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Denise Cocquerillat

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Denise Cocquerillat, née le à Granville (Manche) et morte le à Paris 14e, est une archéologue et assyriologue française.

Denise Cocquerillat naît le à Granville[1],[2].

Elle étudie à l'archéologie à l'École du Louvre[1]. Elle présente en 1947 une thèse devant Georges Contenau et André Parrot, intitulée Masse d'armes dans l'iconographie mésopotamienne[1],[3]. Elle étudie également des langues anciennes, comme l'hébreu, l'assyro-babylonien et le sumérien[1].

Elle devient assyriologue et directrice de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique)[1],[4]. Elle traduit plusieurs textes en cunéiforme : elle étudie les tablettes d'Uruk et des textes légaux datés du IIe millénaire av. J.-C. de Babylone[1].

En 1960, elle visite l'Irak avec le chercheur allemand Heinrich Lenzen (de) — les femmes ne pouvant prendre part aux expéditions françaises[1]. Elle publie Palmeraies et cultures de l'Eanna d'Uruk dans la collection Ausgrabungen der Deutschenforschungsgemeinschaft in Uruk-Warka[1].

Jusqu'à la fin de sa vie, elle reste une chercheuse passionnée par la Mésopotamie[1]. Elle meurt le dans le 14e arrondissement de Paris[2].

Publications

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  • Masse d'armes dans l'iconographie mésopotamienne (thèse), Paris, École du Louvre, , 104 p. (SUDOC 228218780).
  • Palmeraies et cultures de l’Eanna d’Uruk, Berlin, Mann, coll. « Ausgrabungen der Deutschenforschungsgemeinschaft in Uruk-Warka » (no 8), , 140 p. (OCLC 6688542).

Notes et références

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  1. a b c d e f g h et i (en) Agnes Spycket, « Breaking Ground : Women in Old World Archaeology : Denise Cocquerillat », sur brown.edu (consulté le ).
  2. a et b « Denise Cocquerillat (1918-1999) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. « Masse d'armes dans l'iconographie mésopotamienne / Denise Cocquerillat - Sudoc », sur sudoc.fr (consulté le ).
  4. Brigitte Lion et Cécile Michel, « Un demi-siècle d’archéologie et d’histoire du Proche-Orient ancien : la participation française », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, no 1392 « Cinquantenaire de la SoPHAU 1966-2016. Regards croisés sur l'histoire ancienne de France »,‎ , p. 149 (lire en ligne).

Liens externes

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