Durdat-Larequille
Durdat-Larequille | |||||
L'église Saint-Martial de Durdat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté | ||||
Maire Mandat |
Bruno Bove 2020-2026 |
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Code postal | 03310 | ||||
Code commune | 03106 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 320 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 10″ nord, 2° 42′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 370 m Max. 534 m |
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Superficie | 24,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montluçon-3 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Durdat-Larequille est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situé dans le département de l'Allier, le village de Durdat-Larequille se situe à l'intersection de deux axes locaux importants : la D 2144 reliant Bourges dans le département du Cher à Riom et Clermont-Ferrand dans le département du Puy-de-Dôme, et la D 69 reliant Doyet à Arpheuilles-Saint-Priest via Commentry.
Les anciennes communes de Durdat et de Larequille ont fusionné en 1887. À l'origine, le centre de vie du village se situait au Vieux Bourg de Durdat, détrôné par la suite par le bourg de Larequille qui se situe à une jonction routière.
Durdat-Larequille est limitrophe de Néris-les-Bains au nord-nord-ouest, Commentry au nord-est, La Celle à l'est-sud-est, Ronnet au sud, Arpheuilles-Saint-Priest au sud-ouest et Villebret à l'ouest[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 840 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | 0,2 | 2,5 | 4,5 | 8,2 | 11,6 | 13,5 | 13,5 | 10,1 | 7,6 | 3,4 | 1,2 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,5 | 4,1 | 7,2 | 9,8 | 13,6 | 17,2 | 19,4 | 19,4 | 15,5 | 11,8 | 6,9 | 4,2 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 7,9 | 11,9 | 15 | 18,9 | 22,7 | 25,2 | 25,4 | 20,9 | 16,1 | 10,4 | 7,2 | 15,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 16.01.1985 |
−17 10.02.1986 |
−14 01.03.05 |
−7 04.04.1973 |
−2 03.05.1979 |
1 05.06.1976 |
4 28.07.1975 |
1 11.08.1968 |
−1 27.09.1972 |
−6 29.10.1997 |
−10 28.11.1973 |
−14 26.12.10 |
−23 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 01.01.22 |
25 20.02.1998 |
25,7 25.03.1981 |
28,4 17.04.13 |
32 27.05.17 |
40,7 29.06.19 |
39,6 25.07.19 |
40 12.08.03 |
34,6 14.09.20 |
32,8 02.10.23 |
26,3 08.11.15 |
21,5 03.12.1985 |
40,7 2019 |
Précipitations (mm) | 64,9 | 55,5 | 57,8 | 77,3 | 93,4 | 76,1 | 71,6 | 70,6 | 84,7 | 73 | 83 | 71,2 | 879,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Durdat-Larequille est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), forêts (16,2 %), zones urbanisées (2,4 %), eaux continentales[Note 2] (1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Durdat-Larequille fait partie de l'aire linguistique du Croissant où occitan et langue d'oïl se mélangent[12]. Le nom de la commune, issu de deux villages différents, est dans le parler marchois[13] Durdat e la Requilhe comme l'a relevé Pierre Goudot[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 1 320 habitants[Note 3], en évolution de −1,2 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]- Le lycée professionnel agricole Christophe-Thivrier se trouve sur la commune.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martial de Durdat du XIIe siècle.
- Église Notre-Dame de Larequille du XIXe siècle. Un orgue, œuvre du facteur anglais John Abbey, provenant de la congrégation des sœurs de Notre-Dame de Moulins et acquis par la commune de Durdat-Larequille, a été installé en 1995 sur une estrade. Cet orgue est un des derniers instruments équipés d’un système électropneumatique encore en service[21].
- Le Rocher du Diable, au lieu-dit de la Malentrée.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Christophe Thivrier (1841, Durdat-Larequille - 1895, Commentry) est le premier maire socialiste du monde.
- Mgr René Picandet (1931, Durdat-Larequille - 1997, Aubière), évêque d'Orléans (1981-1997).
- Jacques Brosset, historien et écrivain.
- Robert Ferrieux, né à Durdat-Larequille le 7 décembre 1930.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Durdat-Larequille sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Blog de la commune de Durdat-Larequille
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- Géoportail (consulté le 26 avril 2017).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Durdat-Larequille » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Durdat-Larequille » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montluçon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
- Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères Marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris, Éditions CPE, 2010.
- Pierre Goudot, Microtoponymie rurale et histoire locale : dans une zone de contact français-occitan, la Combraille : les noms de parcelles au sud de Montluçon (Allier), Montluçon, Cercle archéologique de Montluçon, coll. « études archéologiques », (ISBN 9782915233018)
- Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 26 juin 2014).
- « Bruno Bove élu à la tête de Durdat-Larequille », La Montagne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Circuit des clochers », .