Chevrainvilliers
Chevrainvilliers | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nemours | ||||
Maire Mandat |
Benoît Oudin 2020-2026 |
||||
Code postal | 77760 | ||||
Code commune | 77112 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Capaivillariens ou Caprivillariens ? | ||||
Population municipale |
254 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 15′ 00″ nord, 2° 37′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 85 m Max. 118 m |
||||
Superficie | 8,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | chevrainvilliers.fr | ||||
modifier |
Chevrainvilliers est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 254 habitants.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Chevrainvilliers se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].
Elle se situe à 39,49 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 22,98 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 7,11 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1] et des 69 communes du parc naturel régional du Gâtinais français (dont 33 en Seine-et-Marne)[5]
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Châtenoy (1,5 km), Ormesson (2,8 km), Aufferville (3,4 km), Guercheville (4,5 km), Faÿ-lès-Nemours (4,6 km), Larchant (4,6 km), Garentreville (4,9 km), Obsonville (5,0 km).
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]L'altitude de la commune varie de 85 mètres à 118 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 104 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[7],[8].
-
Carte du relief de Chevrainvilliers. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Chevrainvilliers.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| |||||
Pléistocène | ||||||||
Néogène | Pliocène | non présent | ||||||
Miocène | non présent | |||||||
Paléogène | Oligocène |
| ||||||
Éocène | non présent. | |||||||
Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[9].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface[10].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,4 | 3,9 | 5,1 | 9,1 | 11,7 | 13,7 | 13,7 | 10,1 | 7,4 | 3,8 | 2,3 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,1 | 4,8 | 8,4 | 10,1 | 14,4 | 17,2 | 19,6 | 20 | 15,5 | 11,6 | 6,9 | 4,7 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,8 | 8,2 | 12,9 | 15,1 | 19,7 | 22,7 | 25,5 | 26,4 | 20,9 | 15,8 | 10 | 7,1 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 17.01.1985 |
−14,5 07.02.1991 |
−8 03.03.1986 |
−5,5 12.04.1986 |
−0,5 04.05.1979 |
3 04.06.01 |
5 04.07.1984 |
4 30.08.1986 |
1,5 29.09.1995 |
−3 30.10.1997 |
−9,5 24.11.1998 |
−13,5 30.12.1985 |
−20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 09.01.1998 |
21,5 24.02.1990 |
24,5 29.03.1989 |
28 30.04.1994 |
30 15.05.1992 |
34 26.06.01 |
36,5 15.07.03 |
41 06.08.03 |
32 02.09.1984 |
30 01.10.1985 |
21 03.11.1993 |
16,5 01.12.1984 |
41 2003 |
Précipitations (mm) | 54,5 | 50,1 | 49,1 | 53,8 | 64,1 | 56,6 | 53,2 | 58,4 | 59 | 67,2 | 64,7 | 66,9 | 697,6 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19],[20].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » est un espace protégé, créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition), qui concerne la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chevrainvilliers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,11 %), zones urbanisées (5,54 %), forêts (1,35 %)[26].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
46,29 ha | 5,17 % | 49,59 ha | 5,54 % | 3,30 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
836,96 ha | 93,48 % | 833,66 ha | 93,11 % | −3,30 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
12,07 ha | 1,35 % | 12,07 ha | 1,35 % | 0 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. -
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
[modifier | modifier le code]La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[29].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[30].
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]La commune compte 39 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[31] dont Verteau.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 133 dont 100 % de maisons[Note 5].
Parmi ces logements, 78,8 % étaient des résidences principales, 8,1 % des résidences secondaires et 13 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 95,4 % contre 2,8 % de locataires et 1,9 % logés gratuitement[32].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]Deux routes départementales relient Chevrainvilliers aux communes voisines :
- la D 52, à Larchant, au nord ; et à Aufferville, au sud ;
- la D 98, à Saint-Pierre-lès-Nemours, à l'est ; et Garentreville, à l'ouest.
Transports
[modifier | modifier le code]Chevrainvilliers est desservie par deux lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :
- la ligne 13A, qui relie Aufferville à Saint-Pierre-lès-Nemours ;
- la ligne 13C, qui relie Beaumont-du-Gâtinais à Saint-Pierre-lès-Nemours.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est mentionné sous les formes Chevrosviley[33] et Chevroviler en 1164[34] ; Chevrenviller en 1193[35],[36] ; Parrochia de Caproso Villari en 1264[37],[38] ; Chevrenviler en 1300[39] ; Chevrevillier en 1395[40],[38].
Du latin « capra », chèvre et « villa », domaine.
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services
[modifier | modifier le code]Eau et assainissement
[modifier | modifier le code]L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [42],[43].
Assainissement des eaux usées
[modifier | modifier le code]En 2020, la commune de Chevrainvilliers ne dispose pas d'assainissement collectif[44],[45].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[46]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[44],[47].
Eau potable
[modifier | modifier le code]En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre qui en a délégué la gestion à une entreprise privée[44],[48],[49].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Capaivillariens (cette graphie, rapportée par www.habitants.fr et attestée nulle part ailleurs, pourrait être une coquille pour Caprivillariens, plus plausible étymologiquement).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[51].
En 2021, la commune comptait 254 habitants[Note 6], en évolution de +12,89 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Événements
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 109, représentant 273 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 970 euros[54].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 34, occupant 111 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,4 % contre un taux de chômage de 9 %. Les 14,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,9 % de retraités ou préretraités et 2,8 % pour les autres inactifs[55].
Secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 15 dont 5 dans la construction, 4 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[56].
En 2020, 2entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 1 individuelles.
- Activité ancienne : râperie de betteraves à sucre à Verteau (1874-1949).
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[57].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Chevrainvilliers est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 9 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 101 ha en 1988 à 145 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chevrainvilliers, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[58],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 9 | 7 | 5 |
Travail (UTA) | 20 | 19 | 7 |
Surface agricole utilisée (ha) | 913 | 914 | 727 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | 912 | 913 | 727 |
Céréales (ha) | 677 | 581 | 493 |
dont blé tendre (ha) | 369 | 441 | 280 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 33 | s | |
Tournesol (ha) | 32 | s | |
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 10 | 3 | 0 |
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Fiacre (XIIe-XVe siècle) Inscrit MH (1926)[61],[62].
- Ancien château de Verteau (XVIIe siècle) (ferme à cour carrée).
- Ancien château de Chevrainvilliers (XVIIe siècle) (ferme à cour carrée).
- Mairie-école (XIXe siècle).
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Tournage du film de Claude Pinoteau La Gifle en 1974 avec Isabelle Adjani, Annie Girardot, Francis Perrin et Lino Ventura[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er gironné d'argent et de gueules, au 2d d'azur à cinq fleurs de lys d'or, 2, 2 et 1[63]. |
|
---|---|---|
Détails | Le premier est aux armes de la famille de Rogres (olim Rogre) dont étaient issus d'anciens seigneurs de Chevrainvilliers. Adopté le . |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Chevrainvilliers », p. 1134–1136
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Chevrainvilliers » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Chevrainvilliers - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Chevrainvilliers ».
- « Distance entre Chevrainvilliers et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre Chevrainvilliers et Fontainebleau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre Chevrainvilliers et Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Parc naturel régional du Gâtinais français
- « Communes les plus proches de Chevrainvilliers », sur villorama.com (consulté le ).
- « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
- « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
- « Plan séisme consulté le 9 mars 2020 ».
- Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 9 mars 2020
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chevrainvilliers et Saint-Pierre-lès-Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Pierre-lès-Nemours » (commune de Saint-Pierre-lès-Nemours) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Pierre-lès-Nemours » (commune de Saint-Pierre-lès-Nemours) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les différents espaces protégés. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc naturel régional du Gâtinais français », sur parc-gatinais-francais.fr (consulté le ).
- « le Parc naturel régional du Gâtinais français - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve de biosphère de « Fontainebleau et Gâtinais » », sur mab-france.org (consulté le ).
- « la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
- « Le SCOT Nemours Gâtinais - Historique de l'élaboration », sur smep-nemours-gatinais.fr (consulté le ).
- « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 17 juillet 2020
- Annales Gâtinais, XXIII, 1905, p. 95.
- Annales Gâtinais, XXXI, 1929, p. 134.
- Richemond, Nemours, I, p. XXVI.
- Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 124.
- Annales Gâtinais, XXIX, 1908, p. 89.
- « Chevrainvilliers », sur genea77-shage.info (consulté en ).
- Archives nationales, K 1170, n° 10
- Archives nationales, E 5169.
- « Nos maires depuis presque 2 siècles »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chevrainvilliers.fr (consulté en ).
- « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
- « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
- « Commune de Chevrainvilliers - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « Fonctionnement des services d'assainissement collectif de Seine-et-Marne - carte arrêtée en février 2020 », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
- « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
- « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « SIAEP de Nemours, Saint-Pierre - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- « SIAEP de Nemours, Saint-Pierre - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 3 octobre 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 4 octobre 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 3 octobre 2021.
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 3 octobre 2021.
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Chevrainvilliers », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Chevrainvilliers », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
- « L'église », notice no PA00086891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les objets classés de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 77112 Chevrainvilliers (Seine-et-Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).