Aller au contenu

Cimetière de Sainte-Catherine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cimetière de Sainte-Catherine
Pays
Région française
Commune
Mise en service
2 octobre 1783
Abandon
1824
Coordonnées
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris
Localisation sur la carte du 5e arrondissement de Paris
voir sur la carte du 5e arrondissement de Paris

Le cimetière de Sainte-Catherine est un ancien cimetière qui était situé à la limite Sud du cimetière de Clamart, et dont l'actuel collège Raymond-Queneau situé 66, boulevard Saint-Marcel dans le 5e arrondissement de Paris occupe une partie.


Ce cimetière, qui était séparé de la partie sud du cimetière de Clamart par une étroite bande de jardins, occuperait de nos jours un rectangle dont le petit côté toucherait le terrain de l'amphithéâtre d'anatomie des hôpitaux de Paris[1], dont l'entrée se situe 7 rue du Fer-à-Moulin, la rue de Fer (actuelle rue des Fossés-Saint-Marcel, la rue des Francs-Bourgeois-Saint-Marcel[2].

Après la fermeture du cimetière des Innocents en 1780, les religieuses de l'hôpital Sainte-Catherine, qui était situé à l’angle des nos 33 bis rue des Lombards et 20 de la rue Saint-Denis, inhumaient au cimetière de Clamart les personnes trouvées mortes dans les rues ou dans la Seine.

Le cimetière de Clamart étant appelé à être fermé par suite de son encombrement, les « Catherinettes » achetèrent en mai 1783 trois jardins attenants, d'une superficie totale de 592 toises (2 300 m2 environ). Le cimetière est ouvert et béni le .

Le cimetière est également retenu pour recevoir, en plus, les morts de l'ensemble des paroisses du quartier de la Cité et également des paroisses de Saint-Jacques-la-Boucherie, de Saint-Leu, de Saint-Sauveur, des Saints-Innocents, de Saint-Martin-du-Cloître[3], de Saint-Hippolyte et de Saint-Louis-en-l'Île[4].

Le cimetière, qui comprenait une chapelle mortuaire, était entouré d'une mur de 3 m de haut et l'entrée était située rue des Francs-Bourgeois-Saint-Marcel.

Après, la construction du mur des Fermiers Généraux, le cimetière se trouve dans Paris intra-muros, celui-ci passant par le boulevard de l'Hôpital.

À la Révolution, le cimetière devient comme tous les autres propriété de la ville de Paris, qui l'affecte avec le cimetière de Saint-Sulpice aux inhumations de la population de la rive gauche. Il est alors agrandi de l'étroite bande de jardins qui le sépare du cimetière de Clamart, qui est destinée pour l'enterrement des suppliciés[5].

Le cimetière Sainte-Catherine qui avait reçu depuis son ouverture plus de 4 000 corps par an était complètement rempli à la fin du Premier Empire. Il est fermé le lors de la mise en service du cimetière du Montparnasse.

Inhumations

[modifier | modifier le code]

Personnalités suppliciées

[modifier | modifier le code]

Notes, sources et bibliographie

[modifier | modifier le code]
  1. Règlement intérieur de l'Amphithéâtre d'anatomie
  2. Cimetière de Sainte-Catherine sur tombes-sepultures.com
  3. Saint Martin du cloître, une ancienne chapelle près de Saint Marcel, datant du XIIIe siècle et détruite en 1808.
  4. L'ancien cimetière Sainte-Catherine
  5. Description des cimetières de Vaugiard et de Sainte-Catherine
  6. Morte en couches et enterrée en l'absence de son époux, le veuf fit procéder, sept jours après sa mort, à une exhumation du corps afin d'obtenir un moulage de son visage (Jean François Eugène Robinet, Danton : Mémoire sur sa vie privée, Paris, Chamerot et Lauwereyns, 1865, p. 292), ce qui déclencha un scandale.
  7. William Warden, Napoléon jugé par un Anglais - Lettres de Sainte-Hélène, Paris, Librairie historique etmilitaire Henri Vivien, 1901, (en ligne).
  8. « Charles Devilliers », notice data.bnf.fr.
  9. Procès de Georges, Pichegru et autres. Pièces justificatives.
  10. Gabriel Louis Marie dit Barco Burban seigneur de Malabry, né le à Questembert (Morbihan), Guide à cheval
  11. Frère de Georges Cadoudal né en 1765 à Baud (Morbihan), jardinier
  12. Les Lorrains de Cadoudal
  13. né en 1773 à Rouen
  14. Louis Ducorps
  15. né à Couesnongle commune de Saint-Jacut-les-Pins (Morbihan), aide de camp de Georges Cadoudal
  16. Une paire de pistolets de l’aide de camp de Cadoudal
  17. né à Kervignac (Morbihan) en 1732, taille de 1,77m, ou cinq pieds cinq pouces, cheveux châtain clair, sourcils de même, yeux bleus, nez aquilin , visage plein et un peu coloré, bouche moyenne, menton rond avec son creux. Cultivateur, domicilié à Roche-Marin
  18. Né en 1779 à Grand-Champ (Morbihan), imprimeur
  19. Né à Saint-Front (Orne) en 1776
  20. Michel Roger dit Loiseau né à Toul en 1771
  21. Qui était Picot, guillotiné en 1804 en même temps que Cadoudal ?
  22. Né en 1776 à Josselin (Morbihan), domestique de Georges Cadoudal
  23. Né à Poitiers le . lieutenant au régiment d'infanterie de la garde nationale de Paris
  24. Né à Olesta (Corse) en 1770. Prisonnier d'état à Paris depuis 10 ans. Depuis le mois de février dernier (1812) détenu à La Force
  25. Né à Roanne le . Capitaine de grenadiers au régiment d'infanterie de la garde nationale de Paris, membre de la Légion-d'Honneur
  26. Né à Lille le . Sous-lieutenant à la 10e cohorte 2e compagnie de la garde nationale, membre de la Légion-d' Honneur
  27. Né à Neuf-Marché le . Capitaine adjudant-major à la 10e cohorte de la garde nationale. Domicilié, avant son entrée au service, à Pontoise, membre de la Légion-d'Honneur
  28. Né à Pesmes le . Colonel du régiment de la garde nationale de Paris. Officier de la Légion-d'Honneur
  29. Né à Bordeaux en 1784. Caporal au régiment d'infanterie de la garde nationale de Paris, 1er bataillon, 2e compagnie
  30. Né à Château-Renault le . Lieutenant de la 4e compagnie de la 10e cohorte de la garde nationale
  31. Né à Carcassonne le . Colonel, commandant la 10e cohorte de la garde nationale
  32. Né à Amsterdam le . Capitaine commandant la 1re compagnie de la 10e cohorte de la garde nationale