Chieko Nōno
Chieko Nōno | |
Chieko Nōno en 2004. | |
Fonctions | |
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Ministre de la Justice | |
– (1 an, 1 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Jun'ichirō Koizumi |
Gouvernement | Gouvernement Koizumi II, Gouvernement Koizumi III |
Prédécesseur | Daizō Nozawa (en) |
Successeur | Seiken Sugiura |
Conseillère du Japon | |
– (17 ans, 11 mois et 18 jours) |
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Élection | 23 juillet 1992 (en) |
Réélection | 18 juillet 1998 (en) 11 juillet 2004 (en) |
Circonscription | Représentation proportionnelle |
Ministre d'État chargée du Développement de la Jeunesse et de la Baisse de la natalité | |
– (1 an, 1 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Jun'ichirō Koizumi |
Gouvernement | Gouvernement Koizumi II, Gouvernement Koizumi III |
Prédécesseur | Kiyoko Ono |
Successeur | Kuniko Inoguchi (ministre d'État chargée de l'Egalité Homme-Femme et de la natalité) |
Vice-ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales | |
– (8 mois et 7 jours) |
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Premier ministre | Jun'ichirō Koizumi |
Gouvernement | Gouvernement Koizumi I |
Prédécesseur | Toshio Masuda (en) et Keigo Masuya (en) |
Successeur | Kazuaki Miyaji (en) et Yasu Kanō |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Qiqihar, Mandchoukouo |
Nationalité | Japonaise |
Parti politique | Parti libéral-démocrate |
Site web | Site personnel de Chieko Nōno |
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Chieko Nōno (南野知惠子, Nōno Chieko ), née le , est une femme politique japonaise, représentant le Parti libéral-démocrate à la Chambre des conseillers du Japon . Elle est également nommée au poste de ministre de la Justice, au sein des gouvernements Koizumi II et III.
Jeunesse et carrière pré-électorale
[modifier | modifier le code]Nōno naît le à Qiqihar, au Mandchoukouo, état fantoche dirigé par l'Empire japonais[1]. Elle retourne au Japon en 1946, et effectue ses études au lycée préfectoral Kagoshima Konan (en), dans la ville de Kagoshima, dont elle obtient le diplôme en 1954[2].
En 1958, elle obtient son diplôme de sage femme du département de médecine de l'université d'Osaka[2]. Après avoir poursuivi ces études au Royaume-Uni, elle entre en poste à l'hôpital préfectoral de Kagoshima[2]. En parallèle, elle occupe le poste d'enseignant dans plusieurs départements, comme celui de technologie biomédicale de l'université d'Osaka, celui de médecine de l'université de Yamaguchi ou à l'université infirmière de la Croix Rouge japonaise (en)[2]. Elle est également la directrice adjointe du département des soins infirmiers de l'Université Tōkai[1].
Carrière électorale
[modifier | modifier le code]Elle se présente en 1992 aux élections à la Chambre des conseillers du Japon (en), représentant le Parti libéral-démocrate sur la liste proportionnelle nationale. Elle est élue à la suite de ces élections à la Chambre des conseillers du Japon[2].
Elle est réélue à la suite des élections à la Chambre des conseillers du Japon de 1998 (en), et accède à la présidence de la commission de l'éducation et des sciences de la Chambre des conseillers[2]. Elle devient Secrétaire générale adjoint du Parti libéral démocrate en 1999, et est nommée ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales dans le gouvernement Koizumi I[2].
Nōno est également réélue en 2004, à la suite des élections à la Chambre des conseillers (en) de la même année[3]. Elle est ensuite nommée au poste de ministre de la Justice, au sein des gouvernements Koizumi II et III, du 27 septembre 2004 au 31 octobre 2005[4].
En 2010, à la fin de son mandat, elle annonce prendre sa retraite politique, et se voit remettre la récompense de l'Ordre du Soleil levant troisième classe[5].
Prises de position
[modifier | modifier le code]Experte des questions médicales et sociales de par sa formation, elle milite depuis son accès à la chambre des Conseillers du Japon pour lutter contre les violences faites aux femmes[4].
Elle est également à l'origine de plusieurs lois sur les troubles de l'identité de genre[4]. Ces lois facilitent l'accès aux personnes souffrant de dysphorie de genre d'accéder plus facilement à des chirurgies, ainsi que les procédures de changement de sexe à l'état civil[6].
Controverses
[modifier | modifier le code]Sa nomination au poste de ministre de la Justice déclenche plusieurs controverses, notamment à cause de son inexpériences dans le domaine, qu'elle avoue elle-même au début de son mandat[7].
Elle est également accusée de collusion par le Parti communiste japonais, après le don de plusieurs centaines millions de yens de la fédération des infirmières du Japon à un groupe de soutien à Chieko Nōno[8].
Références
[modifier | modifier le code]- (ja) « 南野 知惠子 (のおの ちえこ ) », sur Yomiuri shinbun (consulté le )
- (ja) « 法務大臣 内閣府特命担当大臣〔青少年育成及び少子化対策〕 法務大臣 : のおの ちえこ », sur Communiqué officiel du Cabinet du Premier ministre (consulté le )
- (ja) « 比例区当選者 当選者 南野 知恵子 », sur Asahi shinbun (consulté le )
- (ja) « 女性大臣の系譜 写真特集 : 南野 知恵子(のおの・ちえこ) », sur Jiji Press (consulté le )
- (ja) « 秋の叙勲4173人 桐花大綬章に扇元参院議長 », sur Nihon keizai shinbun, (consulté le )
- (ja) « 「社会的課題と議員全員が認めた」 南野知恵子氏 性同一性障害特例法(法律誕生 私の秘話) », sur Nihon keizai shinbun, (consulté le )
- (ja) « 金田勝年・法相のお粗末すぎる答弁!「頭脳が対応できない」で辞任求められる », sur J-CAST (ja), (consulté le )
- (ja) « 看護連盟から収入8割 参院予算委で井上議員追及 資金団体も癒着 », sur Shinbun Akahata, (consulté le )