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Cité d'Antin

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9e arrt
Cité d'Antin
Voir la photo.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Chaussée-d'Antin
Début 57 et 61, rue de Provence
Fin 5, rue La Fayette
Morphologie
Longueur 245 m
Largeur m
Géocodification
Ville de Paris 0346
DGI 0364
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Cité d'Antin
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Cité d'Antin

La cité d'Antin est une voie privée du 9e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

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La cité d'Antin débute aux 57 et 61, rue de Provence, et se termine au 5, rue La Fayette.

Entrées de la cité d'Antin rue de Provence

Origine du nom

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Son nom est dû au voisinage de la rue de la Chaussée-d'Antin.

La cité d'Antin a été ouverte par la compagnie Delaunay en 1829 à l'emplacement d'une partie de l'hôtel de Montesson construit de 1769 à 1772 par l'architecte Brongniart pour la marquise de Montesson. Cet hôtel fut habité par l'ambassadeur d'Autriche Schwarzenberg en 1810. Un bal donné à l'ambassade à l'occasion du mariage de l'empereur avec l'archiduchesse Marie-Louise en 1810 se conclut par un tragique incendie[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 7 : siège de la Fédération française de rugby après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à son déménagement au 9, rue de Liège en 1995[2]. Siège de Familles rurales.
  • le No 29 fut occupé, jusqu'en 1851, par le "Bal des Nègres", établissement de fort mauvaise réputation. Il fut remplacé en février 1852 par la chapelle Saint-André-d'Antin qui disparue à son tour en 1870[3]. Voir aussi Théâtre Mondain.
  • No 31 : adresse d'une célèbre maison close, installée là par le Théophile Bader, cofondateur des Galeries Lafayette, et tenue par M. Supper et Mme de Lisy. Elle fut décorée en 1930 d'une série de fresques par le peintre Henri Mahé (1907-1975) sur le thème de L'Histoire amoureuse, dont la description en est donnée par Charles Étienne dans son roman Nuits d'altesse[4]. Théophile Bader croyait ainsi que ses employés cesseraient d'importuner ses vendeuses[5].

Notes et références

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  1. Alfred Fierro, Dictionnaire du Paris disparu : sites et monuments, Paris, Parigramme, , 336 p. (ISBN 2-84096-099-0), p. 194
  2. « Centenaire FFR » [PDF], sur api.www.ffr.fr (consulté le ).
  3. Philippe Mellot, Paris sens dessus-dessous, Éditions Place des Victoires, , p. 413
  4. Henri Mahé, La Brinquebale avec Céline, Éditions Écriture, 2011, 440 p. (ISBN 978-2359050240).
  5. « Paris dans les pas des grands hommes », L'Express Thema, octobre-novembre-décembre 2015, no 8, p. 162.

Articles connexes

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Liens externes

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