Classe La Fayette
Classe La Fayette | ||||||||
Frégate Surcouf de la Marine nationale de classe La Fayette. | ||||||||
Caractéristiques techniques | ||||||||
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Type | Frégates | |||||||
Longueur | 125 m | |||||||
Maître-bau | 15,4 m | |||||||
Tirant d'eau | 4,8 m | |||||||
Déplacement | 3 200 t | |||||||
Port en lourd | 3 600 t | |||||||
Propulsion | 4 Diesels SEMT Pielstick, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave | |||||||
Puissance | 21 000 ch | |||||||
Puissance | 21 000 ch | |||||||
Vitesse | 25 nœuds (46,3 km/h) | |||||||
Caractéristiques militaires | ||||||||
Armement | 1 x Canon de 100 mm Mle 100 TR
F711, F713, F714 : F710, F712 : 2 x mitrailleuses ANNF1 de calibre 7,62 mm [1] |
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Aéronefs | 1 hélicoptère Panther ou NH90 | |||||||
Rayon d'action | 9 000 nautiques à 12 nœuds 16 500 km avec une autonomie de 50 jours.7000 à 15 N. | |||||||
Autres caractéristiques | ||||||||
Électronique | 2 radars de navigation dont l'un sert d'aide à l'appontage DRBN-34 (Racal-Decca) 1 radar de veille surface-air basse altitude DRBV-15C 1 radar de conduite de tir 1 radar conduite de tir CN2 1 détecteur ARBR-21 2 lance-leurres AMGL-1C Dagaie Mk 2 1 intercepteur radio ARBG-2 Maigret Système de direction de combat STI (liaison + 11) Système Numérisé de Transmissions Intérieures SNTI 120 canaux Système d'aide au commandement SEAO/OPSMER Système de transmission par satellite Syracuse 2 Système de télécommunications par satellite Inmarsat Gestion des capteurs et des systèmes d'armes par un système de traitement de l'information (STI) |
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Équipage | 15 officiers, 68 officiers-mariniers, 56 quartiers-maîtres et matelots (+ 25 commandos) | |||||||
Histoire | ||||||||
Constructeurs | Lorient | |||||||
A servi dans | Marine nationale Marine de la république de Chine Marine royale saoudienne Marine de Singapour |
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Période de construction |
1990 - 1999 | |||||||
Période de service | 1996 - actuel | |||||||
Navires construits | 20 | |||||||
Navires en activité | 20 | |||||||
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La classe La Fayette (ou FLF pour Frégate Légère Furtive) est un type de frégates légères furtives construites en France et en service dans la Marine nationale française. La France a aussi construit des frégates dérivées de la classe La Fayette pour les marines taiwanaise, singapourienne et saoudienne. Grâce à leur furtivité, elles peuvent jouer le rôle d'éclaireur du porte-avions Charles de Gaulle ou des PHA de la Marine nationale. Ce fut le cas par exemple lors de l'opération Harmattan en 2011 où l'Aconit (F713) s'est approchée rez des côtes libyennes pour ouvrir le feu avec son canon de calibre de 100 mm[2].
Conception
[modifier | modifier le code]Première d'une classe de cinq navires destinés à la Marine nationale, la frégate La Fayette a été mise sur cale en 1990. Cette nouvelle classe devait répondre à deux besoins : assurer la souveraineté dans les eaux nationales et participer au règlement des crises Outre-mer. C'est pourquoi elle devait être autonome mais également intégrable dans un dispositif aéronaval. Parmi les missions qu'elle doit remplir, citons aussi les opérations spéciales ou les missions humanitaires.
C'est un navire hautement technologique. En effet, dès sa conception, la furtivité (signature radar, infrarouge et acoustique) et la modularité (afin de minimiser les immobilisations pour modernisation) ont été des objectifs essentiels. Les technologies les plus innovantes disponibles du moment ont été utilisées afin d'augmenter son automatisation, et de réduire les coûts de fabrication et de possession.
Construction
[modifier | modifier le code]Comme les navires civils modernes, elle a été construite à partir de sous-ensembles annulaires. Cette conception permet d'avancer les travaux simultanément dans les différentes tranches, d'où des économies à la production de l'ordre de 30 % et un meilleur respect des délais de construction. Cette construction modulaire a été très poussée : les tranches ont été construites à Cherbourg alors que les navires ont été assemblés à Lorient. Cette modularité permet d'interchanger des éléments très facilement en cas d'avarie (en 24 heures pour certains modules), ainsi que les changements d'équipement. Les essais ont également été facilement réalisés indépendamment les uns des autres, le canon de 100 mm constituant avec sa tourelle un élément à part qu'il a suffi d'installer à bord après l'avoir testé en atelier.
Un chiffre est particulièrement révélateur : en 1979, il fallait 30 mois pour construire une frégate. En 1999, pour la Guépratte, dernière de la classe, 6 mois ont été suffisants.
Furtivité
[modifier | modifier le code]Sans revenir en détail sur le concept de navire furtif, une conception agissant sur plusieurs niveaux a été nécessaire pour faire de ce navire le premier navire furtif en service actif.
Formes
[modifier | modifier le code]La furtivité requiert des formes simples et planes, ainsi qu'un minimum d'angles permettant la réflexion des ondes radar. Pour ce faire, on utilise au maximum des surfaces planes, et une forme globalement convexe. Les frégates de classe La Fayette tirent leurs formes de ces enseignements.
De petits détails pouvant augmenter significativement la signature radar, les embarcations annexes sont cachées derrière des rideaux les camouflant sur les frégates de type La Fayette, les antennes des différents systèmes de détection et de communication protégées, elles, grâce à des réflecteurs, sur le mât.
Matériaux
[modifier | modifier le code]On peut également utiliser des matériaux composites ne réfléchissant que peu ou pas les ondes radar. Les superstructures des frégates La Fayette sont essentiellement construites en composite verre-résine, absorbant les ondes radars.
Signature thermique
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas que les ondes radar qui permettent la détection, puisque la chaleur émise est visible dans l'infrarouge. Les matériaux utilisés sont donc également de bons isolants thermiques et les fluides chauds sont dilués avant d'être expulsés.
Signature sonore
[modifier | modifier le code]Un grand soin a été apporté à la réduction de la signature acoustique du navire comme réponse à l'amélioration des dispositifs d'écoute des sous-marins. Par exemple, le pétrin du boulanger à bord a été soigneusement isolé de la structure du bâtiment au moyen de suspensions pour éviter que ses vibrations soient transmises jusqu'à l'eau via la coque. Le niveau de silence est tel que des bruiteurs ont été installés sous la coque pour réduire les risques de collision accidentelle avec les sous-marins lors des exercices[2]. Ces bruiteurs permettent également de supprimer le cône de silence généré par la frégate pour éviter la détection par absence de signal.
Armement
[modifier | modifier le code]Son armement est relativement léger et principalement antinavire[3].
Son système d'arme principal est le missile Exocet dont elle peut emporter huit exemplaires dans deux lanceurs quadruples. Il s'agit pour les navires français à l'origine du MM40 Block 2 d'une portée de 72 km, remplacé depuis lors par des MM40 Block 3 d'une portée de 180 km offrant une capacité de frappe de précision contre les cibles côtières[4].
Son artillerie navale se compose d'un canon de 100 mm AA Mle 68 aux formes furtives, appelé 100 TR (100 mm Technologie Rénovée) capable de tirer 80 coups par minute et d’engager un bâtiment en surface entre 10 et 15 000 mètres, de tirer sur la terre jusqu’à 17 000 mètres et d'engager un aéronef à 6 000 mètres. Cette tourelle pèse 20 tonnes et son cycle de vie est de neuf ans, rythmé tous les trois ans par une visite d’entretien à bord avant d’être retirée par l’industriel pour un carénage. Cette période d’entretien étant longue, une tourelle nouvellement carénée est installée à sa place[5]. Les obus utilisés sont des OPF F4 et OEA F1 dont le poids de la cartouche, sans fusée, est de 23,5 kg et dont le poids du projectile est de 13,5 kg dont 1 kg de trinitrotoluène[6].
Elle dispose également de deux canons automatiques de 20 mm F2. Chacun d'eux est alimenté par deux caissons de 300 cartouches sur l'affût. Pouvant tirer 720 coups par minute, leur portée est de 10 km. La masse unitaire est de 332 kg sans munitions et de 470 kg avec celles-ci.
Elle est enfin armée du système de missile surface-air Crotale CN2 équipé de missiles VT 1 allant à mach 3,5 et d'une portée de 13 km. Il s'agit d'une batterie octuple disposant de 18 missiles en soute. Il faut une demi-heure pour recharger entièrement le lanceur.
Initialement, les frégates classe La Fayette devaient être équipées de douze missiles surface-air Aster. Ils n'ont pas été installés pour des raisons budgétaires mais leurs emplacements sont disponibles, entre la tourelle de 100 mm et l'avant de la passerelle. Depuis la féminisation des FLF ces emplacements sont aménagés en locaux vie pour le personnel féminin[réf. nécessaire].
Aéronautique navale
[modifier | modifier le code]Un hélicoptère classe 10 tonnes (Panther ou NH90) pouvant assurer des missions de transport léger, de lutte anti-sous-marine ou contre navires de surface peut être embarqué en permanence.
Électronique
[modifier | modifier le code]STI
[modifier | modifier le code]Le STI (Système de traitement de l'information) fusionne les données provenant des différents capteurs et sources d'informations afin de présenter à l'équipage une situation tactique complète.
Les frégates classe La Fayette n'ont pas de sonar, ce qui fait terriblement défaut.
Détection
[modifier | modifier le code]- 1 radar de veille combiné Air/Surface DRBV-15C
- 1 conduite de tir modulaire (CTM) pour le canon de 100 mm
- 1 radar de navigation DRBN-34
- 1 radar de navigation utilisé comme aide à l'appontage DRBN-34
- Nota : Ces bâtiments n'ont ni sonar remorqué, ni sonar de coque.
Guerre électronique
[modifier | modifier le code]- 1 intercepteur radio ARBG-1 Saïgon
- 1 intercepteur radar ARBR-21
- 2 lance-leurres AMGL-1C Dagaie Mk2
- 1 bruiteur remorqué AN/SLQ-25 Nixie
- 1 système de masquage de bruit « Prairie Masker »
Transmissions
[modifier | modifier le code]- 1 système Syracuse II
- 1 système Inmarsat
Opérations
[modifier | modifier le code]Admise au service actif en 1996, la frégate La Fayette et les autres navires de la classe ont participé aux exercices et opérations suivants (non exhaustif) :
- Exercice Jalibut 98 : exercice franco-qatari ;
- Exercice Khunjar Hadd 99 : exercice multinational en mer d'Oman ;
- Exercice Tapon 2000: exercice franco-espagnol ;
- Exercice Gulf Falcon 6[7] : exercice franco-qatari ;
- Exercice Kunjar Hadd[8] 2001 : exercice franco-omanais ;
- Mission Héracles 2002 : intervention internationale en Afghanistan ;
- Opération Licorne 2004 : maintien de la paix en Côte d'Ivoire ;
- Mission Enduring Freedom 2005 : lutte anti-terroriste dans l'océan Indien ;
- Exercice Varuna 7 : exercice franco-indien ;
- : arraisonnement du ferry Pascal Paoli ;
- Mission Enduring Freedom 2006 : lutte anti-terroriste dans l'océan Indien ;
- Mission Baliste 2006-2007 : intervention au sein de la FINUL au Liban ;
- Mission Atalanta 2008 : lutte anti-piraterie en océan Indien ;
- Opération Harmattan 2011 en Libye ;
- Opération Européenne EUNAVFOR MED Sophia 2015 ;
- Opération Chammal 2015 en Méditerranée orientale.
Modernisations
[modifier | modifier le code]Urgence opérationnelle
[modifier | modifier le code]La classe La Fayette fait l'objet d'un équipement en urgence opérationnelle avec le système de détection infrarouge HGH Vigiscan à partir de 2009[9]
Le capteur infrarouge en rotation permanente permet de détecter des mobiles rapides et bas sur l'eau, sur 360°, jusqu'à 3 kilomètres de jour comme nuit[10].
Rénovation
[modifier | modifier le code]Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian[11] annonce en la modernisation de la classe La Fayette, dans l'attente de son remplacement par la Frégate de défense et d'intervention.
Le programme de rénovation des frégates « La Fayette » est notifié par la direction générale de l’Armement le à DCNS[12]. Il porte sur une tranche ferme de trois bâtiments, fin , il est décidé que ce seront les Courbet, La Fayette et Aconit, dont le chantier sur le premier exemplaire débute en octobre 2020, pour une livraison le 15 octobre 2021[13]. La modernisation des deux dernières frégates Surcouf et Guépratte qui était envisagée n'aura pas lieu[14].
Les travaux sont effectués au cours des périodes d'entretien programmé. Ils porter sur la structure des navires et des installations électroniques et informatiques assurant la gestion de la propulsion, de l'appareil à gouverner et de l'usine électrique. Un sonar de coque Thales Kingklip MK2 et des contremesures antitorpilles seront ajoutés et leurs conféreront une véritable capacité de lutte anti-sous-marine qui leur fait défaut jusqu'ici. Le système de combat sera remplacé par un système dérivé de celui du porte-avions Charles de Gaulle et les liaisons de données modernisées.
L'artillerie subira des modifications, avec le remplacement du lance-missile antiaérien Crotale par deux systèmes Sadral prélevés sur les frégates F70 ASM Dupleix, Montcalm et Jean de Vienne, retirées du service en 2014, 2017 et 2018[14] qui seront reconditionnées et équipées chacune de 6 missiles Mistral M3 dotés de la dernière version de l'autodirecteur permettant d’accroître la capacité antimissile mais aussi le traitement des menaces asymétriques ; y compris des cibles de surface telles des embarcations rapides, et l'installation de missiles Exocet MM 40 Block 3/3c en lieu et place des modèles antérieurs Block 2[14]. Bien que prévu à l'origine pour accueillir 12 missiles Aster, cette modernisation ne concernera pas l'embarquement de ce système d'arme.
La frégate Courbet a été livrée dans sa version rénovée en septembre 2021[15].
Par ailleurs, la frégate Surcouf reçoit au cours de son arrêt technique majeur, en 2017 et pour une durée de deux ans, le sonar de coque actif/passif à basse fréquence Thales BlueWatcher[16]. Ce dernier dérive du sonar trempé FLASH, équipant les modèles d'hélicoptères NH90, EH101 Merlin ou SH-60 SeaHawk.
Il est prévu qu'en 2030, toutes les frégates La Fayette soient remplacées par les frégates de défense et d'intervention, deux navires rénovés (Surcouf et Guépratte) pouvant éventuellement dépasser cette date comme patrouilleurs hauturiers[14],[17].
Liste des navires de la classe
[modifier | modifier le code]N° | Nom | Mise sur cales | Mise à l'eau | Mise en service | Base navale |
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F710 | La Fayette | Toulon | |||
F711 | Surcouf | Toulon | |||
F712 | Courbet | Toulon | |||
F713 | Aconit | Toulon | |||
F714 | Guépratte | Toulon |
Frégates dérivées de la Classe La Fayette sous d'autres pavillons
[modifier | modifier le code]Classe Kang Ding
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Classe Kang Ding | |
Caractéristiques techniques | |
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Type | Frégates |
Longueur | 124,2 m |
Maître-bau | 15,4 m |
Tirant d'eau | 5,5 m |
Déplacement | 3 000 t |
Port en lourd | 3 800 t |
Propulsion | 4 Diesels SEMT Pielstick 12 PA 6 V 280 STC, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave |
Puissance | 21 000 ch |
Puissance | 21 000 ch |
Vitesse | 25 nœuds (46,3 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 canon 76 AA Oto Melara Compact 2 canons Bofors de calibre 40 mm 2 rampes MIM-72 Chaparral 8 missiles Hsiung Feng II 1 Phalanx CIWS de calibre 20 mm |
Aéronefs | 1 hélicoptère Sikorsky SH-60 Seahawk |
Rayon d'action | 7 000 nautiques à 15 nœuds/ 16 500 km avec une autonomie de 50 jours |
Autres caractéristiques | |
Électronique | 2 radars de navigation dont l'un sert d'aide à l'appontage Racal-Decca 1 radar de veille surface-air Jupiter DRBV-26 D 1 radar Triton G 2 radars conduite de tir Castor II C 1 conduite de tir optronique Najir 1 sonar de coque Sphérion B 1 sonar tracté Lamproie 2 lance-leurres AMGL-1C Dagaie Mk 2 1 brouilleur DR 3000 Système de direction de combat TATIVAC 2000 et liaison Ta Cheng Transmissions satellitaires Inmarsat |
Équipage | 15 officiers, 149 personnels |
Histoire | |
Constructeurs | Lorient |
A servi dans | Marine de la république de Chine |
Période de construction |
1996 - 1998 |
Période de service | 1996 - actuel |
Navires construits | 6 |
Navires en activité | 6 |
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La vente (contrat « Bravo ») de six unités dérivées de la classe La Fayette au gouvernement de Taïwan est à l'origine de l'affaire des frégates de Taïwan.
Certains équipements des frégates de la classe Kang Ding[18] sont différents des frégates de la Marine nationale dont l'emport dans les années 2010 de MIM-72 Chaparral et missiles antinavires Hsiung Feng II.
Cette classe de navire a fait l'annonce d'une modernisation à partir de 2013, avec le remplacement des Hsiung Feng II par des Hsiung Feng III, des Sea Chapparal par un système RAM, des radars Jupiter et Triton par un radar à faces planes et du TATIVAC par un système taïwanais.
Liste des bâtiments de la Marine de la république de Chine :
N° | Nom | Mise sur cales | Mise à l'eau | Mise en service |
---|---|---|---|---|
FFG-1202 | Kang Ding | |||
FFG-1203 | Si Ning | |||
FFG-1205 | Kun Ming | |||
FFG-1206 | Di Hua | |||
FFG-1207 | Wu Chang | |||
FFG-1208 | Chen De |
Type F 3000 S
[modifier | modifier le code]
Type F 3000 S | |
Caractéristiques techniques | |
---|---|
Type | Frégates |
Longueur | 133 m |
Maître-bau | 17,2 m |
Tirant d'eau | 4,1 m |
Déplacement | 3 750 t |
Port en lourd | 4 560 t |
Propulsion | 4 Diesels SEMT Pielstick 12 PA 6 V 280 STC, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave |
Puissance | 28 200 ch |
Puissance | 28 200 ch |
Vitesse | 25 nœuds (46,3 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 canon 76 AA Oto Melara Compact 2 canons F2 de calibre 20 mm 2 Sylver A 43 avec 32 Aster 15 8 missiles Exocet MM 40 Block II 4 tubes de calibre 533 mm avec torpilles F17 P |
Aéronefs | 1 hélicoptère SA 365 Dauphin 2 |
Rayon d'action | 8 100 nautiques à 12 nœuds/ 7 000 km à 15 nœuds |
Autres caractéristiques | |
Électronique | 2 radars de navigation Racal-Decca 1 radar de veille surface-air Jupiter DRBV-26 D 1 radar Arabel 1 sonar remorqué CAPTAS 20 2 lance-leurres Dagaie Mk 2 1 détecteur DR 3000 1 brouilleur Salamandre B2 1 intercepteur Altesse 1 brouilleur de transmissions TRC 281 Système de direction de combat TATIVAC (liaisons 11 et TTY) Système de transmission par satellite Saturn |
Équipage | 31 officiers, 106 officiers mariniers, 85 quartiers-maîtres mariniers |
Histoire | |
Constructeurs | Lorient |
A servi dans | Marine royale saoudienne |
Période de construction |
1999 - 2004 |
Période de service | 2002 - actuel |
Navires construits | 3 |
Navires en activité | 3 |
modifier |
La vente (contrat « Sawari II ») de trois unités dérivées de la classe La Fayette à l'Arabie saoudite est à l'origine d’une affaire politico-financière :
Certains équipements des frégates de Type F 3000 S[19] sont différents des frégates de la Marine nationale. Elle emporte entre autres des systèmes de lancement verticaux de DCNS.
Liste des navires de la Marine royale saoudienne :
N° | Nom | Mise sur cales | Mise à l'eau | Mise en service |
---|---|---|---|---|
812 | Al Riyadh | |||
814 | Al Makkah | |||
816 | Al Damman |
Classe Trident
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Type Trident | |
Classe Formidable | |
Caractéristiques techniques | |
---|---|
Type | Frégates |
Longueur | 114,8 m |
Maître-bau | 16,3 m |
Tirant d'eau | 6 m |
Port en lourd | 3 200 t |
Propulsion | 4 Diesels MTU 20V 8000 M 90, 2 hélices à pas variable + 1 propulseur d'étrave |
Puissance | 44 600 ch |
Puissance | 44 600 ch |
Vitesse | 25 nœuds (46,3 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 canon 76 AA Oto Melara Compact 2 canons de calibre 20 mm 1 Sylver A 43 et 1 Sylver A 50 avec 16 Aster 15 et 16 Aster 30 8 missiles AGM-84 Harpoon 6 tubes de calibre 324 mm asm B515 avec torpilles A244 S |
Aéronefs | 1 hélicoptère Sikorsky SH-60 Seahawk |
Rayon d'action | 5 000 nautiques à 15 nœuds/ 4 000 km à 27 nœuds |
Autres caractéristiques | |
Électronique | 3 radars de navigation Terma Scanter 2001 1 radar multifonction HéraklesvMFRC 2 conduites de tir optronique MSIS 1 sonar remorqué ALOFTS 980 (EDO) 1 détecteur Rafael C-Pearl 4 lance-leurres NGDF 1 brouilleur radio Shark Système de direction de combat TATIVAC (liaisons 11 et 16) Système de télécommunications par satellite Inmarsat et Vsat |
Équipage | 86 membres |
Histoire | |
Constructeurs | Lorient et Singapour |
A servi dans | Marine de Singapour |
Période de construction |
2002 - 2009 |
Période de service | 2007 - actuel |
Navires construits | 6 |
Navires en activité | 6 |
modifier |
Les navires de classe Trident[20], appelés aussi communément classe Formidable, présentent des équipements différents des frégates de la Marine nationale. Les superstructures des bâtiments singapouriens sont construites en acier et ils peuvent emporter douze missiles antinavires AGM-84 Harpoon. Ils forment le 185 squadron[21].
Liste des bâtiments de la marine de la république de Singapour (contrat Delta) :
N° | Nom | Mise sur cales | Mise à l'eau | Mise en service |
---|---|---|---|---|
68 | Formidable | |||
69 | Intrepid | |||
70 | Steadfast | |||
71 | Tenacious | |||
72 | Stalwart | |||
73 | Supreme |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La marine française s’équipe de mitrailleuses multitubes Dillon », sur Mer et Marine, (consulté le ).
- Henri-Pierre Grolleau, Le Charles de Gaulle en action, Rennes, Marines éditions, , 189 p. (ISBN 978-2-35743-132-4).
- Bernard Prézelin, Les Flottes de combat 2002, Rennes, Éditions maritimes et d'outre-mer, , 1153 p. (ISBN 2-7373-2887-X).
- « La frégate Surcouf tire un missile Mer-Mer 40 | colsbleus.fr : le magazine de la Marine Nationale », sur colsbleus.fr (consulté le ).
- « Baptême de la nouvelle tourelle du Guépratte »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la défense, (consulté le ).
- « Munitions 100 mm Marine », Nexter (consulté le ).
- Joël-François Dumont, « European-security Sécurité Européenne », sur european-security.com (consulté le ).
- « Atalante : Exercice « Kanjar Hadd » », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
- Jean-Marc Tanguy, Piraterie : 5 FLF rétrofitées, le Mamouth, jeudi 5 novembre 2009 ; De nouvelles tourelles optroniques françaises en Afghanistan 26 novembre 2010, Optro & Défense.
- Vigiscan HGH Long range infrared panoramic caméra, www.armyrecognition.com.
- Laurent Lagneau, M. Le Drian justifie l’acquisition de 5 frégates de taille intermédiaire aux dépens du programme FREMM, opex360.com, 29 mai 2015 ; Michel Cabirol, Et voguent les frégates de taille intermédiaire de la Royale..., La Tribune, 24 novembre 2015.
- Frégates FTI : Le ministre a signé, Mer et Marine, 22 mars 2017] ; Lancement du programme de rénovation des frégates furtives FLF, communiqué de la Direction générale de l'armement, 4 mai 2017] ; La rénovation des frégates La Fayette, Mer et Marine, 6 juin 2017 ; Emmanuel Huberdeau, Feu vert pour la rénovation des frégates "La Fayette", Air et Cosmos, 4 mai 2017.
- https://www.opex360.com/2021/10/16/une-premiere-fregate-legere-furtive-renovee-a-ete-livree-a-la-direction-generale-de-larmement/
- Vincent Groizeleau, « Frégates La Fayette : le choix des trois unités rénovées acté », e 29/08/2019 (consulté le ).
- « Une première frégate légère furtive "rénovée" a été livrée à la Direction générale de l'armement », sur Zone Militaire, (consulté le ).
- Thales va tester le sonar BlueWatcher sur la frégate Surcouf, Mer et Marine, 11 mai 2017].
- Vincent GroizeIeau. Rénovation des La Fayette : la première frégate livrée, la seconde en chantier. Mer et Marine, 21 octobre 2021. Lire en ligne.
- Prézelin 2012, p. 1310.
- Prézelin 2012, p. 146.
- Prézelin 2012, p. 1263.
- (en) « Formidable class frigates of the Republic of Singapore Navy », sur navalanalyses.blogspot.fr, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des navires de la Marine nationale française
- Liste des frégates françaises
- Littoral combat ship, (frégates légères furtives de l'US Navy)
- Classe Halifax (Frégates de la Marine royale canadienne)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrick Maurand et Jean Moulin, Les Frégates furtives type « La Fayette », Le Vigen, Lela presse, , 160 p. (ISBN 978-2-37468-009-5).
- Bernard Prézelin, Flottes de combat 2012, combats fleets of the world, Éditions maritimes & et d'outre-mer, Édilarge S.A., (ISBN 978-2-7373-5021-4).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- La Fayette sur le site de la Marine nationale.
- La frégate La Fayette sur le site Net-Marine.