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Dolmen de Ker-Han

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Dolmen de Ker-Han
Image illustrative de l’article Dolmen de Ker-Han
Le dolmen reconstitué.
Présentation
Type Dolmen
Période Néolithique
Visite accès libre
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 52″ nord, 2° 14′ 21″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Commune Meudon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Dolmen de Ker-Han
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Dolmen de Ker-Han
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de Ker-Han

Le dolmen de Ker-Han est un dolmen reconstruit, appartenant initialement au groupe des dolmens de Roh-Vras situés à Saint-Philibert dans le Morbihan, pour servir de tombe dans le cimetière des Longs Réages de Meudon, dans le département des Hauts-de-Seine.

Issu d'une famille de carriers férue d'archéologie, Jean-Baptiste Piketty[1] achète en 1896 l'un des trois dolmens situés au lieu-dit Ker-Han dans la commune de Saint-Philibert, pour en faire une tombe familiale. Malgré l'opposition de l'archéologue et préhistorien Zacharie Le Rouzic, l'édifice est démantelé et transporté par chemin de fer jusqu'au cimetière des Longs Réages à Meudon où il est remonté[2].

Durant le démontage, Zacharie Le Rouzic prend un certain nombre de clichés photographiques du monument[3] mais le « dolmen » reconstitué est une reconstruction non conforme à l'identique. Dans la description donnée par Félix Gaillard, le dolmen (dit dolmen sud) est un dolmen à couloir comportant sept orthostates et deux tables de couverture (une au-dessus de la chambre et une sur le couloir) alors que le dolmen actuellement visible, sans couloir, est constitué de neuf orthostates et deux tables. Par ailleurs, on sait qu'au moins une dalle réutilisée provient d'un autre dolmen du même site[4]. La dalle qui ferme le fond du dolmen porte une plaque mentionnant l'origine du dolmen et est gravée à l'intérieur des noms des défunts inhumés sous le dolmen. Il est mentionné que cette dalle est rapportée et ne fait pas partie du dolmen historique.

Deux dalles comportent des gravures (une hache emmanchée et un grand rectangle aux angles arrondis)[4].

Notes et références

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  1. Un autre membre de la famille, Michel Piketty, se fait lui construire un pseudo-dolmen en meulière comme caveau familial dans le cimetière de Coudray-Montceaux.
  2. Gérard Bailloud, Carnac: les premières architectures de pierre, CNRS, , p. 36.
  3. Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 206.
  4. a et b Minot et Guillas 1972.

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Bibliographie

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  • R.S. Minot et Daniel Guillas, « Note sur quelques sculptures mégalithiques du Morbihan », Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, vol. 99,‎ , p. 172-173 (lire en ligne [PDF])

Articles connexes

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