Esparron-de-Verdon
Esparron-de-Verdon | |||||
Vue générale du village. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Durance-Luberon-Verdon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Guy Burle 2020-2026 |
||||
Code postal | 04800 | ||||
Code commune | 04081 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Esparronnais | ||||
Population municipale |
386 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 44′ 23″ nord, 5° 58′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 307 m Max. 585 m |
||||
Superficie | 34,2 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Valensole | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
| |||||
Liens | |||||
Site web | esparrondeverdon.fr/ | ||||
modifier |
Esparron-de-Verdon est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Esparronnais[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village d’Esparron-de-Verdon est situé à 386 m d’altitude[2].
La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR4.
Les communes limitrophes d’Esparron-de-Verdon sont les suivantes : Allemagne-en-Provence, Montagnac-Montpezat, Saint-Laurent-du-Verdon, Quinson, Saint-Julien-le-Montagnier (Var), Saint-Martin-de-Brômes[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le Verdon [4] traverse la commune, ainsi que certains de ses affluents :
- le Ravin d'Albiosc [5], rivière de 7,3 km,
- le Ravin de Vauclare[6], cours d'eau de 3,5 km,
- le Vallon de la Galerie[7],
- le Ravin du Merle[8], ruisseau d'1,0 km coulant uniquement sur la commune d'Esparron-de-Verdon.
Transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Services autocars
[modifier | modifier le code]Lignes intercommunales
[modifier | modifier le code]Le village est relié par deux lignes intercommunales, réseau Trans'Agglo[9] :
Ligne | Parcours |
---|---|
134 | Esparron-de-Verdon ↔ Quinson ↔ Saint-Laurent-du-Verdon ↔ Montagnac-Montpezat ↔ Riez (Transport à la demande) |
136 | Manosque ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Saint-Martin-de-Brômes ↔ Esparron-de-Verdon ↔ Quinson (Ligne estivale) |
Lignes scolaires
[modifier | modifier le code]Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.
Ligne | Tracé |
---|---|
142 S | Esparron-de-Verdon ↔ Riez |
182 RPI | Esparron-de-Verdon ↔ Quinson |
Environnement
[modifier | modifier le code]La commune compte 1 600 ha de bois et forêts, soit près de la moitié de sa superficie[1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Esparron-de-Verdon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune d’Esparron-de-Verdon est également exposée à trois autres risques naturels[11] :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[12].
La commune d’Esparron-de-Verdon est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage[13]. Deux grosses retenues sont situées en amont sur le Verdon, le barrage de Castillon et le barrage de Sainte-Croix. En cas de rupture du barrage de Castillon, une inondation de grande ampleur serait provoquée[14] ; la rupture du barrage de Sainte-Croix, dont la retenue est à la fois plus proche et plus volumineuse serait beaucoup plus catastrophique pour Esparron[15]. Esparron-de-Verdon serait menacé par l’onde de submersion[16]. La rupture des barrages Gréoux et de Quinson constitue également une menace pour Esparron[15].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2008 pour les risques de feu de forêt, d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[13] ; le Dicrim n’existe pas[17].
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, en 1987 pour des inondations et des coulées de boue[11]. L’incendie du 17 juillet 2003 détruit 820 ha de forêt, en touchant également les communes de Quinson et Saint-Laurent-du-Verdon ; le 7 août 2005, un nouvel incendie détruit 2 013 ha de forêt, en touchant également les communes de Quinson et Saint-Martin-de-Brômes[18]. Les tremblements de terre ressentis dans la commune le sont faiblement en général[19].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valensole », sur la commune de Valensole à 11 km à vol d'oiseau[22], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 671,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10 °C, atteinte le [Note 1],[23],[24].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[25]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Esparron-de-Verdon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[28] et hors attraction des villes[29],[30].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,8 %), forêts (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), terres arables (14,8 %), eaux continentales[Note 2] (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[31].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
[modifier | modifier le code]Aperçu général
[modifier | modifier le code]En 2009, la population active s’élevait à 155 personnes, dont 23 chômeurs[32] (20 fin 2011[33]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (84 %)[34] et travaillent majoritairement à Esparron-de Verdon (72 %)[34].
Le tourisme est une des activités essentielles à Esparron-de-Verdon, notamment grâce au lac de barrage sur le Verdon, avec quelques régates et autres activités nautiques. Les touristes sont accueillis dans plusieurs campings ou un camp de naturistes.
Agriculture
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 17 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[35].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 18 en 2010. Il était de 20 en 2000[36], de 28 en 1988[37]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (dix exploitations) et la polyculture (trois fermes)[36]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 691 ha à 1 042 ha, ce qui croisé avec la baisse du nombre des exploitations, a conduit à un doublement de leur taille moyenne (de 25 à 52 hectares)[37]. La SAU est stable depuis dix ans, à 1 031 ha[36].
La vigne, une des composantes de la triade méditerranéenne, est présente anciennement à Esparron-de-Verdon. Au XIXe siècle, le vin produit est destiné à la consommation locale, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux proches. Actuellement[Quand ?], le vin est toujours d’assez bonne qualité et inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC)[38].
La culture de l’olivier, autre plante symbolique des régions méditerranéennes, est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Esparron-de-Verdon, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie d’Esparron-de-Verdon occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement[Quand ?], elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3 500 pieds exploités)[39].
Une coopérative de distillation de la lavande se trouve à Esparron[réf. nécessaire].
Industrie
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 15 établissements, employant huit salariés[35].
Activités de service
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 39 établissements (avec 13 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les cinq établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant neuf personnes[35].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[40], la capacité d'hébergement étant majoritairement marchande[41]. Dépourvue d’hôtel[42], Esparron-de-Verdon possède plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique :
- tout d’abord sept campings répartis sur toute la gamme de confort : aire naturelle de camping[43], 2 campings classés une étoile[44], trois classés deux-étoiles[45] et un classé quatre-étoile[46]. Ces campings disposent d’une capacité totale de 538 emplacements[47] ;
- et des meublés[48].
Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[49] : au nombre de 316, elles représentent plus de la moitié des logements. Parmi les résidences secondaires, 38 possèdent plus d’un logement[47],[50].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1046-1066 (castrum Sparronis). Le terme occitan, qui signifie balustre ou barreau de chaise, désigne ici la falaise montagneuse proche du village[51],[52].
Le nom de l’ancienne commune d’Albiosc viendrait du peuple gaulois des Albici ; dans tous les cas, le nom dérive de l’oronyme (nom de montagne) Al-p-[53].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est fréquenté dès le paléolithique, et des vestiges datant du néolithique et de l’âge du bronze ont également été retrouvés[54].
Antiquité
[modifier | modifier le code]Avant la conquête romaine, le peuple gaulois qui vivait dans la région était appelé Albici. Il est possible, mais non certain, qu’Albiosc ait été le centre de ce peuple[55].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Esparron apparaît dans les chartes au milieu du XIe siècle[56]. À cette époque, elle a moins d’importance que sa voisine du dessus Albiosc. Celle-ci est citée en 1103 sous le nom Albiol. Fief des Castellane depuis le XIVe siècle, Albiosc comptait 63 feux en 1315 (soit deux fois plus qu’Esparron), est durement touchée par la crise du XIVe siècle. La communauté disparaît totalement : il n’y a plus aucun habitant dès 1400[55], et le village est toujours inhabité en 1471. En 1765, elle compte 87 habitants[57].
Les seigneurs et coseigneurs d’Esparron sont les abbés de Lérins (990-1259), les comtes de Provence, les Beaumont (1271-1386), les Esparron (1309-1480), et enfin les Castellane à partir de Boniface VI de Castellane (1226-1287)[58]. Les abbés de Lérins sont également seigneurs d’Albiosc à partir de 1103[55]. L’église Saint-André d’Esparron était desservie par le chapitre de Riez, qui en percevait les revenus[55]. Le prieur d’Albiosc avait autorité sur le prieur de Quinson qu’il nommait[55]. En 1262, le château d’Esparron est pris par Charles d’Anjou.
L’abbaye de Lérins, outre la seigneurie sur les deux communautés, possédait le prieuré Saint-Vincent, probablement localisé au hameau Saint-Vincent dans le ravin de Bellioux. Ce prieuré disparaît à une époque inconnue, probablement durant la guerre de Cent Ans[55]. Une autre église existait au hameau Saint-Marcel[55].
Sur le plan administratif, les communautés d’Esparron et d’Albiosc relevaient de la viguerie de Moustiers[55].
Révolution française
[modifier | modifier le code]Le château appartient toujours à la famille de Castellane. Il a été vendu comme bien national lors de la Révolution française : un ami de la famille le racheta et le leur remit ensuite[2]. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[59].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 13 habitants d’Esparron-de-Verdon et six d’Albiosc sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[60].
Au XIXe siècle, Albiosc est l’une des dernières communes de la région à ne pas s’être dotée d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle est parmi les 17 communes du département (sur 245) à ne pas en posséder. Au même moment, Esparron-de-Verdon en entretenait une, destinée aux garçons[61] (mais ne s’était pas doté d’une école de filles, obligatoire seulement pour les communes de plus de 800 habitants)[62]. La commune d’Albiosc construit son école au moment des lois Jules Ferry[63].
Au début de l’année 1944, le maquis, en l’occurrence la 1re compagnie Francs-tireurs et partisans (FTP), se ravitaille dans la commune, début 1944[64]. Le , les FTP du détachement Battaglia sabotent la ligne à haute tension[65],[64].
La commune fusionne avec Albiosc en 1973[66].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à la bande d’argent chargée d’une épée d’or dans son fourreau de sable[67]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Esparron-de-Verdon fait partie :
- de 2009 à 2013, de la communauté de communes Luberon Durance Verdon ;
- depuis le , de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Municipalité
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2016
[modifier | modifier le code]En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[72] :
- total des produits de fonctionnement : 817 000 €, soit 1 905 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 701 000 €, soit 1 634 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 125 000 €, soit 292 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 162 000 €, soit 377 € par habitant.
- endettement : 117 000 €, soit 293 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 4,24 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,62 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,07 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 488 €[73].
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Coopérative vinicole de L'Esparronnaise[74].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Commerces
[modifier | modifier le code]Environnement et recyclage
[modifier | modifier le code]La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Bad Krozingen (Allemagne) depuis 1985[75]
Démographie
[modifier | modifier le code]Esparron-de-Verdon
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[77].
En 2021, la commune comptait 386 habitants[Note 3], en évolution de −6,76 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L’histoire démographique d’Esparron-de-Verdon est marquée par une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1800 à 1836. Elle est suivie d’un mouvement de diminution assez rapide. Peu après 1896, la commune avait perdu plus la moitié de sa population de 1836[79], la baisse se poursuivant jusqu’en 1962 avec 88 % de perte. Depuis, la population est partie très rapidement dans un mouvement inverse, qui a comblé en un demi-siècle les deux-tiers des pertes enregistrées pendant 126 ans.
Albiosc
[modifier | modifier le code]L’histoire démographique d’Albiosc contraste avec celle d’Esparron : alors que la communauté était deux fois plus importante au début du XIVe siècle, elle est intégralement détruite par la crise de la deuxième moitié du siècle : Grande Peste et guerre de Cent Ans. Elle reste abandonnée au XVe siècle alors que sa voisine se repeuple, faiblement.
Ensuite, si elle est repeuplée au XVIIIe siècle, elle est cinq fois moins peuplée qu’Esparron, et surtout trois fois moins que cinq cents ans plus tôt. L’ensemble des deux communes est par contre plus peuplé en 1765 qu’en 1315. Alors que l’exode rural a déjà commencé à Esparron, la population d’Albiosc connaît sa période d’« étale » de 1836 à 1856. Le mouvement de dépopulation qui suit est sensiblement aussi rapide à Albiosc qu’à Esparron : en 1911, la commune a perdu la moitié de sa population par rapport au maximum de 1836[79]. La baisse se poursuivant jusqu’aux années 1960, Albiosc est fusionné avec Esparron, qui avait déjà entamé son renouveau démographique.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L’aven Vauclare contient un puits à offrandes datant de l’âge du bronze.
Le château d'Esparron-de-Verdon, construit par les Castellane, possède un donjon carré du XIIIe siècle, aux étages voûtés en berceau. Le sommet est crénelé et équipé d’archères d’angle[84],[85], classé monument historique. Six corps de logis encadrent le donjon, dont un datant du XVe siècle (style Louis XII[86]), sa façade a été refaite sous Louis XIV. Un autre logis porte la date de 1780[85]. Le donjon est classé monument historique, les toitures et les logis sont inscrits[87].
L’église d'Esparron-de-Verdon est placée sous le vocable de saint André[88],[55]. Lorsque le prieuré de l’abbaye de Lérins disparaît, on ajoute son titulaire, saint Vincent, à celui de l’église paroissiale[55] qui est également sous le patronage de sainte Marie-Madeleine[88],[55]. L'édifice est de style roman, avec des reprises du XVIIe siècle. Le campanile est disposé directement sur un rocher. À Albiosc, l’église Saint-Pierre-ès-Liens a été agrandie au XVIIIe siècle. L’horloge date de 1758 selon Raymond Collier[88], de 1723 selon la DRAC ; elle est classée[89], comme le tableau du retable représentant la mort de saint Joseph (XVIIe siècle)[90].
L’ancienne église paroissiale d’Albiosc est placée sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens[55].
La chapelle Sainte-Madeleine, ancienne chapelle Notre-Dame, est située à l’Est du village et la chapelle Sainte-Anne se trouve dans le village[55].
Le monument aux morts se trouve dans le cimetière[91],[92].
L’écomusée de la Vie d’antan ne fonctionne plus.
L'ancien canal du Verdon.
-
L'église
-
Le château
-
Le vieux village
-
Le château
-
La fontaine du château
-
Le lavoir du château
-
L'allée du château
-
Le château et l'église
-
Une maison du vieux village
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Bernard de Castellane-Esparron (comte)[93]
- L'actuel propriétaire du château est le comte Bernard de Castellane-Esparron, qui hérita de la demeure à la suite d'une donation de son oncle Louis Provence de Castellane-Esparron en 1989. Le comte Bernard et son épouse Charlotte-Anne, fille de John Scott (9e duc de Buccleuch) ont transformé le château en chambres d'hôtes[94].
- Philibert (Jules, Valentin), personne morte en déportation.
Esparron-de-Verdon et le cinéma
[modifier | modifier le code]En 2015, le village et le lac ont servi de décor à certaines scènes de la série TV Le Mystère du lac.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Hélène Vésian en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron, Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 166 p. (ISBN 2-7006-0145-9)Esparron-du-Verdon, pp.121 à 126
- Bourg castral du Revest-Notre-Dame
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Esparron-de-Verdon, p. 453
- Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Haute Provence et Luberon : Esparron-de-Verdon, Depuis mille ans, fief des castellane..., pages 134 à 135
- Cavités souterraines naturelles et ouvrages civils
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Christel Venzal-Barde, « Culture scientifique et tourisme : l’exemple des musées du Verdon », Méditerranée, no 3.4, 2006, p. 91.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Lac d'Esparron
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Esparron-de-Verdon sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Mairie et Office de tourisme d'Esparron de Verdon
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Roger Brunet, « Canton de Riez », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
- Magazine Conseil général, juillet-août 2008, p. 7.
- Fiche du Verdon sur le site du SANDRE
- Fiche du Ravin d'Albiosc sur le site du SANDRE
- Fiche du Ravin de Vauclare sur le site du SANDRE
- Fiche du Vallon de la galerie sur le site du SANDRE
- Fiche du ravin du merle sur le site du SANDRE
- DLVA Transports intercommunaux
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 8 juillet 2011, consultée le 22 juillet 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Plan particulier d'intervention des barrages de Castillon et Chaudanne, version du 4 juillet 2012, p. 14.
- DREAL, « Cartographie de l’onde de submersion des grands barrages », Région PACA, consulté le 9 août 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88.
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 22 juillet 2011.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 52.
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Esparron-de-Verdon », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 22 juillet 2012.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Esparron-de-Verdon et Valensole », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valensole », sur la commune de Valensole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valensole », sur la commune de Valensole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Insee, Dossier local - Commune : , p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012).
- Insee, Dossier local, p. 8.
- Insee, Dossier local, p. 7.
- Insee, Dossier local, p. 16.
- Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).
- Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio).
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, vol. 109, 2007, p. 56 et 59.
- Réparaz, op. cit., p. 58.
- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 22.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 24.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 25.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 27.
- Insee, Dossier local, op. cit., p. 17.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44.
- Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 22201, p. 1189.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 83.
- Fénié & Fénié, op. cit., p. 38.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 8-10.
- Daniel Thiery, « Esparron-de-Verdon », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 7 décembre 2011, consulté le 22 juillet 2012.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 174.
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 159.
- « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence, no 308, 2e trimestre 1989, p. 11.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 11.
- « La Résistance dans le Var de A à Z », Résistance Var, septembre 1993, p. 8.
- Jean Garcin, « La résistance armée », Basses-Alpes 39-45, p. 3.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Dominique Cureau, « Esparron-de-Verdon », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
- Annuaire des mairies des Alpes-de-Haute-Provence
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Cruis à Hospitalet(L’) (liste 3), consulté le 8 mars 2013.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- « Coopérative vinicole de L'Esparronnaise », notice no IA83001333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
- Annuaire des communes jumelées
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Albiosc », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Populations légales 2006 - Alpes-de-Haute-Provence » [PDF], sur insee.fr (consulté le ).
- « Populations légales 2011 - Alpes-de-Haute-Provence » [PDF], sur insee.fr (consulté le ).
- « Populations légales 2006 - Alpes-de-Haute-Provence » [PDF], sur insee.fr (consulté le ).
- « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence, no 308, 2e trimestre 1989, p. 12.
- Raymond Collier, op. cit., p. 246.
- Raymond Collier, op. cit., p. 251.
- Arrêtés du 6 mars 1979, Notice no PA00080389, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 9 novembre 2008.
- Raymond Collier, op. cit., p. 521.
- Arrêté du 20 juin 1990, Notice no PM04000505, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 octobre 2016.
- Arrêté du 30 décembre 1991, Notice no PM04000635, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 9 novembre 2008.
- Monument aux morts
- Le monument aux morts. Conflits commémorés 1914-18
- Esparron de Verdon Comte et Comtesse Bernard de Castellane, pages 10 et 11
- Un peu d'histoire : La famille de Castellane et le château d’Esparron