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Eddie Fowlkes

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Eddie Fowlkes
Naissance (61 ans)
Activité principale Musicien, disc jockey
Genre musical Techno de Détroit, house
Labels 430 West, Peacefrog Records, Metroplex, Tresor, City Boy

Eddie Fowlkes (né le ) est un musicien et disc jockey américain de techno et house. Il a influencé les débuts de la scène techno de Détroit[1].

Eddie Fowlkes est né le à Détroit, dans le Michigan[2],[3]. Après avoir assisté à une soirée Charivari en 1978 avec ses sœurs aînées, où il voit le DJ Darryl Shannon mixer des disques, Fowlkes demande une table de mixage pour Noël et fait ses débuts de DJ à la fin des années 1970[4]. Il fait partie du collectif de DJ Deep Space de Juan Atkins, qui comprend Art Payne, Keith Martin et Derrick May, qui est également le colocataire de Fowlkes[5],[6],[7]. Dans les années 1980, Fowlkes se produit avec trois platines, une table de mixage, une pédale wah-wah et les boîtes à rythmes TR-808 et 909.

Kevin Saunderson déclare que le fait d'avoir vu Fowlkes DJ lors d'une fête de fraternité l'a incité à s'impliquer dans le Deep Space Crew et à devenir un meilleur DJ. Après avoir entendu une performance du Cybotron, Fowlkes ne s'intéresse plus seulement au DJing mais à la création de ses propres disques. Empruntant des morceaux à Atkins, il forme son oreille et apprend à jouer du clavier en quelques mois[5]. Alors que Fowlkes et May sont colocataires, Fowlkes construit son studio dans sa chambre et commence à travailler sur son premier disque[8]. Son premier disque sous son propre nom sort en 1986. Cette sortie sur Metroplex, Goodbye Kiss[9], contribue à établir ce qui allait être connu sous le nom de techno de Détroit[5].

Avec la sortie en 1991 de Detroit Techno Soul de M.I.D. (Made In Detroit), Fowlkes introduit le concept de techno soul parce que « Detroit ... est à la fois une ville de house heads et de techno heads »[6], suivi par la sortie en 1993 de The Birth of Technosoul de Tresor, avec 3MB (Moritz von Oswald et Thomas Fehlmann)[2].

Fowlkes commence à sortir des disques sur son propre label, City Boy Records, en 1993. Fowlkes possède également le label Detroit Wax sur City Boy. Les empreintes de main d'Eddie Fowlkes sont gravées sur la Legends Plaza du Detroit Historical Museum en tant que pionnier de la techno[10].

Discographie notable

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  • EP (12") (City Boy)
  • Night Creepin' (12") (Simply Soul)
  • 1986 : Goodbye Kiss (Metroplex)
  • 1986 : Get It Live / In the Mix (Metroplex)
  • 1987 : Goodbye Kiss (Macola Record Co.)
  • 1989 : Standing in the Rain (Spinnin' Records)
  • 1991 : Detroit Techno Soul (12") (M.I.D. Records) (Made In Detroit)
  • 2000 : Angel In My Pocket (2x vinyles) (Undaground Therapy Muzik)
  • 2002 : My Soul (Archiv #05) (Tresor)

Notes et références

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  1. (en) « Eddie Flashin' Fowlkes | Biographie, Albums, Liens Streaming | AllMusic », sur AllMusic (consulté le ).
  2. a et b (en) Jason Birchmeier, All Music Guide to Electronica: The Definitive Guide to Electronic Music, All Media Guide; Backbeat Books, (ISBN 0-87930-628-9, OCLC 46456357, lire en ligne Inscription nécessaire), « Eddie 'Flashin' Fowlkes », p. 190.
  3. (en) The Virgin Encyclopedia of Nineties Music, Muze UK; Virgin Books, (ISBN 0-7535-0427-8, OCLC 59455393), 161.
  4. (en-US) « Eddie Fowlkes: "Other places call their music Techno too, but it's their Techno, not Detroit Techno" », sur Magnetic Magazine (consulté le ).
  5. a b et c (en-US) « Interview: Eddie Fowlkes », sur XLR8R (consulté le ).
  6. a et b (en) Todd L. Burns, « Eddie Fowlkes: The Belleville Fourth », sur Resident Advisor, (consulté le ).
  7. (en) Simon Reynolds, Energy Flash: A Journey through Rave Music and Dance Culture, Soft Skull Press, (ISBN 9781593764074, OCLC 779347351), p. 7.
  8. (en) « Exclusive Interview: Eddie Fowlkes Dishes On Derrick May, Ellen Allien, and Gabber », sur We Got This Covered, (consulté le ).
  9. (en) Frank W. Hoffmann, American Popular Music: Rhythm and Blues, Rap, and Hip-Hop, Facts on File, , 95–96 p. (ISBN 0-8160-5315-4, OCLC 57691994, lire en ligne Inscription nécessaire).
  10. (en) « Legends Plaza | Detroit Historical Society », sur detroithistorical.org (consulté le ).

Liens externes

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