d'argent chargé de trois merlettes de sable. |
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Devise | « In Deo spes Mea » |
Période | XVIIe – XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Sarthe (Mareil-en-Champagne) |
Fiefs tenus | Brains, les Touches, les Grandes-Métairies, la Gravelle, Vauguyon, Saint-Christophe, Monceau, La Barberie, Mésimon, la Grande-Buchaille, le Grand Aulnay et autres lieux[ouv 1],[ouv 2]. |
Demeures | Château des Touches Château de Bénéhard Château de la Poulatière Château du Tilleul Manoir de Follet Manoir du Tromeur Manoir de Monceaux Hôtel Prudhomme de La Boussinière |
Charges | Notaire royal Procureur du roi au Grenier à Sel Échevin Secrétaire du roi Maire |
Fonctions militaires | Lieutenant-colonel Lieutenant Contrôleur ordinaire des Guerres |
Fonctions ecclésiastiques | Évêque Prêtre Prieur |
Récompenses militaires | Ordre de la Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 (France) Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de guerre 1939-1945 Médaille commémorative de la guerre 1870-1871 |
Preuves de noblesse | |
Autres | Secrétaire du roi 1782-1790 [ouv 3] (non consensuel) ; Lettres de noblesse 1825 (branche aînée) |
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La famille de Prudhomme de La Boussinière, anciennement Prudhomme, est originaire de Mareil-en-Champagne dans la Sarthe. Sa filiation suivie débute au XVIIe siècle.
Cette famille compte parmi ses membres plusieurs notaires royaux, un procureur du roi au grenier à sel de Loué, échevin et conseiller du roi à l'hôtel de ville du Mans, membre en 1787 de l'Assemblée provinciale consultative de la Généralité de Tours, un conseiller-secrétaire du roi auprès du parlement de Grenoble, deux députés à la Chambre ecclésiastique des décimes auprès de l'évêque d'Orléans, dont l'un sera élu évêque constitutionnel de la Sarthe en 1791, une personnalité politique républicaine du Mans et trois membres de la Légion d'honneur.
La branche aînée obtint des lettres de noblesse du roi Charles X en 1825, à la fin de ce siècle elle compte deux fils, l'un mort sans descendance en 1885, l'autre laisse un fils naturel reconnu. Quant à la branche cadette, sa situation fait débat parmi les experts en droit nobiliaire.
Histoire
[modifier | modifier le code]Onomastique
[modifier | modifier le code]Le patronyme Prudhomme est courant, il arrive au 804e rang des noms les plus portés, en particulier en Normandie et dans le Nord de la France, désignant un « homme sage », prudent[ouv 4]. Comme nom commun, il vient du bas latin prodis signifiant « profit, avantage », associé à homo, et apparaît dans la Chanson de Roland (1080) sous la forme prodom (prod hom) avec le sens de « homme de valeur »; au milieu du XIIIe siècle, époque de la formation des noms de famille, sa forme devient preudhome et désigne un « homme expert dans un métier ». En 1690, Furetière désigne « un artisan nommé pour assister les jurés d'un métier »[ouv 5],[ouv 6]. Louis IX (Saint Louis) sera surnommé "Le Prudhomme"[1].
Sous l'Ancien Régime
[modifier | modifier le code]La filiation suivie débute avec Jacques Prudhomme et Mathurine Luisné[EC 1], mentionnés dans l’acte de mariage de leur fils Guillaume Prudhomme qui épouse le Louise Houdebert[ouv 7]. Guillaume est « marchand et paroissien de Mareil-en-Champagne » (Sarthe) en 1674[ouv 7].
Guillaume Emmanuel Prudhomme, notaire à Mareil-en-Champagne
[modifier | modifier le code]Guillaume Emmanuel Prudhomme (1674-1762), fils d'« honnête Guillaume Prudhomme »[EC 2], marchand à Mareil-en-Champagne[ouv 7], devient notaire royal dans la même paroisse et exerce son office pendant soixante ans[ouv 8]. Son épouse, née Marie Crié ou Cryé, décède en 1721[ouv 9].
Le couple a cinq enfants, deux filles et trois fils dont les deux premiers continuent dans le notariat : Louis qui se titre sieur du Perray lui succède dès 1748 dans sa charge notariale de Mareil-en-Champagne, et Joseph. Ces derniers ne laissent aucune trace de descendance connue. Pour illustrer l’avantage financier de leur office notarial, André Bouton dans le chapitre qu’il consacre aux Prudhomme notaires dans Le Maine XVIIe siècle et XVIIIe siècle précise que « les notaires de cette époque s’enrichissaient avec les biens de leurs débiteurs insolvables et, étant les seuls praticiens dans les paroisses trouvaient le moyen de payer fort peu d’impôts, surtout celui de la taille »[ouv 10].
Guillaume-Emmanuel sera sieur du Rocher en 1721[2], signe d'acquisition d'un fief et du début d’une ascension sociale. Cette ascension continue avec le troisième fils, René Prudhomme (1701-1788), sieur[ouv 11] ou seigneur de La Boussinière, seigneur des Touches, etc., à Brains près de Loué, procureur du grenier à sel de Loué[ouv 12], et qui est à l'origine de la famille actuelle.
René Prudhomme de la Boussinière, un bourgeois influent au Mans
[modifier | modifier le code]Né en 1701[3], dès 1719 René Prudhomme est qualifié de sieur de La Boussinière[ouv 13]. On le retrouve en activité dès 1713 comme signataire d'un acte de baptême au nom du parrain et de la marraine absents[ouv 14].
André Bouton écrit à son sujet « ayant un sens remarquable des affaires, il débuta dans la carrière en 1722, où il se titrait déjà de la Boussinière, comme greffier de la châtellenie de Loué et procureur du grenier à sel de cette petite ville »[ouv 10]. Il épouse Jeanne Bainville, fille du contrôleur du grenier à sel de Bonnétable qui a fait une belle fortune. Il achète ainsi plusieurs seigneuries, accédant ainsi à la classe des seigneurs propriétaires, propice à l'élévation sociale : « La propriété d'une seigneurie est une dignité sociale »[4],[ouv 15],[ouv 16]. Il installera un peu plus la famille dans son statut de famille de la « bourgeoisie riche et libérale qui aspirait à monter »[ouv 17].
Il vient habiter la paroisse de Gourdaine au Mans et devient procureur de la fabrique, il y fait bâtir vers 1740 un remarquable hôtel particulier[ouv 10].
René Prudhomme de la Boussinière est choisi en 1761 par le roi Louis XV pour être membre du bureau de la société royale d'agriculture du Mans nouvellement créé[ouv 18], il en devient directeur en 1775. Gérard Blanchard, de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe écrit à son sujet : « Sa réussite sociale est éclatante. […] Chargé du canton de Brûlon, au sein du [Bureau de la société royale d'agriculture du Mans], il présente des travaux sur les charrues et le sillonage des terres, sur la façon de fixer et de percevoir les dîmes, sur les dommages causés par les animaux aux cultures… »[web 1].
Ce qui attire l'attention sur René Prudhomme, et lui procure la reconnaissance des Manceaux, c'est le tour de force qu'il réalise lors de la famine de 1770[ouv 10]. Cette année-là, la disette frappe toute la province du Maine et le pain est très cher. Cette crise porte à 4000, le quart de la population totale, le nombre des pauvres de la ville du Mans[ouv 19]. René Prudhomme fut chargé par l'Intendant d'acheter à Nantes une provision de seigle ; il en fit charger quatre grandes gabares et utilisa une hausse extraordinaire de la rivière Sarthe pour amener sa cargaison jusqu'à Bouches-d'Huisne aux portes du Mans alors que la navigation ne dépassait jamais Malicorne, plus de 30 kilomètres plus bas[ouv 20].
En 1775, il devint échevin du Mans et directeur de la Société Royale d'Agriculture[5].
En 1778, il est alors conseiller du roi et devient contrôleur ordinaire des Guerres[ouv 21].
En décembre 1787, il est désigné député du tiers état de l'Assemblée provinciale consultative de la Généralité de Tours mise en place par le roi Louis XVI[web 1],[ouv 22].
Il meurt en 1788 dans son château des Touches[ouv 20] et il est enterré sur ses terres de Brains. Son fils Jacques fait graver sur son caveau : « Cy gist le corps de M. René Prudhomme de la Boussinière, seigneur des Brains, les Touches, les Grandes-Métairies, la Gravelle, Vauguyon, Saint-Christophe, Monceau, La Barberie, Mésimon, la Grande-Buchaille et autres lieux »[ouv 2]. Lors des partages entre les fils sa fortune est estimée à plus de 300 000 livres. À cette époque un ouvrier non nourri peut espérer gagner une livre par jour, et à la fin du XVIIIe siècle 100 000 livres est le prix d'un gros château avec 500 hectares de terres[ouv 23].
René Prudhomme de La Boussinière a trois fils : Jacques-Guillaume-René-François et Pierre, qui entrent dans les Ordres, et René François, qui occupera des fonctions juridico-administratives et poursuivra l'élévation sociale de la famille par l'acquisition de la charge anoblissante de conseiller-secrétaire du roi.
René François Prudhomme de la Boussinière, président en l'élection du Mans, subdélégué, magistrat
[modifier | modifier le code]Le troisième fils de René Prudhomme est René François Prudhomme de La Boussinière (il porte le nom de Prudhomme des Touches lors de son mariage en 1765[ouv 24],[EC 3] et le nom Prudhomme de La Boussinière en 1789[EC 4]).
En 1753, il étudie au collège de l'Oratoire du Mans où il soutient une thèse en physique et une thèse en morale. Sa thèse de physique sera très applaudie[Bull 1].
Gaspard-César-Charles de Lescalopier, intendant de la généralité de Tours, le nomme président au siège de l'élection du Mans en 1761 et son subdélégué au Mans en 1764[Bull 2],[ouv 25],[web 1]. Il sera toujours à ce poste en 1789[ouv 26].
L’historien Paul Bois écrit « Il existe des cas gênants où la précision même des documents ne peut faire foi. C'est ainsi qu'un acte est passé en 1775 à Brains-sur-Gée (bureau de Crannes) au nom de « Prudhomme de La Boussinière, bourgeois du Mans, seigneur des Touches en Brains ». Or ledit Prudhomme figurera sur la liste des nobles pour les élections aux États généraux. Noblesse officiellement acquise dans l'intervalle ou usurpée ? Peu importe. En tout cas noblesse de fait sinon de droit (…) aussi a-t-il paru correct de porter ledit Prudhomme de la Boussinière parmi les acheteurs nobles »[ouv 27].
Cette nomination sur la liste des nobles s'explique grâce à l'historien André Bouton qui dit au sujet de René François : « il se fait anoblir en 1782 en achetant une charge honorifique de secrétaire du roi »[ouv 10].
D'après les archives, René François Prudhomme est effectivement pourvu le 16 octobre 1782 de l’office de « conseiller secrétaire du roi, Maison Couronne de France en la chancellerie près le parlement de Grenoble au lieu de Charles-Pierre Cureau, sieur de Roullée »[ouv 28],[ouv 29]. Il prête serment au Mans le 24 octobre 1782[ouv 30].
Le magistrat et homme politique René Négrier de la Crochardière[Bull 3], dans son manuscrit inédit Observations sur la ville du Mans et la province du Maine rédigé entre 1798 et 1816, liste René François Prudhomme de la Boussinière (et ses deux fils) dans ce qu'il appelle « les anoblis à prix d'argent » de la ville du Mans dans un chapitre dédié à « la noblesse qui existe dans la ville du Mans »[ouv 31],[ouv 32],[web 2].
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Prestation de serment en 1782 de René-Jean-François Prudhomme de la Boussinière.
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Suite.
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Suite.
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Fin.
En juin 1789, René François Prudhomme de La Boussinière se présente comme « René François Prudhomme, écuyer, conseiller du roi, son président en l’élection et subdélégué de l’intendant de Tours pour la ville et élection du Mans »[ouv 33].
De son mariage le à Saint-Pierre-du-Lorouër, il eut deux fils qui ont assuré la descendance familiale jusqu’à nos jours : René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière (1766-1863) qui après avoir émigré en Angleterre trouva une place chez un négociant de Londres (ou des environs) dont il épousa la fille en 1801[ouv 34],[ouv 35] ; et Jacques-François Prudhomme de La Boussinière (1773-1853)[ouv 35].
A noter que l'orthographe du nom de Françoise, épouse de René François, varie. Il est écrit comme "Le Febvre" sur son acte de mariage[EC 3] alors qu'un acte de 1789 la mentionne comme "Françoise-Jeanne Lefèvre, épouse de messire René François Prudhomme de La Boussinière, écuyer, conseiller du roi (...)"[6].
Certains auteurs l'écrivent Lefebvre ou Lefèbvre[ouv 24],[ouv 36], tandis que les auteurs de l'"Armorial de la Sarthe" (1942) indiquent dans les pages sur la famille Le Febvre de La Croix : "Jean Le Febvre de la Croix, écuyer, Sgr de Follet et des Exemples, à Saint-Pierre-du-Lorouër, contrôleur ordinaire des guerres [en] 1765, marié à Françoise-Jeanne Fouchard, dont Françoise-Jeanne-Marie, 1745-1809, mariée en 1765 à René François Prudhomme de la Boussinière, écuyer, président au siège de l'Election, conseiller-secrétaire du Roi, décédé en 1800 à sa terre de Follet."[7].
Sous la Révolution française
[modifier | modifier le code]Deux frères ecclésiastiques que la Révolution oppose
[modifier | modifier le code]Jacques-Guillaume-René-François, curé du Crucifix et docteur à la Sorbonne, a étudié au collège de l'Oratoire du Mans, et a soutenu en 1744 une thèse en logique et une thèse en métaphysique. En 1745 il soutient une thèse de morale et une thèse de philosophie, avec éloges[Bull 1]. Il entrera comme professeur de philosophie au collège de Laon en 1752, et sera ordonné diacre cette même année, puis comme prêtre en 1757[8].
Il est élu évêque constitutionnel de la Sarthe, son ordination épiscopale se déroulera à Paris le . Il démissionne en 1793 lors de l'instauration du Culte de la Raison et de l'Être suprême et se démet officiellement le .
Pierre est religieux à Saint-Vincent au Mans en 1750, en 1771 il devient prieur de Noyers en Touraine puis à Saint-Calais en 1774 et à Vendôme en 1781. Refusant la Constitution civile du clergé il sera incarcéré à Angers en 1792, déporté en Espagne et débarqué à La Corogne le , il achève sa vie en exil à Saint-Jacques-de-Compostelle le . Il s'était complètement désolidarisé de son frère[ouv 37].
Jacques-Guillaume-René-François et Pierre Prudhomme de La Boussinière figurent parmi les sept députés à la Chambre ecclésiastique de l'évêque d'Orléans[ouv 38].
En 1791, après l’émigration de Mgr de Jouffroy-Gonsans, évêque du Mans, Jacques-René-Guillaume Prudhomme de La Boussinière, curé du Crucifix, est élu évêque constitutionnel du Mans[ouv 39].
En 1792, le sous-prieur Pierre-Jacques Prudhomme de La Boussinière, frère de l'évêque constitutionnel, est lui incarcéré à Angers et déporté en Espagne où il meurt en 1798[ouv 40].
Etat des biens de la famille
[modifier | modifier le code]Sous la Révolution les Prudhomme de La Boussinière achètent 75 hectares de biens d’église[ouv 39].
Le fils aîné de René-François Prudhomme de la Boussinière, alors propriétaire du château du Follet, fuit la Révolution et émigrera de nuit en Angleterre. Son père refuse de reconnaître pour sienne la voiture qu'il avait envoyé de Paris. Il obtient un certificat attestant qu’il « a dans toutes les occasions donné des preuves du plus pur civisme, agissant et s’expliquant de la manière la plus prononcée en faveur de la Révolution ». « Sur un avoir de 153 000 livres, la nation lui prend 39 000 livres dont un quart de bien nationaux achetée en 1791 et 1792, à sa femme 60 000 livres sur un avoir de 141 000 livres »[ouv 41].
Ainsi à l'époque de la Révolution la totalité des biens de René-François Prudhomme de la Boussinière est estimée à 294 000 livres. Le gouvernement lui en saisira 99 000[ouv 19].
Une somme de 1912 livres lui sera rendue plus tard car il « a fait tous ses efforts pour empêcher l’émigration de son fils, et un autre fils sert la République et s’est toujours bien conduit »[ouv 42]. En effet, pendant la Révolution « René-Jean-François (sic) Prudhomme de la Boussinière eut un fils qui émigre de nuit en Angleterre ce qui provoque le pillage de la maison du subdélégué et la disparition de ses titres »[ouv 10].
Depuis le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle cette famille poursuit son ascension sociale : le fils aîné de la famille reçut des lettres de noblesse en 1825[9], mais elle compte également des alliances nobles, des officiers, et une personnalité au sein du département de la Sarthe en la personne d'Édouard Prudhomme de La Boussinière (1811-1902).
René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière (1766-1863), fils du secrétaire du roi et auteur de la branche aînée, sera le maire de la commune de Moncé-en-Belin[10] et reçut des lettres de noblesse du roi Charles X en date du [ouv 36],[9] . Il a lui aussi deux fils : le premier mourra sans postérité en 1885, tandis que le second, décédé en 1886, laissera un fils naturel reconnu, d'où postérité[ouv 35].
Sur le statut social de Jacques-François Prudhomme de La Boussinière (1773-1853), deuxième fils du secrétaire du roi et auteur de la branche cadette, également subsistante de nos jours, les auteurs sont divisés. Ainsi, le statut de cette branche fait l'objet d'interprétations différentes : soit noble[ouv 43],[ouv 44],[ouv 45],[ouv 46], soit de "noblesse inachevée" par suite d’une charge de secrétaire du roi à la fin du XVIIIe siècle[ouv 47],[ouv 48]. En effet, il n'y a pas de consensus quant aux conditions de transmissibilité de la noblesse pour les charges de secrétaire du roi supprimées par la Révolution française[a],[b]. De fait, René François Prudhomme de La Boussinière avait acheté en 1782 une charge anoblissante de secrétaire du roi et l'Assemblée nationale a supprimé la noblesse par décret signé par le roi Louis XVI le puis les charges anciennement anoblissantes par décret du 27 Avril 1791[11].
Dans les faits, au XIXe siècle, l’ancien Juge d’Armes de la noblesse de France insère les familles de secrétaires du roi en charge le 23 Juin 1790 portées à sa connaissance dans son indicateur nobiliaire de 1818[12], de même que son contemporain l’historien Hippolyte de Barrau[13]. On constate en effet que pour cette branche, certaines qualifications nobles réapparaissent bien dans les actes concernant Jacques et sa descendance, rédigés par les officiers d'état civil, à partir de 1814[14],[15],[16],[17]. Le docteur en droit et historien André Borel d’Hauterive mentionne Olivier et son épouse dans un exemplaire de l’Annuaire de la Noblesse de France (1865)[18].
En 1962, l'historienne et géographe Jeanne Dufour classe la famille Prudhomme de La Boussinière parmi les familles de la noblesse des plus grands propriétaires terriens de la Sarthe à l'époque[19].
En 1983, le CNRS publie une étude des 280 personnes vivantes les plus notables de la Sarthe en 1809 d'après une liste établie cette année là sous le Premier Empire par Louis-Marie Auvray. Parmi ces 280 notables figurent René-Jean-François fils et son frère Jacques « très honnête homme » ainsi que leur oncle évêque émérite du Mans. Il y est dit que les deux frères font partie des 60 propriétaires (personnes vivant des revenus de leurs terres) du département[ouv 19].
Édouard Prudhomme de la Boussinière, un républicain engagé
[modifier | modifier le code]L'un des personnages marquants de la famille est Édouard Prudhomme de La Boussinière, républicain engagé et à ce titre personnalité du département de la Sarthe. Il naît au Mans le . Les auteurs des Archives historiques du Maine indiquent que Édouard Prudhomme de la Boussinière est « d'une ancienne famille bourgeoise du Mans »[ouv 51]. Il passe par le Prytanée de la Flèche puis entre à l'école de Saint-Cyr. Promu lieutenant en 1830, il démissionnera de l'armée pour se consacrer à la politique. Attaché aux valeurs de liberté et de progrès, il souhaitait que les ouvriers et paysans prennent conscience de leurs droits politiques dans la République, le régime idéal à ses yeux. Ami de Ledru Rollin, il est le trésorier du Comité sarthois et directeur du "cercle de lecture des ouvriers" ainsi que cofondateur du "Bonhomme manceau", journal à prix modique accessible aux travailleurs peu fortunés[web 3].
En 1851, le prince Louis Napoléon Bonaparte fait son coup d'état. Tout opposant au régime est chassé et réprimé. Édouard de La Boussinière sera arrêté et écopera de 3 mois de prison[20]. À sa sortie Édouard de La Boussinière gagnera Genève à pied[21] accompagné d'un curé et d'un menuisier. « A nous trois, disait-il, nous représentions le clergé, le tiers et la noblesse. »[22].
Il se fera connaître du grand public par l'« Affaire du testament de La Boussinière » (1891) qualifiée de « complexe et charpentée comme un roman de Balzac » par un chroniqueur juridique de Gil Blas, concerne un faux testament olographe d'Adolphe Prudhomme de La Boussinière (mort en 1885) en faveur de son frère Édouard alors que les deux frères se détestaient et qu'Adophe de La Boussinière avait par ailleurs légué par testament la fortune hérité de sa femme au comte de Bréon, parent de sa femme; et sa fortune personnel à son cousin, Olivier de La Boussinière. Ce faux testament a d'abord été reconnu comme véritable par des experts, jusqu'à ce que le faussaire ne dénonce Maître Guyard, notaire d'Édouard de La Boussinière, comme étant à l'origine du faux document et comme ayant abusé son client. Le notaire est condamné à dix ans de réclusion et Édouard de La Boussinière dut rendre l'héritage au comte de Bréon et à Olivier de La Boussinière, véritables héritiers testamentaires d'Adolphe de La Boussinière[ouv 52],[Bull 4].
Des militaires qui se distinguent au combat
[modifier | modifier le code]Un autre personnage qui marque l'histoire de la famille est le lieutenant-colonel Louis-Ferdinand Prudhomme de La Boussinière, officier de la Légion d'honneur, « modèle de courage, de feu sacré, auquel l'avenir réservait de hautes destinées », d'une « intrépidité chevaleresque »[ouv 53]. Il participera entre autres à la conquête de l'Algérie par la France, aux batailles d'Inkerman, de l'Alma et enfin de Malakoff, où il sera tué au combat.
Deux membres de cette famille, Joseph et son fils Christian, participent à la Première Guerre mondiale, notamment aux combats de Verdun. Joseph, lieutenant-colonel d'artillerie, commande le 61e régiment d'artillerie et il est promu officier de l'ordre national de la Légion d'honneur le [Leonore 1]. Son fils Christian, lieutenant, est décoré de la croix de guerre 1914-1918, de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs et nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur[Leonore 2]. Tous deux sortent vivants de ce conflit.
Christian de Prudhomme de La Boussinière est administrateur des ciments Lafarge[web 4].
Possessions et demeures
[modifier | modifier le code]Par date d'acquisition :
- le manoir de Monceaux (Sarthe) ;
- le château des Touches à Brains-sur-Gée devient la propriété de la famille Prudhomme de La Boussinière qui le fait reconstruire « à la moderne »[ouv 54]. Les armes de la famille y sont sculptées sur les ailes ;
- l'hôtel Prudhomme de La Boussinière au Mans, construit par René Prudhomme de la Boussinière vers 1740 ;
- le manoir du Follet (Sarthe[ouv 20]) ;
- le château de Bénéhard (les armes de la famille sont également sculptées sur la façade) (Sarthe) ;
- le château du Tilleul ;
- le manoir du Tromeur ;
- le château de la Poulatière (de nos jours appelé aussi par usage « château de la Boussinière ») à Tullins (Isère).
Filiation
[modifier | modifier le code]- Jacques Prudhomme, marié à Mathurine Luisné.
- Guillaume Prudhomme, marchand et paroissien de Mareil-en-Champagne dans la Sarthe, épouse le 24 avril 1673 Louise Houdebert dont[ouv 7] :
- Joseph Prudhomme, avocat au siège de Loué[EC 5], sans informations sur une descendance potentielle
- Guillaume Emmanuel Prudhomme, notaire royal de Mareil-en-Champagne, né le à Mareil-en-Champagne « fils d'honorable Guillaume Prudhomme, marchand »[EC 2] et mort le , marié à Marie Cryé, fille de René Cryé, syndic de Joué-en-Charnie et de Marguerite Pichard[ouv 7] dont :
- Marie Prudhomme, mariée à Pierre Le Roy sieur de La Valette[EC 6], sans informations sur une descendance potentielle ;
- Louis Prudhomme qui se titrait sieur du Perray qui succède, dès 1748 à son père, dans sa charge notariale de Mareil[ouv 10], sans informations sur une descendance potentielle ;
- Anne Prudhomme, née le 18 Décembre 1713[EC 7], sans informations sur une descendance potentielle ;
- Joseph Prudhomme, né le 13 Février 1736[EC 5], sans informations sur une descendance potentielle ;
- René Prudhomme, sieur[ouv 36]/seigneur de La Boussinière, seigneur des Touches[ouv 55], Saint-Christophe, Monceau, la Barberie, la Grande-Buchaille, etc. Né en 1701 et mort à Brains le [EC 8], bourgeois du Mans, procureur du roi au grenier à sel de Loué en 1736, puis conseiller du roi à l'hôtel de ville du Mans, directeur de la Société d'agriculture du Mans en 1775, membre du Tiers état à l'assemblée provinciale de la Généralité de Tours en 1787, marié au Mans le , à Marie-Jeanne Bainville, mort le , a plusieurs enfants dont:
- Jacques-Guillaume-René-François Prudhomme (né en 1728), curé du Crucifix puis nommé évêque constitutionnel de la Sarthe de à [Bull 5] ;
- René François Prudhomme des Touches[ouv 24],[EC 3] puis Prudhomme de La Boussinière[ouv 7],[ouv 36], seigneur[ouv 27] des Touches en Brains et autres lieux. Président au siège de l'élection du Mans (en 1761), subdélégué au Mans de l'intendant de Touraine (en 1764)[Bull 2],[web 1], conseiller-secrétaire du roi de 1782 à 1790 (selon Régis Valette) en la chancellerie établie près le parlement de Grenoble[ouv 56]. En 1789 il se qualifie « écuyer, conseiller du roi, son président en l’élection et subdélégué de l’intendant à Tours »[EC 4]. Il figure sur la liste des acheteurs nobles pour les élections aux États généraux de 1789[ouv 27], marié en 1765 à Françoise Lefebvre[ouv 24],[EC 3], il meurt dans son manoir de Follet le . Il a deux fils :
- René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière, né le 20 octobre 1766 et mort le 8 janvier 1863, marié le 3 décembre 1796 à Élisabeth Burrows[ouv 7]. Il est anobli par lettres patentes du 16 avril 1825[ouv 36],[ouv 35] dont :
- Marie-Élisabeth-Françoise Prudhomme de La Boussinière, mariée à Charles du Hardaz de Hauteville[ouv 7];
- Adolphe-Jacques-François-Marie Prudhomme de La Boussinière, marié le 25 novembre 1832 à Henriette-Matilde de Lancrau de Bréon, mort sans postérité le 10 février 1885[ouv 7];
- Édouard Prudhomme de La Boussinière, mort en 1902
- Jacques-François Prudhomme de La Boussinière, né au Mans le 17 novembre 1773 et mort aux Touches en Brains en 1853, marié 1° le à Lucie-Louise-Gabrielle-Marie Goislard ; 2° à la Flèche le à Henriette- Augustine-Marie de Kermel, dont[ouv 7],[ouv 36] :
- (1°) Louis-Ferdinand Prudhomme de La Boussinière (1814-1855), officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel, tué à la bataille de Malakoff le , marié en 1851 à Marie-Léonie Godard de Rivocet, dont une fille[ouv 36];
- (1°) Sidonie Prudhomme de La Boussinière[ouv 36] ;
- (1°) Thérèse Prudhomme de La Boussinière[ouv 36] ;
- (2°) Olivier Prudhomme de La Boussinière, épouse sa cousine Marie de Kermel (nièce d'Henriette), d'où[ouv 36] ;
- Joseph Olivier Marie Prudhomme de La Boussinière, né en 1864, épouse Amicie du Dresnay, lieutenant-colonel d'artillerie, diplômé de l'École Polytechnique (X 1884), combat à Verdun[c], officier de la Légion d'honneur[Leonore 1],[ouv 53].
- Christian Marie de Prudhomme de La Boussinière (1895-1973), épouse Louise Pavin de Lafarge, administrateur de sociétés, chevalier de la Légion d'honneur, lieutenant[Bull 6], combat à Verdun, croix de guerre 1914-1918, croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures[Leonore 2]. La particule devant « Prudhomme » est apparue sans qu'une demande émanant de la famille soit faite, et ce depuis son acte de naissance (erreur de l'officier d'état civil qui lui seul rédige et vérifie l'identité, ou du père ?), on la retrouve aussi sur son diplôme de légionnaire ; d’où postérité.
- Joseph Olivier Marie Prudhomme de La Boussinière, né en 1864, épouse Amicie du Dresnay, lieutenant-colonel d'artillerie, diplômé de l'École Polytechnique (X 1884), combat à Verdun[c], officier de la Légion d'honneur[Leonore 1],[ouv 53].
- René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière, né le 20 octobre 1766 et mort le 8 janvier 1863, marié le 3 décembre 1796 à Élisabeth Burrows[ouv 7]. Il est anobli par lettres patentes du 16 avril 1825[ouv 36],[ouv 35] dont :
- Pierre Jacques Prudhomme de La Boussinière (1723-1798), religieux à Saint-Vincent du Mans en 1750, en 1771 il devient prieur de Noyers en Touraine puis à Saint-Calais en 1774 et à Vendôme en 1781. Il préside aux destinées de l'église de la Couture de 1783 à 1788. Sous-prieur ensuite, il est incarcéré à Angers en 1792, déporté en Espagne et débarqué à La Corogne le 9 octobre 1792, Il achève sa vie en exil à Saint-Jacques de Compostelle le . Il s’était totalement désolidarisé de son frère, l’évêque constitutionnel de la Sarthe[ouv 58].
- Guillaume Prudhomme, marchand et paroissien de Mareil-en-Champagne dans la Sarthe, épouse le 24 avril 1673 Louise Houdebert dont[ouv 7] :
Alliances nobles
[modifier | modifier le code]Les alliances nobles au sein de la famille Prudhomme de La Boussinière sont : Lefebvre de La Croix (1765)[ouv 24],[EC 3], de Kermel (1819 et 1858), de Lancrau de Bréon (1832), du Hadras, du Dresnay (1890), de Moucheron, Pavin de Lafarge[Bull 7] (1924), de Froissard, de Sartiges (1954), Le Bègue de Germiny (1984, 1993), du Hardaz de Hauteville, d'Aboville (2019), de Gourcy (2022).
Armes, devise et titres
[modifier | modifier le code]La famille Prudhomme de La Boussinière a porté successivement les armes suivantes :
- au XVIIIe siècle, les Prudhomme échevins du Mans portaient : Écartelé, aux 1 et 4, d'azur à deux épées posées en sautoir d'argent, pointées en haut, au chef d'argent chargé de trois merlettes de sable (Prudhomme), au 2 et 3 de gueules à la fasce d'or, au chef dentelé de même, et en pointe un chevron accompagné de 3 quintefeuilles d'or posées 2 et 1[Bull 8] ;
- au XIXe siècle, la famille Prudhomme de La Boussinière portait : D'azur à deux épées d'or posées en sautoir, accompagnées de 3 merlettes de même, 2 en flans et 1 en pointe[Bull 8] ;
- la famille Prudhomme de La Boussinière subsistante porte désormais D’azur à deux épées d’argent montées d’or posées en sautoir; au chef d’argent, chargé de trois merlettes de sable[ouv 56]. Ces armes ont été sculptées dans les années 2000 par la famille Prudhomme de La Boussinière sur la façade nord du château de Bénéhard, alors propriété de la famille.
Albert Révérend dans Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle (1905) indique que, lors de son anoblissement en 1825, René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière se voit concéder les armoiries « d’azur à deux épées d’argent montées d’or posées en sautoir ; au chef d’argent, chargé de trois merlettes de sable »[ouv 36]. Ces armes sont les mêmes que celles accordées à Charles Prudhomme, contrôleur des guerres en Touraine, lors de son anoblissement en qui donne la famille Prudhomme de Meslay éteinte[Bull 8].
Depuis le XIXe siècle, la devise de la famille est « In Deo spes Mea » qui se traduit par « En Dieu mon espoir »[d].
Les titres de comte et de vicomte portés par des membres de cette famille ne sont pas des titres réguliers[ouv 59].
Postérité
[modifier | modifier le code]Au Mans, un quartier dans le secteur Nord-Ouest[web 5], une place et son marché[web 6], une rue et une école sont nommés en hommage à Édouard de La Boussinière. Une statue en bronze à son effigie a été réalisée, mais elle a été fondue par les Allemands en 1941[23],[web 7], la stèle comportait l'inscription suivante, devise d'Édouard de La Boussinière : « Nous devons tout sacrifier à la République, la République ne nous doit rien »[web 3].
-
Quartier de La Boussinière au Mans (OpenStreetMap)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Blin, rédacteur en chef de la Revue littéraire et artistique du Maine (de L'Académie du Maine) "Un proscrit de l'Empire, Édouard Prudhomme de la Boussinière", Le Mans, 1909. (16 pages consacrées à cette personne);
- André Bouton, Le Maine, histoire économique et sociale, des origines au XIVe siècle, 1962-1976;
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le simili-nobiliaire français, éditions Sedopols, 2012, page 442 (notice famille Prudhomme de La Boussinière);
- Henri Frotier de La Messelière, Les Filiations bretonnes (1650-1912) t.IV, Paris, réédition 1976 (avec des ajouts de Durant de Saint-Front) (notice généalogique famille Prudhomme de La Boussinière);
- Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren Grand Armorial de France, T.V, p. 387, réédition 1952 (Armes de la famille Prudhomme de La Boussinière);
- Fernand de Saint-Simon, Étienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, édition La société française au XXe siècle, 1975, page 824 et 1135 (notice famille Prudhomme de La Boussinière);
- Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 5, Paris, H Champion, (lire en ligne), p. 438-439 (notice généalogique famille Prudhomme de la Boussinière);
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 159 (notice Famille Prudhomme de la Boussinière);
- Histoire des évêques du Mans (consacre plusieurs pages à Mgr Prudhomme de La Boussinière)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)
- Liste des familles de la noblesse française d'Ancien Régime (L à Z)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
- Liste des familles françaises subsistantes dites de noblesse inachevée
- Armorial des familles du Maine
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Dans l'ouvrage La noblesse (édition 1959), Philippe du Puy de Clinchamps écrit page 70 « Quand fut abolie la noblesse héréditaire [23 juin 1790], des familles occupaient des charges anoblissantes sans avoir encore rempli les conditions de durée d'exercice (vingt ans, deux générations, etc.) pour avoir acquis une noblesse parfaite, c'est-à-dire transmissible » et page 71 « on ne peut guère nier que les familles qui ne pensèrent pas ou ne surent pas faire confirmer leur noblesse inachevée sous la Restauration ne peuvent pas en droit strict être considérées comme des familles nobles ou ayant appartenu à la noblesse »[ouv 49].
- Dans l'Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe (1935), L. d'Hortries écrit : « M. de Woelmont avait pris pour argument essentiel les Anoblissements de la Restauration qui prouveraient que celle-ci n'avait pas admis que les Officiers dépossédés eussent fait souche noble. Il y avait deux réponses à faire à cette objection : d'une part il existe des précédents qui établissent le contraire. Il arrivait fréquemment sous l'Ancien Régime que des Secrétaires du Roi ou leurs fils obtinssent des Lettres de Noblesse malgré l'accomplissement des conditions prévues par les Édits. La Roque affirme qu'il y a « un grand nombre de cas » et il en cite quelques-uns. Il conclut que les Lettres de Noblesse ne portent nullement préjudice à la Noblesse antérieure de ces Officiers, bien au contraire, car « la multiplicité des grâces émanées du Souverain sont toujours avantageuses à ceux qui en sont honorés ». D'autre part, s'il y a eu des Anoblissements, il y a eu aussi des Maintenues »[ouv 50].
- Son régiment s’illustre particulièrement durant cette phase. Il est cité à l’ordre de l’armée au moins quatre fois, la quatrième en ces termes : « Régiment d’élite qui a pris part aux offensives de la Somme (septembre et ) et de l’Aisne (avril et ) ainsi qu’aux récentes attaques devant Verdun. C’est pendant toute cette dernière période sous le commandement du lieutenant-colonel de La Boussinière, signalé de nouveau par son esprit guerrier, son endurance, sa magnifique tenue sous le feu, la hardiesse de ses observateurs, enfin l’ardeur de tous les officiers à chercher la liaison. A su inspirer à l’infanterie de sa division une confiance absolue réalisant ainsi l’unité d’arme. »
- La devise de la famille apparaît pour la première fois lors du mariage de Adolphe Prudhomme de La Boussinière avec Mathilde Henriette de Lancreau de Bréon le
Références
[modifier | modifier le code]Ouvrages
[modifier | modifier le code]- MM. Bellée, Moulard, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 Sarthe, Monnoyer, (lire en ligne), p. 340.
- Paul Piolin, L'église du Mans durant la Révolution, Leguicheux-Gallienne, (lire en ligne), p. 141.
- Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française Contemporaine, Robert Lafont,
- Albert Dauzat, Dictionnaire des noms et prénoms de France, Paris, 1955, Larousse.
- Albert Dauzat, Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Paris, 1964, Larousse.
- Le nom de famille Prudhomme
- Henri Frotier de La Messelière, Les Filiations bretonnes (1650-1912) t.IV, Paris, (lire en ligne), p. 429-430.
- MM. Bellée, Moulard, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 Sarthe, Monnoyer, (lire en ligne), p. 345.
- Archives départementales de la Sarthe, page 369.
- André Bouton, Le Maine : XVII et XVIII siècles, Impr. Monnoyer, 1973, p. 303 [lire en ligne].
- MM. Bellée, Moulard, Inventaire-sommaire des archives départementales de la Sarthe antérieures à 1790, Monnoyer, (lire en ligne), p. 61.
- Labussière, J. Loir-et-Cher. Dornic, F. Sarthe. Lauvrière, R. Maine-et-Loire. André, B. Morbihan, Grands notables du Premier Empire Loir-et-Cher Sarthe Maine-et-Loire Morbihan, Centre national de la recherche scientifique, (lire en ligne), p. 133.
- Archives départementales de la Sarthe, page 349.
- Archives départementales de la Sarthe, p.302
- André Bouton indique qu'il était seigneur de Brains, les Touches, les Grandes-Métairies, la Gravelle, Vauguyon, Monceaux, Saint-Christophe, La Barberie, Mésimon, la Grande-Buchaille et autres lieux. Certaines sources l'indiquent également « seigneur de La Boussinière » ou encore « René Prud'homme, sieur de La Boussinière, seigneur de Brains, Les Touches, Les Métairies etc. ». Au sujet de la seigneurie de Monceaux, René Prudhomme de La Boussinière l'acheta pour 14 906 livres. L'ensemble comprenait la terre, fief et seigneurie et haute justice de Monceaux avec le fief de Sonnelle, situés sur les paroisses de Saint-Christophe-en Champagne et de Saint-Pierre-des-Bois, ainsi que le bordage de la Poussetière à Mareil en Champagne (La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine., (lire en ligne).).
- Le , « Messire (« Messire » était une qualification noble à l'époque féodale (Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, t. 1, (lire en ligne), p. 39) mais plus tard des non nobles prirent cette qualification « Un roturier, en effet, pouvait être propriétaire d'un domaine noble pourvu qu'il payât le droit de franc fief; il avait dès lors le droit de s’intituler seigneur de ce domaine et d'en porter le nom. Il faut reconnaître qu'en fait la plupart des seigneurs non nobles ont fini après quelques années par se faire attribuer les qualifications de messire » (Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, t. 1, 1879 (lire en ligne), p. 231). René Prudhomme, sieur de la Boussinière, bourgeois de la ville du Mans, rend foi et hommage au sieur P. Lefebvre de la Barre, à cause de son domaine fief, seigneurie et haute justice de Monceaux, paroisse de Saint-Christophe, relevant de la terre et seigneurie du Breil » (Julien Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, volume 5, Monnoyer, 1841, p. 544 [lire en ligne].).
- « Il sortait de cette bourgeoisie riche et libérale qui n'aspirait qu’à monter (...). Les Prudhomme, disait la malice populaire, avaient toujours su tirer parti de la gestion des affaires d'autrui » (René Bouton, La Province du Maine, 1960, page 104).
- Benoit Hubert, Mémoire de Jean-Baptiste Leprince d’Ardenay, thèse pour le doctorat d’histoire, page 510, 2006.
- Guy Chaussinand-Nogaret et Louis Bergeron, historiens, Grands notables du Premier Empire, éditions du CNRS 1983, p. 133.
- Nepveu de La Manoullière (1759-1807), Journal d'un chanoine du Mans.
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, p. 429 [lire en ligne].
- Thomas Cauvin, États du Maine, députés et sénéchaux, 1839, p. 48 [lire en ligne].
- Didier Beoutis (président de l'Académie du Maine), Luc Chanteloup (docteur-ès-Sciences), René Despert (docteur en Histoire médiévale), Serge Morin (rédacteur à La Vie Mancelle et Sarthoise), Alain Moro (auteur), Sophie Ravary (doctorante en Histoire médiévale), Thierry Trimoreau (docteur en Histoire), Histoire des Évêques du Mans, Siloë Le Mans, Le Mans, 2018, 368 pages.
- La Province du Maine, Société historique de la province du Maine, (lire en ligne), p. 209 : « Le 4 mai 1765, demoiselle Françoise Lefebvre, fille de M. Jean Lefebvre, écuyer, conseiller du Roy, contrôleur ordinaire des guerres, seigneur de Follet, les Exemples, Rambouillet, etc. épousa René-François Prudhomme des Touches ».
- Mémoires de Jean Baptiste H.M. Le Prince d'Ardenay, 1880, page 200..
- Robert Triger, L'année 1789 au Mans et dans le Haut-Maine, G. Fleury et A. Dangin, 1889, page 51.
- Paul Bois, Paysans de l'Ouest. Des structures économiques et sociales aux options politiques depuis l'époque révolutionnaire dans la Sarthe, Vilaire, (lire en ligne), p. 362.
- Journal de Paris du 20 octobre 1782 : Mutations enregistrées par le garde des sceaux lors de la séance du sceau du 16 octobre 1782.
- Inventaire des archives du département de la Sarthe.
- E. Monnoyer, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Sarthe, 1890, page 206.
- « La ville du Mans quoique assez considérable par sa population est peut-être une des villes de France ou il y ait aussi peu de ce qu’on appelle vraie et ancienne noblesse. Ce n’est pas que beaucoup de personnes ne veuillent et ne se prétendent même de condition, tel s’y fait appeler marquis que son père n’était pas même gentilhomme, ou s'il l’était ce n’était que par l’acquisition d’une charge donnant la noblesse ; c’est de ces espèces de nobles dont la ville du Mans fourmille. Et pour mettre dans le cas de juger de la vérité de notre confession, nous avons donnés cy après la nomenclature et ceux qui fatigués de se voir confondus avec la roture ou la providence les avait naturellement placés, ont fini par acheter des charges de secrétaires du roi, de conseillers à la cour des monnaies et par la ont prétendu devoir être mis sur les mêmes rangs que la plus ancienne noblesse et marcher sur la même ligne (…) Pour ne rien laisser à désirer et faire connaitre d’un seul coup d’œil le nombre de ces anoblis à prix d’argent, nous allons par le tableau cy après indiquer le nombre des enfants que chacun avait lors de l’acquisition de la charge vulgairement dite savonnette à vilain [nom péjoratif donné à la charge de secrétaire du roi], et le sexe de ces mêmes enfants. Ces nouveaux nobles ne s’aperçoivent pas que les anciens nobles font fi d’eux : 7 – Prudhomme de la Boussinière, président à l’élection (2 garçons) ». Ces propos sur des familles du Mans accompagnent une liste de 27 familles de cette ville anoblies par charge dans le chapitre intitulé « Notice sur la noblesse qui existe dans la ville du Mans ».
- [PDF] Mémoires d'un notable manceau au siècle des Lumières par Benoit Hubert, chercheur à l’université du Maine, professeur d'histoire-géographie et docteur en histoire moderne. Publié aux éditions Presses Universitaires de Rennes en 2007, page 281 [1].
- Archives de la Sarthe, Registres Rouez-en-Champagne 1779-1792 page 190.
- René Pierre Nepveu de la Manouillère, Mémoires, tome 2, Pellechat, 1878, p. 405.
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire français, éditions Sedopols, 2002, page 442.
- Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 5, Paris, H Champion, (lire en ligne), p. 438-439.
- René Pierre Nepveu de la Manouillère, Mémoires, Pellechat, (lire en ligne), p. 177.
- Almanach ou calendrier du Maine pour l'an de grâce 1790, pages 24 et 25.
- François Dornic, Grands notables du Premier Empire : Loir-et-Cher, Sarthe, Maine-et-Loire, t. 9, CNRS, (lire en ligne), p. 134.
- André Bouton, La province du Maine, (lire en ligne), p. 34.
- François Dornic, Grands notables du Premier Empire : Loir-et-Cher, Sarthe, Maine-et-Loire, t. 9, CNRS, (lire en ligne), p. 134.
- La Révolution dans la Sarthe et les départements voisins, Comité départemental de la Sarthe, (lire en ligne), p. 56, François Dornic, dans Grands notables du Premier Empire Loir-et-Cher, Sarthe, Maine-et-Loire, page 134.
- Régis Valette indique en 2007 qu'elle est anoblie par charge de secrétaire du roi (1782-1790) (source Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, édition 2007).
- Arnaud Clément indique également cette famille comme étant noble : La Noblesse Française, Academia.edu, 2020, p. 510 [lire en ligne].
- Antoine Bachelin-Deflorenne en 1886 liste un membre de cette famille dans un annuaire consacré à la noblesse française (Antoine Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française, 1886, p. 1590 [lire en ligne]). En 1959 Joseph Valynseele et Philippe Devillard la classent dans leur carnet mondain parmi les familles nobles avec un titre de vicomte (Joseph Valynseele et Philippe Devillard, Carnet des familles nobles ou d'apparence, édition Philippe du Puy de Clinchamps, 1959).
- Aldric de Prudhomme de La Boussinière et LasCases, La noblesse des derniers conseillers-secrétaires du roi (1770-1790), éditions du Puy, 2022.
- F. de Saint-Simon et É. de Séréville (en 1975) (Fernand de Saint-Simon, Étienne de Séréville Dictionnaire de la noblesse française, édition La société française au XXe siècle, 1975, p. 824) indiquent : « Noblesse inachevée par suite d’une charge de secrétaire du roi à la fin du XVIIIe. Anobli définitivement le 16 avril 1825 ». Selon Philippe du Puy de Clinchamps (Charondas) dans À quel titre (1970), la famille porte un titre emprunté de « comte » et fut anoblie par lettres en 1825 (Charondas, À quel titre, volume 37, Les Cahiers nobles, 1970.). D'après Nicolas Guerre cette famille fut anoblie définitivement en 1825.
- Pierre-Marie Dioudonnat dans Le simili-nobiliaire français, édition 2002.
- Philippe du Puy de Clinchamps, La noblesse, PUF, (lire en ligne), p. 71.
- L. d'Hortries, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, (lire en ligne), p. 253.
- Abbé Ledru et abbé Dubois, Archives historiques du Maine, Société historique de la province du Maine, (lire en ligne), p. 369.
- André Münch, L'expertise en écritures et en signatures, Les éditions du Septentrion, 2000, 233 pages, (ISBN 978-2-89448-145-5), pp. 17-18 [lire en ligne].
- César Lecat baron de Bazancourt, L’expédition de Crimée jusqu'à la prise de Sébastopol, 1856, p. 293 [lire en ligne].
- La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine, 1968p. 149 [lire en ligne].
- La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine, 1960, p. 104 [lire en ligne].
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Editions Robert Laffont, 2007, p. 159.
- Nous pouvons mentionner deux porteurs du nom contemporains de cette branche, à savoir Guy-Georges-Édouard Prudhomme de la Boussinière et Antoine Prudhomme de la Boussinière.
- La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine, 1981 [lire en ligne].
- Philippe du Puy de Clinchamps (Charondas) dans À quel titre (1970), la famille porte un titre emprunté de « comte » (Charondas, À quel titre, volume 37, Les Cahiers nobles, 1970).
Bulletins et journaux
[modifier | modifier le code]- Commission météorologique, Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 1903 [lire en ligne].
- Revue Historique et Archéologique du Maine, t. 50, (lire en ligne), p. 214.
- Ce notable est magistrat, conseiller au présidial du Mans en 1775, maire du Mans de 1800 à 1813, juge de 1813 à 1817.
- « Texte intégral de l'arrêt du » publié au Bulletin de la Cour de Cassation, Chambre civile [lire en ligne].
- Revue historique et archéologique du Maine, 1910p. 258 [lire en ligne].
- Journal officiel de la République française du [lire en ligne].
- Le Petit Dauphinois du , [lire en ligne].
- Revue historique et archéologique du Maine [lire en ligne].
Registres paroissiaux sur le site des archives départementales de la Sarthe
[modifier | modifier le code]- Registre paroissial de Mareil-en-Champagne 1673-1741, 1MI 1151, p. 5 [lire en ligne].
- Registre paroissial de Mareil-en-Champagne 1673-1741, 1MI 1151, p. 20/558 [lire en ligne].
- Acte de mariage le de René-François Prudhomme des Touches avec Françoise Lefebvre, Registre paroissial de Saint-Pierre-du-Lorouër 1740-1765, 1MI 851, p. 136/139 [lire en ligne].
- Registre paroissial de Rouez-en-Champagne 1779-1792, 1MI 1007, p. 190/273 [lire en ligne].
- Registre paroissial de Loué 1736-1749, 1 MI 1172 [lire en ligne].
- Registre paroissial de Mareil-en-Champagne 1673-1741, 1MI 1151, p. 371/558 [lire en ligne].
- Registre paroissial de Loué 1736-1749, 1 MI 1172 [lire en ligne].
- Registre paroissial de Brains-sur-Gée 1780-1792, 1 MI 1162 R1, p. 158/241 [lire en ligne].
Base Léonore
[modifier | modifier le code]Web
[modifier | modifier le code]- Gérard Blanchard, « 15- René Prudhomme de la Boussinière, 1775 », sur le site de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, (consulté le ).
- (« Thèses, taper « Prudhomme » », sur Université du Mans).
- Gérard Désiles, « Républicain, Libre Penseur et proscrit de l'empire : Édouard de la Boussinière », sur le blog de la Fédération de la Sarthe de la Libre Pensée, (consulté le ).
- « ANNUAIRE DESFOSSÉS 1956 ADMINISTRATEURS DES SOCIÉTÉS COTÉES À LA BOURSE DE PARIS » [PDF], sur le site entreprises-coloniales.fr, (consulté le ).
- « Le conseil des quartiers Nord-Ouest », sur le site de la mairie du Mans, (consulté le ).
- « La Boussinière, un marché plein de charme », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le ).
- « À nos grands hommes », sur un site du musée d'Orsay (consulté le )
autres
[modifier | modifier le code]- Camille (1860-1933) Auteur du texte Couderc, « Revue historique / dirigée par MM. G. Monod et G. Fagniez », sur Gallica, (consulté le )
- « Licence réutilisation - Archives départementales de la Sarthe », sur archives.sarthe.fr (consulté le )
- « Licence réutilisation - Archives départementales de la Sarthe », sur archives.sarthe.fr (consulté le )
- Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, Quadrige manuels, PUF, 2005, page 372.
- « 15- René Prudhomme de la Boussinière, 1775 », sur www.sciences-et-arts72.fr (consulté le )
- MM Bellée et Moulard, Sarthe, Monnoyer, (lire en ligne)
- « Nom PRUDHOMME de LA BOUSSINI%C8RE : Visualisez en ligne l'ouvrage pour le nom PRUDHOMME de LA BOUSSINI%C8RE - Visualisation d'une page d'un ouvrage », sur www.geneanet.org (consulté le )
- « Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le )
- Arnaud Clément "La Noblesse Française", 2021
- « Licence réutilisation - Archives départementales de la Sarthe », sur archives.sarthe.fr (consulté le )
- Fernand de Saint-Simon, Étienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, édition La société française au XXe siècle, 1975, p. 1135).
- Ambroise-Louis-Marie Hozier, Indicateur nobiliaire, ou table alphabétique des noms des familles nobles : susceptibles d'être enregistrées dans l'Armorial General de feu M. d'Hozier, Doublet, (lire en ligne)
- Hippolyte de Barrau, Ordres équestres, N. Ratery, (lire en ligne)
- « Licence réutilisation - Archives départementales de la Sarthe », sur archives.sarthe.fr (consulté le )
- Académie royale d'archéologie de Belgique, Annales, (lire en ligne)
- Page 7
- Page 3
- Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Bureau de la publication, (lire en ligne)
- Jeanne Dufour, « L'évolution de la propriété dans la Champagne mancelle », Norois, vol. 33, no 1, , p. 5–25 (DOI 10.3406/noroi.1962.1370, lire en ligne, consulté le )
- « L'Intransigeant du 23 mai 1892 »
- Libre Pensée de la Sarthe - "Républicain, Libre Penseur et proscrit de l'empire : Edouard de la Boussinière" par Gérard Désiles
- Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial 1941/04/05 edition Orne
- « Enlevé au Mans en 1942, l’histoire et les photos inédites du buste géant du général de Négrier »