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Chibok

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Chibok
Chibok
Administration
Pays Drapeau du Nigeria Nigeria
État Borno
Démographie
Population 66 105 hab. (2006)
Géographie
Coordonnées 10° 52′ 11″ nord, 12° 50′ 48″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
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Chibok
Géolocalisation sur la carte : Nigeria
Voir sur la carte administrative du Nigeria
Chibok

Chibok est une zone de gouvernement local de l'État de Borno au Nigeria située dans le sud de l'État. Son siège est établi dans la ville de même nom.

Géographie

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Sa superficie est de 1 350 km2 et sa population est de 66 105 habitants, au recensement de 2006[1],[2]. Cette population est essentiellement formée du groupe ethnique Kibaku (en)[1].

La population de Chibok est essentiellement de confession chrétienne[3].

Administration

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Le code postal de la région est 601.

Le , 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans, principalement chrétiennes, sont enlevées par le groupe islamiste Boko Haram au lycée de Chibok[3]. Neuf années plus tard, 98 d'entre elles sont toujours captives[3],[4].

Personnalité

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Notes et références

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  1. a et b (en) Adam Nossiter, « Tales of censusapees in Nigeria Add to Worries About Other Kidnapped Girls », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
    "Most of the Chibok residents are Christians of a small minority group who speak Kibaku, another of Nigeria's myriad languages."
  2. (en) Adam Nossiter, « Nigerian Girls Seen in Video From Militants », New York Times,‎ (lire en ligne)
    "Chibok is primarily a Muslim and Christian village, and Mr. Shekau appeared to acknowledge that many of the girls seized were not Muslims. "The girls that have not accepted Islam, they are now gathered in numbers," he said. "And we treat them well the way the prophet treated the infidels he seized."
  3. a b et c « Nigeria. Neuf ans après l’enlèvement des lycéennes de Chibok, les autorités manquent à leur devoir de protection envers les enfants », sur Amnesty International, (consulté le )
  4. « Nigeria : dix ans après l’enlèvement de Chibok, le comité de soutien dit sa frustration et sa colère », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )