Chichée
Chichée | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chablis, Villages et Terroirs | ||||
Maire Mandat |
Alain Droin 2020-2026 |
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Code postal | 89800 | ||||
Code commune | 89104 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
300 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 47′ 37″ nord, 3° 50′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 133 m Max. 289 m |
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Superficie | 18,78 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chablis (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chablis | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Chichée est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la rivière nommée le Serein et ses terres font partie du vignoble de Chablis.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Chablis | Fleys | |||
N | Béru | |||
O Chichée E | ||||
S | ||||
Préhy | Chemilly-sur-Serein |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chablis_sapc », sur la commune de Chablis à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chichée est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chablis, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,5 %), terres arables (27 %), cultures permanentes (25,6 %), prairies (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (1,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]L'origine de Chichée est antérieure au 7e siècle. Son nom a connu des formes variées[13] :
- Cachiniaceum (cart. gén. de l'Yonne,II,3) ;
- Chichiviacus (966, Cartulaire[14] de la bibliothèque de Châtillon-sur-Seine) ;
- Chicheyum (1116, cart. gén. de l'Yonne) ;
- Scissiacum (1178, cart. de Saint-Michel) ;
- Chichiœ (1226, cart. du Comté de Tonnerre) ;
- Chechiœ (1256, cart. de Pontigny).
À partir du 8 avril 966, l'église Saint-Martin dépendit de l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny. « À cette date, Achard, évêque de Langres (948-970), à la prière de ses fidèles Aganon chevalier et Simon, archiprêtre, donne à Adrad, abbé de Flavigny, et à Milon son neveu, pour en jouir pendant leur vie, l'église de Saint-Martin-de-Chichée, près Chablis, avec toutes les dîmes qui en dépendent[15]. » (En latin : « altare sancti Martini cum decimis sibi aspicientibus, quod est situm in comitatu Tornetrinse, et in villa Chichiviaco[16] »).
Vers l'an 850, un nommé Séraphin donne à l'abbaye de Flavigny une manse et ses dépendances, située à Chichée[17]. Le 17 septembre 879, le roi donne à son fidèle Baldric des biens situés à Chichée[18]. Et en 1195, un Gilbert de Chichée se donne avec tous ses biens à l'abbaye de Flavigny[19]. En juillet 980, Widric évêque de Langres et Milon Ier comte de Tonnerre s'unissent pour remettre en état l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre. Milon Ier dote cette dernière avec des biens situés entre autres à Chichée[20].
En 1116, l'église de Chichée est confirmée dans son rattachement à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre par Godefroy, évêque de Langres[21].
Jusqu'en 1789, Chichée appartenait au diocèse de Langres, à la province de l'Île-de-France et au bailliage de Villeneuve-le-Roi.
En 1789, ce village appartenait à la seigneurie d'Edme le Court de Béru, seigneur de Béru, Poilly, Chichée[22].
En 1887, Chichée possède une halte de chemin de fer du Tacot[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 300 habitants[Note 3], en évolution de −7,98 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- l'église Saint-Martin du XVe siècle[30]
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Porche de l'église.
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Saint-Martin sur son cheval, détail du fronton.
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Le clocher et le bas-côté sud.
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Intérieur, bas-côté nord.
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Charpente principale au-dessus de la nef.
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Charpente du clocher.
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Vitrail.
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Vitrail.
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Vitrail.
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Vitrail.
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Vitrail.
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Mairie de Chichée.
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Mairie de Chichée, point de vue du clocher.
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Le pâtis, espace communal au bord du Serein, lieu des fêtes.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chichée et Chablis », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chablis_sapc », sur la commune de Chablis - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chablis_sapc », sur la commune de Chablis - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chichée ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chablis », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du département de l'Yonne: comprenant les noms de lieu anciens et modernes
- Extrait de la Base Artehis CNRS
- Maximilien Quantin, Cartulaire général de l'Yonne, recueil de documents authentiques, vol. 1, Auxerre, Imprimerie Perriquet, , 630 p. (lire en ligne), p. 143.
- Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, T. 2.
- Maximilien Quantin, Cartulaire général de l'Yonne, recueil de documents authentiques, vol. 2, Auxerre, Imprimerie Perriquet, , (+ 2 p. “Erratum & Adenda”) 588 (lire en ligne), p. 3.
- Quantin 1854, p. 7, vol. 2.
- Quantin 1854, p. 467, vol. 2.
- Quantin 1854, p. 146, vol. 1.
- Quantin 1854, p. 231, vol. 1.
- Aristide Déy, Armorial historique de l'Yonne, Sens, C. Duchemin, , XVIII-221 p. (lire en ligne), p. 134.
- Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation, 1887.
- Annuaire historique du département de L'Yonne
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 15 décembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- saintmartindetours.eu.