Cheffes
Cheffes | |||||
L'église Notre-Dame de Cheffes | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Anjou Loir et Sarthe | ||||
Maire Mandat |
Marc Dutruel 2020-2026 |
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Code postal | 49125 | ||||
Code commune | 49090 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cheffois | ||||
Population municipale |
1 015 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 37′ 18″ nord, 0° 30′ 23″ ouest | ||||
Altitude | 21 m Min. 14 m Max. 53 m |
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Superficie | 17,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tiercé | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.cheffes.net/ | ||||
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Cheffes est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
La commune comportait un port sur la Sarthe aux XVIIIe et XIXe siècles.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune angevine de la partie orientale du Segréen, Cheffes se situe sur la rive droite de la Sarthe (rivière), sur les routes D 74, Écuillé - Tiercé, D 108, Juvardeil, et D 190, Champigné[1],[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montreuil-sur-Loir à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cheffes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (29,3 %), forêts (15,3 %), terres arables (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones humides intérieures (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Formes anciennes du nom : Cheffa en 1104, Chefe en 1113[14],[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village est de fondation ancienne. L'église et des terrains sont donnés aux moines de l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers au XIe siècle, accompagnés de droits de pêche. Plus tard est également ajouté la dîme du Pont-de-Mergot. Les premiers seigneurs sont ceux du Lude[16].
Le prieuré établi par les moines de Saint-Nicolas est uni à la cure au XIVe siècle par l'évêque d'Angers. Le fief du prieuré relève du roi à cause du château d'Angers. Le fief passe des mains des seigneurs du Lude entre celles des seigneurs du Plessis-Bourré[16].
Au XVIIIe siècle, le domaine de Soudon voit naître et vivre Urbain-René Pilastre de la Brardière, député d'Anjou qui participera au serment du Jeu de Paume et à la Constituante[17],[18].
Le manoir de Grandines, longtemps propriété de magistrats et notaires, est la demeure au XIXe de Pierre Morain ; peintre qui y fait construire son atelier[19].
Pendant la Première Guerre mondiale, 44 habitants perdent la vie, et lors de la seconde, cinq habitants sont tués[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe depuis le , après avoir été membre de la communauté de communes de Loir-et-Sarthe[25], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 1 015 habitants[Note 3], en évolution de +4,21 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 500 hommes pour 473 femmes, soit un taux de 51,39 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Une école maternelle et primaire accueille les enfants dans un bâtiment rénové en 2016.
Économie
[modifier | modifier le code]La navigation est active sur la Sarthe aux XVIIIe et XIXe siècles ; on embarque alors, au port de Cheffes, du bois et du grain[2].
Au milieu du XXe siècle, les activités agricoles sont constituées de polyculture, avec prédominance de fourrage, d'un important élevage de bovins, porcs, moutons et chevaux. On trouve également sur la commune une fabrique de conserves[2].
Sur 75 établissements présents sur la commune à fin 2010, 25 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 11 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[32].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments sur la commune :
- L'église Notre-Dame du XIIe siècle au clocher octogonal surmonté d'une flèche torse du XVIIe ; type de clocher dénommé clocher tors. La nef a été reconstruite au milieu du XIXe siècle. L'édifice est classé aux Monuments historiques[33].
- La chapelle Saint-Sulpice[2].
- Le château du Vivier, du XVIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre Morain (1821-1893), peintre dont l'atelier se trouvait à Cheffes, au manoir de Grandines[19].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 711-714.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- IGN et BRGM, Géoportail Cheffes (49), consulté le 2 septembre 2012.
- Célestin Port 1965, p. 712.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cheffes et Montreuil-sur-Loir », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montreuil-sur-Loir », sur la commune de Montreuil-sur-Loir - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Montreuil-sur-Loir », sur la commune de Montreuil-sur-Loir - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cheffes »..
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Célestin Port 1965, p. 711-712.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 58-59.
- Célestin Port 1965, p. 712-713, histoire religieuse, histoire féodale.
- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376), p. 425 (Soudon).
- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 40869771), p. 173-174 (Pilastre de la Brardière).
- « Cheffes. Pierre Morain, l’artiste cheffois méconnu », sur Ouest-France (ouest-france.fr), (consulté le ).
- Memorialgenweb.org - Cheffes : monument aux morts.
- Célestin Port 1965, p. 714, liste des maires jusqu'en 1965.
- Patrick Garnero (dir.), Annuaire des maires de Maine et Loire, Cannes, EIP Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581499, lire en ligne), p. 46.
- « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 avril 2014.
- « Cheffes. Marc Dutruel réélu pour un second et dernier mandat », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI de Loir et Sarthe (244900759), consulté le 15 août 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cheffes (49090) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Cheffes (49), consultées le 30 décembre 2012.
- « Eglise », notice no PA00109039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.