Chronologie de l'Algérie
Apparence
Cette page présente une chronologie de l'Algérie.
Ère antique
[modifier | modifier le code]Avant J.-C.
[modifier | modifier le code]- XIe siècle av. J.-C. : extension des phéniciens dans la région[1].
- 950 av. J.-C. : début du calendrier berbère par la victoire du roi Sheshonq Ier[2].
- IVe siècle av. J.-C. : royaumes des Massyles et des Massaesyles[1].
- Vers 300 av. J.-C. : construction du Medracen[1].
- Fin du IIIe siècle av. J.-C. : règne de Syphax dans le royaume des Massaesyles[1].
- 203 av. J.-C. - 148 av. J.-C. : règne de Massinissa[1], unification de la Numidie[3].
- 148 av. J.-C. - 118 av. J.-C. : règne de Micipsa en Numidie[4].
- 111 av. J.-C. - 104 av. J.-C. : guerre de Jugurtha[1], contre Rome[5].
- 27 av. J.-C. : rattachement de la Numide à l'Afrique proconsulaire[6].
- 25av. J.-C. - 24 : règne de Juba II en Maurétanie[6].
Après J.-C.
[modifier | modifier le code]- 17 - 24 : révolte de Tacfarinas[6].
- 40 - 42 : annexion de la Maurétanie par Rome[6].
- 100 : fondation de Timgad et de Djemila[6].
- IIe siècle et IIIe siècle : révoltes en Maurétanie[6].
- 307 : début du donatisme[6].
- 372 - 375 : révolte de Firmus[7].
- 380 : le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain[7].
- Ve siècle et VIe siècle : pouvoir vandale en Afrique du Nord[7].
- Ve siècle : royaume berbère dans les Aurès[7].
- 533 : début de la reconquête byzantine[7].
- VIe siècle : organisation d’États berbères[8], lutte des Byzantins contre ces royaumes[7].
Ère des dynasties arabo-berbères
[modifier | modifier le code]Du VIIe au Xe siècle
[modifier | modifier le code]- 647 : premiers raids arabo-musulmans sur le Maghreb[9].
- 693 - 696: édification de la mosquée de Sidi Okba[9].
- fin VIIe siècle - début VIIIe siècle : révolte berbère conduite par la reine Kahena[7].
- 739 : révolte kharidjite de Maysra à l'ouest jusqu'au Chelif[9].
- 761 : fondation de la ville de Tahert[10].
- 767 : expédition vers l’est d'Abou Qurra du royaume sufrite de Tlemcen, uni aux kharidjites de Tahert et du djebel Nefoussa, ils cernent le gouverneur abbasside dans la forteresse de Tobna[11].
- 777 : début du règne de la dynastie des Rostémides[9].
- 894 : arrivée de Ubayd Allah al-Mahdi en Petite Kabylie[9].
- 902 : fondation de la ville d'Oran par les Andalous[12].
- 909 : fin du règne de la dynastie des Rostémides, après la prise de leur capitale Tahert par les Kutamas[13].
- 909 : début du règne de la dynastie des Fatimides[9].
- 935 : début de la construction d'Achir[14].
- 943 - 947 : révolte kharidjite anti-fatimide d’Abu Yazid[9].
- 960 : fondation d'Alger par le ziride Bologhine ibn Ziri[9].
- 972 : début du règne de la dynastie des Zirides[9].
Du XIe au XVe siècle
[modifier | modifier le code]- 1007 : fondation de la Kalâa des Béni Hammad[9].
- 1012 : fondation d'El Atteuf, la plus ancienne ville du Mzab[9].
- 1015 : début du règne de la dynastie des Hammadides[9].
- 1051 : arrivée des premiers Hilaliens, Arabes bédouins[9].
- 1056 : début du règne de la dynastie des Almoravides[15].
- 1064 : fondation de la ville de Béjaïa par les Hammadides[16]
- 1075 : prise de Tlemcen par les Almoravides[17].
- 1090 : transfert de la capitale hammadide à Béjaïa[9].
- 1130 : début du règne de la dynastie des Almohades[15].
- 1152 : prise de Béjaïa par les Almohades et fin du règne de la dynastie des Hammadides[15].
- 1184 : attaques des Beni Ghania sur les villes du Maghreb central[18].
- 1229 : début du règne de la dynastie des Hafsides[15].
- 1235 : début du règne de la dynastie des Zianides fondée par Yaghmoracen Ibn Zian[19]
- 1284 : établissement dans le Constantinois d'un royaume hafside ayant pour capitale Béjaïa et rival de celui de Tunis[20]
- 1299 - 1307 : siège de Tlemcen par les Mérinides[15].
- 1318 - 1337 : siège de Béjaïa et de Constantine par les Zianides[21]
- 1337 - 1348 : occupation de Tlemcen par les Mérinides[15].
- 1347 - 1348 : extension des Mérinides jusqu'à Tunis[15].
- 1352 - 1358 : deuxième occupation de Tlemcen par les Mérinides[15].
- 1554 : fin du règne de la dynastie des Zianides[19].
Période de la Régence d'Alger
[modifier | modifier le code]Offensive espagnole et époque des beylerbeys
[modifier | modifier le code]- 1505 : occupation de Mers el-Kébir par les Espagnols[22].
- 1509 : occupation d'Oran par les Espagnols[15].
- 1510 : occupation de Béjaïa et du Peñón d'Alger par les Espagnols[23].
- 1511 : soumission des villes de Mostaganem, Ténès, Cherchell et Dellys à l'Espagne[22].
- 1514 : installation des frères Barberousse à Jijel[23].
- 1516 : les habitants d'Alger font appel aux frères Barberousse[23], qui mettent en échec une expédition espagnole[22].
- 1517 : expédition d'Arudj Barberousse contre Tlemcen ; Khayr ad-Din Barberousse devient maître d'Alger[23] ; prise des villes de Ténès, Miliana et Médéa par Arudj[22].
- 1518 : prise de Tlemcen[22] et mort d'Arudj Barberousse à El Malah ; allégeance de Khayr ad-Din Barberousse à la Sublime Porte[23] et l'Algérie devient ottomane l'année suivante[22].
- 1521 : prise de Collo par Khayr ad-Din[22].
- 1522 : prise d'Annaba et de Constantine[22] par Khayr ad-Din.
- 1525 : reprise d'Alger par Khayr ad-Din[22].
- 1529 : prise du Peñón d'Alger[22] par Khayr ad-Din.
- 1541 : succession de Hassan Agha à Khayr ad-Din Barberousse, victoire sur Charles Quint et extension de la régence d'Alger jusqu’à Biskra[22].
- 1543 : occupation de Tlemcen par les Espagnols[22].
- 1544 : Hassan Pacha désigné beylerbey[24] ; sous son règne, la Régence connait le découpage administratif de son territoire en Beyliks[25].
- 1545 : victoire ottomane sur les Espagnols à Mostaganem[24].
- 1547 : réoccupation de Tlemcen par les Espagnols[24].
- 1550 : Hassan Pacha repousse les attaques marocaines sur Tlemcen et Mostagnem ; prise définitive de Tlemcen [24].
- 1552 - 1556 : extension de la régence d'Alger jusqu’à Ouargla et Touggourt sous le beylerbey Salah Raïs[24].
- 1553 : révolte des Béni Abbès, alliés des ottomans par le passé[24].
- 1555 : libération de Béjaïa[24].
- 1558 : nouvelle victoire ottomane sur les Espagnoles à Mostaganem[24].
- 1559 : répression de la révolte des Béni Abbès, Ahmed Amokrane reconnait la tutelle turque[24].
- 1561 : répression de la révolte des janissaires[26].
- 1563 : établissement du beylik de l'Ouest, avec Mazouna comme capitale[27].
- 1567 : révolte et installation d'un bey à Constantine[26],[28].
- 1568 - 1571 : arrivée des immigrés andalous[26].
- 1580 - 1582 : révolte des corsaires[26].
- 1587 : fin de l'époque des beylerbey et avènement des pachas triennaux[26].
Époque des pachas et des aghas
[modifier | modifier le code]- 1589 - 1595 : expéditions en Kabylie[26].
- 1599 - 1603 : révolte populaire contre l’impôt[29].
- 1609 - 1610 : afflux d'un grand nombre d'andalous fuiyant la reconquista[29].
- 1614 : accord de délimitation de la frontière algéro-tunisienne[29].
- 1622 : expédition hollandaise contre Alger[29].
- 1626 - 1633 : insurrection militaire et expulsion des Kouloughlis et des Maures de la milice par les janissaires[30].
- 1637 - 1639 : destruction des bastions de France[30].
- 1638 : insurrection dans le Nord constantinois[30].
- 1648 : résistance à une attaque marocaine dans le beylicat de l'Ouest[30]
- 1654 : expédition française contre Alger[30].
- 1659 : fin de l'époque des pachas triennaux et avènement du gouvernement des aghas ; le Sultan reconnait l'autorité du diwan de choisir le gouvernement et de mener la politique étrangère[30].
- 1659 - 1671 : quatre aghas se succèdent à la gouvernance de la régence[31].
- 1671 : assassinat du denier agha, Ali Agha et avènement du pouvoir des deys[32].
Époque des deys
[modifier | modifier le code]- 1671 - 1682 : avènement du premier dey, Mohamed Trik ; attaque espagnole contre Tlemcen, attaque marocaine repoussée et attaque française contre Alger[32].
- 1682 - 1688 : bombardements français sur Alger[32].
- 1688 - 1695 : gouvernance du dey Hadj Chabane, qui attaque Tunis et repousse les attaques marocaines[33].
- 1700 - 1705 : gouvernance du dey Hadj Mustapha ; victoires sur les marocains et les tunisiens ; épidémie de peste à Alger et ses environs qui fait des dizaines de milliers de morts[33].
- 1708 : libération de Mers el-Kébir et d'Oran de l'occupation espagnole[33].
- 1732 : réoccupation de Mers el-Kébir et d'Oran par les Espagnols[33].
- 1732 - 1745 : gouvernance de Baba Ibrahim Dey ; dégradation des relations avec les consuls d'Europe[33].
- 1745 - 1748 : gouvernance du dey Ibrahim Kouchouk ; révolte des Kouloughlis à Tlemcen, soulèvements populaires[34].
- 1766 - 1791 : gouvernance du dey Mohamed Ben Othmane, remarquable organisateur[34],[35].
- 1771 - 1792 : gouvernance de Salah Bey à Constantine, le plus célèbre bey de la province réputé pour son administration[36].
- 1792 : libération d'Oran par le bey Mohamed el Kebir et rétablissement de l'ordre grâce à une réduction importante de l'impôt [34].
- 1798 - 1808 : luttes contre les confréries religieuses Derkaoua et Tidjaniya[34].
- 1809 - 1815 : répressions contre les tribus dissidentes en Oranie et dans l'Algérois[37].
- 1818 - 1830 : gouvernance du dernier dey, Hussein Dey ; expéditions dans le Mzab et le Souf ; révoltes en Oranie et dans le Constantinois[37].
- 1826 - 1837 : gouvernance du dernier bey de Constantine, Ahmed Bey[38].
- 1827 : blocus d'Alger par la France[37].
Période de la colonisation française
[modifier | modifier le code]Conquête et résistance
[modifier | modifier le code]- 1830 (14 juin) : débarquement français à Sidi-Fredj[37].
- 1830 (5 juillet) : convention entre les français et le dey d'Alger qui livre la ville[39].
- 1831 : occupation d'Oran[40].
- 1832 : occupation d'Annaba[40].
- 1833 : occupation de Béjaïa[40].
- 1834 : signature d'un traité reconnaissant la souveraineté de l'émir Abd el-Kader[39] ; désignation d'un gouverneur général des « possessions françaises dans le nord de l'Afrique »[39].
- 1835 : victoire d'Abd el-Kader à la Macta[39].
- 1836 : occupation de Tlemcen[40].
- 1837 : Traité de la Tafna et prise de Constantine[39].
- 1839 : regroupement territorial des 2/3 de l'Algérie du Nord par l'émir Abd el-Kader[41].
- 1841 : nomination du Bugeaud, gouverneur général de l'Algérie ; fin de « l'occupation restreinte » et guerre totale[39] ; occupation de Mascara, Saïda et Boghar[41].
- 1843 : prise de la Smala et massacre des populations voisines[39].
- 1845 : soulèvements dans le Dahra, l'Ouarsenis, la vallée du Chelif et en Kabylie à l'appel de Boumâaza[42] ; enfumades du Dahra[41] ; signature du traité franco-marocain interdisant à l'émir le repli au Maroc[41].
- 1846 : ordonnance foncière pour l'annexion des terres agricoles dans le Sahel algérois et la Mitidja[43].
- 1847 : redditions de Boumâaza, Abd el-Kader et Ahmed Bey[43],[42].
- 1848 : proclamation de l'Algérie comme partie intégrante de la France[42].
- 1849 : siège sanglant de Zaatcha[42].
- 1850 : soulèvements dans les Aurès et le Ziban[42].
- 1851 : soulèvement de Bou Baghla en Kabylie[42].
- 1852 : prise de Laghouat, révolte à Touggourt[44].
- 1858 : révolte des Aurès[44].
- 1864 : insurrections des Ouled Sidi Cheikh et des Flittas dans la région de Relizane[44],[42].
- 1865 : le sénatus-consulte du [45],[46].
- 1867 - 1868 : famines sévères dans le pays[42].
- 1870 : Décret Crémieux accordant la nationalité française aux juifs d'Algérie[42].
- 1871 : révolte des Mokrani ; confiscation des centaines de milliers d'hectares des meilleurs terres agricoles en Kabylie[42].
- 1876 : soulèvement d'El Amri à Biskra[47].
- 1879 : insurrection dans les Aurès[47].
- 1881 : instauration du code de l'indigénat, établissant une juridiction d'exception pour les musulmans d'Algérie ; nouvelle insurrection des Ouled Sidi Cheikh à l'appel de Cheikh Bouamama[42],[47].
- 1882 : occupation du Mzab[47].
- 1889 : loi de naturalisation automatique à leur majorité des enfants nés en Algérie de parents étrangers d'origine européenne[48].
- 1898 : émeutes antijuives à Alger pour l'abrogation du décret Crémieux[48].
- 1902 : aménagement du Sahara en Territoires du Sud[49].
Mouvement national
[modifier | modifier le code]- 1907 : fondation de l’hebdomadaire Jeune Algérien Islah et du journal Lutte sociale[49].
- 1910 : grève des dockers à Skikda, au cours de laquelle apparaît un drapeau vert frappé d'un croissant et d'une étoile[49].
- 1911 : décrets instituant le service militaire obligatoire pour les Algériens musulmans ; « exode de Tlemcen » : des familles musulmanes quittent l'Algérie pour échapper à la conscription[48].
- 1912 : présentation d'un manifeste du mouvement des Jeunes Algériens au gouvernement français[50].
- 1914 : soulèvement dans les monts des Beni-Chougrane[50].
- 1916 : constitution d'un comité musulman à Berlin pour l'indépendance de l'Algérie et la Tunisie ; soulèvement dans les Aurès[50].
- 1919 : élargissement du corps électoral des indigènes algériens à 420 000 personnes[48],[50].
- 1920 : grande famine dans le pays[48].
- 1922 : victoire de l'émir Khaled aux élections départementales partielles d'Alger[48] ; il présente au président français les revendications des Algériens[50].
- 1925 : fondation du journal Al Mountaquid (« la critique ») par Abdelhamid Ben Badis[48].
- 1926 : fondation de l'Étoile nord-africaine (ENA), qui réclame l'indépendance de l'Afrique du Nord[51].
- 1927 : création de la Fédération des élus indigènes d'Algérie[51].
- 1928 : mise en place de mesures visant à freiner l’émigration vers la France[51].
- 1929 : dissolution de l'ENA[51].
- 1931 : constitution de l'Association des oulémas musulmans algériens[51].
- 1933 : reconstitution de l'ENA, avec à sa tête Messali Hadj[51].
- 1935 : décret « Régnier » réprimant les manifestations contre la souveraineté française[52].
- 1936 : fondation du Congrès musulman algérien, né d'une fédération entre les élus, les oulémas et les communistes[51] ; constitution du Parti communiste algérien (PCA)[52].
- 1937 : dissolution de l'ENA ; constitution du Parti du peuple algérien (PPA)[51].
- 1938 : constitution de l'Union populaire algérienne[52].
- 1939 : dissolution des formations démocratiques en Algérie, arrestation des principaux dirigeants nationalistes algériens[51].
- 1942 : débarquement des alliés sur les côtes algériennes[53].
- 1943 : présentation du « Manifeste algérien »[51].
- 1944 : ordonnance élargissant le droit de vote (toujours dans un collège distinct de celui des Français d'Algérie) à tous les Musulmans algériens âgés de 21 ans et plus[54] ; abolition du code de l'indigénat ; constitution des Amis du manifeste et de la liberté (AML)[53].
- 1945 : manifestations algériennes contre la colonisation ; massacres de Sétif et Guelma[53],[55].
- 1946 : constitution de l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD)[54].
- 1947 : adoption du statut de l'Algérie par le Conseil des ministres, refusé par les députés Algériens ; création de l'Organisation spéciale (OS) prônant la lutte armée ; victoire du MTLD de Messali Hadj au deuxième collège dans les grandes villes algériennes[54].
- 1950 : démantèlement de l'OS[54].
- 1953 : crise du MTLD[54].
- 1954 (mars-avril) : naissance du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) qui prépare l'insurrection en Algérie[54].
Guerre de Libération Nationale
[modifier | modifier le code]- : début de la guerre d'Algérie[56].
- : soulèvement et massacres dans le Constantinois[56].
- : l’Assemblée nationale accorde des pouvoirs spéciaux pour l'Algérie[56].
- : congrès de la Soummam du FLN[56].
- 1957 (janvier - novembre) : la bataille d'Alger[56].
- : massacre de Melouza[56].
- : coup d'État[56].
- : proclamation du Gouvernement provisoire de la République algérienne [56].
- : discours de Gaulle pour l’autodétermination de l'Algérie[56].
- 1960 (janvier) : semaine des barricades à Alger[56].
- 1960 (décembre) : manifestations algériennes en faveur de l'indépendance[56].
- 1961 (janvier) : création de l'Organisation armée secrète[56].
- : signature des accords d'Évian[56].
- : proclamation du référendum d'autodétermination de l'Algérie : plus de 99 % des voix pour l'indépendance du pays[56].
- 1962 (été) : massacre des harkis[56] n'ayant pas obtenu le droit d'émigrer vers la France.
Indépendance
[modifier | modifier le code]- : mise en échec du Gouvernement provisoire de la République algérienne par l'Armée de libération nationale (ALN), Ahmed Ben Bella est à la tête du gouvernement[57].
- : le Conseil de sécurité des Nations unies vote lors de la 1020e séance du Conseil concernant l'Algérie, la Résolution 176 qui recommande à l'Assemblée générale des Nations unies d'admettre ce pays comme nouveau membre.
- : adoption de la Constitution et instauration d’un régime de parti unique[57].
- : coup d'État qui va placer Houari Boumédiène à la tête du pouvoir[57].
- 1966 (mai) : nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères[57].
- : nationalisation des hydrocarbures[57].
- : élection de Chadli Bendjedid président de la république[57].
- 1980 (avril) : Printemps berbère pour la reconnaissance de la culture berbère[57].
- 1988 (octobre) : émeutes dans le pays qui font plusieurs centaines de victimes[57].
- : adoption d'une nouvelle constitution instituant le multipartisme[57].
- : large victoire du Front islamique du salut (FIS) aux élections municipales et wilayales[57].
- 1991 : début des affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS[57].
- : large victoire du Front islamique du salut (FIS) aux élections législatives.
- : démission de Bendjedid et annulation du second tour des élections législatives ; instauration de l'état d'urgence ; dissolution du FIS ; assassinat de Mohamed Boudiaf[57].
- : prorogation de l’état d'urgence[57].
- 1994 : apparition du Groupe islamique armé (GIA)[57].
- : élection du général Liamine Zéroual, président de la république[57].
- : première élection d'Abdelaziz Bouteflika, président de la république[57].
- : l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européennel, paraphé à Bruxelles.
- : le tamazight reconnu langue nationale[57].
- : entré en vigueur de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne déjà paraphé en 2001.
- : le président Abdelaziz Bouteflika a eu un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a affecté sa mobilité et son élocution[58].
- : Hirak contre le 5e mandat de Abdelaziz Bouteflika. Les manifestations durent plusieurs semaines et se déroulent tous les vendredis.
- : retrait de la candidature de Abdelaziz Bouteflika aux élections du 18 avril 2019 et annulation des élections.
- : le président Abdelaziz Bouteflika démissionne.
- : le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah est investi des fonctions de chef de l'État par intérim.
- : élection de Abdelmadjid Tebboune, président de la république.
- 2020 (février) : le premier foyer de contagion du Covid-19 est déclaré dans la wilaya de Blida[59].
- 2020 (octobre) : les autorités algériennes annoncent que le président Abdelmadjid Tebboune est atteint du Covid-19[60].
- : le Haut conseil de sécurité algérien décide de classer le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) et le Mouvement Rachad, basés à l'étranger comme organisations terroristes, à la suite d'« actes hostiles et subversifs commis par les mouvements dits Rachad et MAK pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité »[61].
- 2021 (juillet - août) : des feux de forêts d'ampleur importante déclarés dans 35 wilayas.
- : l'Algérie annonce la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, en dénonçant une série d’« actes hostiles de la part du Maroc » pour justifier sa décision[62].
- : l'Algérie décide la fermeture immédiate de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains et à tous ceux immatriculés dans le royaume marocain, évoquant « la poursuite des provocations et des pratiques hostiles de la part du Maroc »[63].
- : 184 pays sur les 193 votants (95% des voix) de l’Assemblée générale des Nations unies, se sont prononcés en faveur de l’Algérie pour qu’elle jouisse de la qualité de membre non-permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2024-2025[64].
- 2023 (juillet) : des violents feux de forêts se sont déclenchés dans 17 régions du pays.
Références
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- Chitour 2004, p. 183.
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 13.
- Chitour 2004, p. 185.
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- Meynier 2007, p. 220.
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- Meynier 2010, p. 334.
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- Jolly 2008, p. 48.
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- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 22.
- Chitour 2004, p. 205.
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- « Sénatus-consulte du 14 juillet 1865 sur l’état des personnes et la naturalisation en d’Algérie – La Revue des Droits de l'Homme », sur La Revue des Droits de l'Homme (consulté le ).
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 322.
- Stora 2004, p. 115.
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 323.
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 324.
- Stora 2004, p. 116.
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 325.
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun 2000, p. 326.
- Stora 2004, p. 117.
- Stora 2004, p. 85.
- Stora 2005, p. 121.
- Algérie : chronologie historique par Olivier Pironet, 2006, sur le site du Monde diplomatique.
- « Abdelaziz Bouteflika : les grandes dates d'une santé fragile », sur lepoint.fr, (consulté le )
- Zahra Rahmouni, « Un mariage, un enterrement : comment Blida est devenue le premier foyer de contagion en Algérie », sur jeuneafrique.com, (consulté le )
- Farid Alilat, « Algérie : le président Tebboune atteint du Covid-19 », sur jeuneafrique.com, (consulté le )
- « L'Algérie classe comme "organisations terroristes" deux mouvements anti-régime basés à l'étranger », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- Karim Amrouche, « La rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, nouvelle étape d’une longue escalade », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Avec la rupture des relations entre l'Algérie et le Maroc, le Maghreb durablement "fracturé », sur france24.com, (consulté le )
- « L’Algérie entame son mandat en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU », sur algerie-eco.com, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Algérie
- Histoire de l'Algérie
- Liste des États algériens
- Numidie | Maghreb central | Régence d'Alger | Algérie française
- Chronologie d'Alger (en), Chronologie de la ville d'Oran
- Conflits algéro-hispaniques
- Guerre hispano-algérienne
Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gilbert Meynier, L’Algérie, cœur du Maghreb classique : De l’ouverture islamo-arabe au repli (698-1518), Paris, La Découverte, , 358 p. (ISBN 978-2-7071-5231-2)
- Jean Jolly, L'Afrique et son environnement européen et asiatique, Editions L'Harmattan, coll. « History », , 167 p. (ISBN 978-2-296-05773-9 et 2-296-05773-X, lire en ligne)
- Gilbert Meynier, L’Algérie des origines : de la préhistoire à l’avènement de l’Islam, Paris, La Découverte, , 235 p. (ISBN 978-2-7071-5088-2)
- Benjamin Stora, Les mots de la Guerre d'Algérie, Toulouse, Presses Univ. du Mirail, coll. « Les mots de », , 127 p. (ISBN 2-85816-777-X, lire en ligne)
- Benjamin Stora, Histoire de l'Algérie coloniale (1830-1954), Éditions le Sureau, coll. « Repères », (ISBN 978-2-7071-4466-9)
- Chems Eddine Chitour, Algérie : le passé revisité, Casbah Editions, , 318 p. (ISBN 978-9961-64-496-6)
- Collectif coordonné par Hassan Ramaoun, L'Algérie : histoire, société et culture, Alger, Casbah Editions, , 351 p. (ISBN 9961-64-189-2)
- Mahfoud Kaddache, L'Algérie durant la période ottomane., Alger, Alger : O.P.U., , 239 p. (BNF 35498970)