Aller au contenu

Cimetière d'Arcachon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cimetière d'Arcachon
Pays
France
Commune
Mise en service
1859
Coordonnées
Identifiants
Sauvons nos tombes
Carte

Le cimetière d'Arcachon est un cimetière communal se trouvant à Arcachon (Gironde).

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

Le cimetière est situé 24 allée François-de-Fénelon, sur les hauteurs de la station balnéaire d'Arcachon.

La commune d'Arcachon est créée en 1857. La même année, son premier maire, Alphonse Lamarque, demande à l'État la concession d'un terrain pris sur la forêt afin d'y aménager un cimetière. Après accord du ministre des Finances en 1858, moyennant la somme de 820 francs, la cession a lieu par décret impérial en 1859[1]. D'une taille initiale de 1,15 hectare, le cimetière est agrandi en 1883, en 1962 puis en 1984, portant sa superficie actuelle à 8 hectares[2].

Il compte 6 000 concessions, soit entre 20 000 et 25 000 défunts. En moyenne, 200 personnes y sont inhumées chaque année[2].

Il abrite plusieurs chapelles familiales, monuments ou groupes funéraires, dont l'ossuaire des Anglais (sépulture de Britanniques résidant Ville d'Hiver), le monument des péris en mer élevé par les Pêcheries de l'Océan (51 marins noyés de 1868 à 1902), le monument de la guerre de 1870, le carré militaire des deux guerres mondiales (443 tombes) autour de la sculpture Lanterne des morts et Héros mourant de Claude Bouscau (7,5 mètres de hauteur) et les sépultures des prêtres d'Arcachon[2],[3],[4].

L'usage des produits phytosanitaires contre les mauvaises herbes y est proscrit[5].

Personnalités inhumées

[modifier | modifier le code]

Par date de naissance, chronologiquement

Outre plusieurs autres personnalités locales, le cimetière accueille les sépultures des maires d'Arcachon (par mandatures, chronologiquement) Alphonse Lamarque (1857-1865 et 1874-1876), Gustave Hameau (1880-1881), Georges Méran (1881-1884), François Grenier (1886-1888), Eugène Ravaux (1890-1892), Jean-Baptiste-James Veyrier Montagnères (1897-1922), Marcel Gounouilhou (1929-1938) et Lucien de Gracia (1945-1977)[2],[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Bruno Béziat, « Toussaint : les grandes et petites histoires du cimetière d’Arcachon », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h « 150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon (Première partie) », sur shaapb.fr, (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i j k et l « 150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon (2) », sur shaapb.fr, (consulté le ).
  4. a b et c « ARCACHON (33) : cimetière », sur landrucimetieres.fr, (consulté le ).
  5. Bruno Béziat, « Au cimetière d’Arcachon, on est au zéro phyto », sur sudouest.fr, (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Un musée à ciel ouvert à Arcachon : Visite et découverte du cimetière des Abatilles, Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, (ISBN 978-2-900972-05-2).
  • Cathy Bouchard-Camedescasse, Il était une fois… Arcachon, la nostalgie…, CPE, 2003.
  • Michel Boyé, Arcachon raconté par ses rues et ses lieux-dits, Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 2001.

Liens externes

[modifier | modifier le code]