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Doris Dörrie

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Doris Dörrie
La réalisatrice à Foire du livre de Francfort 2011
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
HanovreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Helge Weindler (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
PEN club Allemagne (en)
Académie des arts de Berlin
Deutsche Filmakademie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Œuvres principales

Doris Dörrie, née le à Hanovre, est une réalisatrice, productrice et écrivaine allemande.

Née en 1955 à Hanovre[1], Doris Dörrie entame en 1973, à 18 ans, un séjour de deux ans aux États-Unis pour étudier le métier d'acteur et l'art du film au Drama department (section dramatique) de l'Université du Pacifique de Stockton (en Californie)[1]. Elle poursuit ensuite ses études à la New School of Social Research de New York[1] tout en vivant de petits boulots dans des cafés ou en travaille comme présentatrice de films à la Goethe House de New-York.

En 1975, de retour en Allemagne, elle opte pour la réalisation et intègre la Hochschule für Fernsehen und Film München (université pour la télévision et le cinéma de Munich)[1]. Elle rédige aussi des critiques de films pour le Süddeutsche Zeitung[1] où elle devient rédactrice adjointe. La jeune femme travaille ensuite comme collaboratrice libre pour différentes chaînes de télévision et tourne également quelques petits documentaires.

Elle produit quelques films et livres. Une de ses œuvres les plus connues, y compris à l'international, est la comédie Mes deux hommes en 1985[2]. En collaboration avec Gerd Huber, Renate Seefeld et les cadreurs Helge Weindler (qu'elle épouse en 1988) et Thomas Müller, Doris Dörrie fonde en 1989 la Cobra Filmproduktions GmbH (maison de production cinématographique) qui produit tous ses films postérieurs[1]. Elle écrit également Was wollen sie von mir en 1989.

De son mariage avec Helge Weindler, elle a une fille, Carla, née en 1990. Malheureusement, le 22 mars 1996, pendant le tournage de Suis-je belle ? (de) en Espagne, Weindler meurt d'une méningite.

En 1997, Doris Dörrie retourne à l'université de Munich où elle avait été élève, mais cette fois, en tant que professeur en dramaturgie appliquée. Elle met en scène des pièces de théâtre et des opéras[1]. Ainsi, à l'opéra de Berlin, elle met en scène en 2001 Così fan tutte, sous la direction du chef d'orchestre Daniel Barenboim, en transposant le thème dans une autre époque à la surprise du public du Staatsoper Unter den Linden[3], ainsi que Turandot (2003), avec le chef Kent Nagano. En 2005, elle met en scène l'opéra Rigoletto de Giuseppe Verdi, dirigé par Zubin Mehta, à l'opéra bavarois de Munich, ainsi que Madame Butterfly de Giacomo Puccini. Au festival de Salzbourg de 2006, elle met encore en scène La finta giardiniera de Wolfgang Amadeus Mozart.

En 2005, elle publie également le romanDas blaue Kleid [ traduit en français sous le titre La Petite Robe Bleue]. Ce roman, marqué peut-être par le deuil intime qui a marqué son autrice, génère une réelle émotion, même si elle a su également prendre une distance qui donne à cet ouvrage des accents parfois tragi-comiques[4].

En 2019, Dörrie fait partie du jury qui choisit l'artiste française Pauline Curnier Jardin comme lauréate du Preis der Nationalgalerie, un prix artistique décerné tous les deux ans depuis 2000 par l'Association des amis de la Nationalgalerie à Berlin à des artistes plasticiens de moins de 40 ans vivant en Allemagne[5].

Distinctions

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Filmographie

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Principales publications (extrait parmi ses fictions)

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  • 1991 : Der Mann meiner Träume
  • 1991 : Für immer und ewig: eine Art Reigen
  • 1994 : Bin ich schön? Erzählungen
  • 2002 : Das blaue Kleid [traduit en français par Jeanne Etoré-Lortholary et publié par Belfond en 2006 sous le titre La petite robe bleue]

Notes et références

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  1. a b c d e f et g Brigitte Rollet, « Dörrie, Doris [Hanovre 1955] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1299-1300
  2. « " Mes deux hommes ", de Doris Dörrie Cette Allemagne folle, folle, folle », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Lorraine Millot, « Berlin fulmine contre «Così fan tutte» façon hippie », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. P. Dhs., « La Petite Robe Bleue, de Doris Dörrie », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Alex Greenberger, « Preis der Nationalgalerie, Prestigious German Art Award, Names 2019 Nominees », ARTnews,‎ (lire en ligne)
  6. (de) « Doris Dörrie - Seit 1994 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin, Sektion Film- und Medienkunst] », sur Akademie der Künste

Liens externes

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